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Opinion

Le terrorisme américain...
De My Lai à Damas, en passant par Kaboul et Bagdad !
Akil Cheikh Hussein

Mercredi 21 mars 2012

Pour Barack Obama, le massacre perpétré à Penjwai, en Afghanistan, le 12 mars 2012, par un soldat américain, selon la version officielle américaine (plusieurs soldats selon des témoins sur le terrain), n'est en rien comparable à celui perpétré, par des soldats américains à My Lai au cours de la guerre du Vietnam, le 16 mars 1968.

Il n'a raison que s'il ne prend pas en considération le nombre de victimes dans l'un et l'autre cas : 16 à Penjwai; 500 à My Lai.

Pour le reste, tout est identique : Femmes et enfants massacrés à sang froid, dans un pays occupé que les Américains et leurs alliés voulaient civiliser et lui enseigner la démocratie et les droits de l'homme.

Obama s'est déclaré "profondément triste" pour cet acte qualifié de "dramatique" et d' "isolé" par lui comme par d'autres chefs occidentaux membres du Nato.

"Dramatique" ? C'est certain. Rien n'est plus dramatique que de voir un homme armé jusqu'aux dents tirer à bout portant sur des femmes et des enfants sans protection, ou trancher le cou à un homme menotté.

"Isolé" ? C'est certain également à condition de considérer comme isolées des sauvageries commises tous les jours en Afghanistan : Des soldats urinant sur les cadavres des victimes afghanes ou incinérant des exemplaires du Coran…

Il est difficile, selon un ex-ministre britannique des affaires étrangères, de savoir ce qu'est la raison pour laquelle un soldat s'emploie à tuer des civils. On a pourtant avancé la thèse de la folie ou de l'ébriété. Mais on a systématiquement écarté des raisons comme la haine engendrée par le bourrage de crâne auquel on soumet les soldats et les citoyens ordinaires en leur présentant les autres races comme des êtres monstrueux bons à être exterminés.

Ou comme la rancœur et l'amertume que ces mêmes soldats nourrissent en constatant que leurs propres chefs nouent des contacts et marchandent avec les présumés terroristes qu'ils ont fait des milliers de kilomètres pour les combattre.

Un soldat quitte son poste à l'aube et, avec toutes ses armes, se dirige vers un village voisin, ouvre le feu et tue 16 personnes avant de regagner sa base sans qu'il ne soit vu ou entendu par ses camarades et ses supérieurs ! Que devient la vigilance de cette armée d'occupation américaine visée tous les jours par les attaques d'une guérilla aguerrie ?

Puis on soustrait le soldat incriminé et, après l'avoir assigné dans un lieu sûr aux Etats-Unis, on promet de le juger sans qu'aucun de ses supérieurs ne soit inquiété.

Il faut être vraiment naïf pour croire à ces machinations : Cette opération criminelle est bien planifiée et vise à terroriser le peuple afghan à un moment où les actes de résistance s'accélèrent dans le pays.

Et de ce fait, elle s'inscrit dans la logique d'occupation à l'instar de toutes les autres opérations d'agression sur le sol afghan. En Afghanistan et au Pakistan, des villages sont rasés et des civils meurent chaque jour sous les bombes larguées par les drones américains censés pourchasser des terroristes de Taliban ou d'al-Qaïda qui ne font que croître en nombre et gagner davantage d'horizons géographiques.

Et à l'échelle planétaire, elles prennent leur place dans la longue histoire criminelle des Etats-Unis sur la liste macabre des dizaines de millions d'âmes humaines tuées lors de la conquête de l'Amérique, sous les bombes d'Hiroshima et Nagasaki, lors de la guerre arabo-mondiale menée contre l'Iran par l'intermédiaire de Saddam Hussein, lors du blocus et de la guerre imposés à l'Iraq, ou à l'occasion des dizaines d'interventions militaires américaines partout dans le monde depuis la deuxième guerre mondiale.

Le tout sans compter les millions de personnes qui meurent de faim au Tiers-Monde et même aux Etats-Unis et en Europe suite aux réformes dictées par la Banque Mondiale et le FMI ou à la férocité du capitalisme sauvage.

Le terrorisme d'Etat faisait partie intégrante des guerres lancées contre les peuples par les Américains et leurs alliés. Ses manifestations ont été connues avec les premières voitures piégées que les sionistes faisaient exploser dans les rues des villes palestiniennes en 1948, et les premiers détournements d'avions commis par les services secrets américains ou français lors de la crise cubaine et de la guerre d'Algérie.

Actuellement et dans les conditions de l'agonie des puissances impérialistes suite à leurs défaites militaires au Vietnam, en Iraq, en Afghanistan, au Liban et en Palestine, les guerres classiques cèdent la place à la guerre soft avec le terrorisme comme cheval favori.

Ce même terrorisme se déploie actuellement en Syrie. Téléguidées par les Etats-Unis et leurs alliés atlantiques et suppôts régionaux, néo-ottomans et Arabes du Golfe, des tueries apparentées à celles de Penjwai, en Afghanistan, et de My Lai au Vietnam et des attentats de tout genre visent à détruire l'Etat arabe qui, en mettant en échec le processus de soumission arabe vis-à-vis de l'entité sioniste, a sonné les glas des régimes fantoches, de l'existence israélienne et de l'hégémonie américaine dans la région.

 

 

   

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Source : La résistance islamique au Liban
http://www.french.moqawama.org/...

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