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Syrie

Une guerre de diversion qui ne détournera point la Syrie de son véritable combat contre l'usurpateur sioniste
Akil Cheikh Hussein


Saisie de grandes quantités d'armes à al-Heffeh à Lattaquié
Photo: Sana

Mardi 12 juin 2012

Au-delà de tous les diagnostics et les analyses, ce qui se passe en Syrie est, au fond, une guerre israélo-syrienne motivée par le désir de punir ce pays qui a mis en échec le processus de soumission arabe et qui a joué un rôle actif dans la cuisante défaite israélienne au Liban en 2006.

Mais le conflit a pris une allure mondiale dans la mesure où l’agitateur sioniste jouit d’une grande capacité de manipulation et de mobilisation lui permettant de jouer le rôle d’un grand décideur à l’échelle internationale.

Pour jouer ce rôle, il déploie toute une machine d’intoxication, d’intimidation, de violence, de subornation, de corruption et de conspiration étayée par des intérêts communs avec les autres décideurs.

Il a ainsi réussi à entraîner les Etats-Unis et leurs alliés, du Canada jusqu’au Japon et l’Australie, en passant par l’Europe, la Turquie, et les outils arabes, à s’engager dans sa guerre contre la Syrie.

Chacune de ses parties y participe d’une manière ou d’une autre : Financement, armement et entraînement de mercenaires faciles à enrôler dans des conditions où le chômage et la pauvreté conjuguée à l’ignorance, au fanatisme sanguinaire des takfiristes et à l’appétit attisé par la société de consommation font des ravages partout dans le monde et tout particulièrement dans le monde arabo-musulman.

Parallèlement, le combat se déroule et les pressions s’exercent avec beaucoup d’acharnement sur les plans diplomatiques et médiatiques…

La fameuse intervention militaire étrangère à la libyenne, ou de n’importe quelle autre manière est franchement sollicitée par le Qatar, l’Arabie Saoudite et une partie des oppositions syriennes. Dans le même esprit, le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, a dernièrement demandé une intervention internationale en Syrie sous le chapitre 7.

Une telle intervention est également sollicitée par maintes déclarations émanant de responsables israéliens en dépit de l’intoxication que représente la mensongère thèse selon laquelle l’entité sioniste ne serait pas enthousiaste pour la chute du régime syrien par crainte de voir les Islamistes accéder au pouvoir en Syrie.

La grossièreté de ce mensonge peut être aperçue dans l’affection spéciale échangée entre l’Occident impérialiste et « Israël », d’une part, et pas mal d’Islamistes, d’autre part. En témoignent les activités de B-H Lévy et ses photos prises avec les turbanés et formidablement barbus d’al-Qaïda en plein "djihâd" dans le désert libyen.

Le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, a fait savoir il y a des mois que l’Alliance n’a pas l’intention d’intervenir en Syrie et les responsables occidentaux ont toujours exprimé leur volonté d’intervenir militairement mais dans le cadre des Nations Unies.

S’opposant catégoriquement à toute idée d’une attaque contre la Syrie, la Russie et la Chine ont rendu impossible l’idée d’une intervention internationale.

Des voix essentiellement arabes ont alors proposé une intervention en dehors du cadre des Nations Unies, comme dans la guerre coréenne, mais on y a fait la sourde oreille: On redoute l’intervention militaire directe contre la Syrie.

La position russo-chinoise ainsi que celle de l’Iran pèse lourd, c’est certain, dans l’échiquier moyen-oriental et même mondial. Mais au fond, ce n’est pas cette seule position qui fait redouter l’Occident impérialiste connu historiquement par son penchant en tant que va-t’en guerre inconditionnel.

Il est vrai que les Russes et les Chinois sont forts d’un formidable arsenal nucléaire, et qu’en cas de guerre, les Iraniens n’hésiteront, au moins, à bloquer le détroit d’Ormuz, et priver l’Occident de l’essentiel de ses approvisionnements en hydrocarbures.

Mais la Syrie, seule et en tant que telle, suscite les plus grosses inquiétudes chez les impérialistes occidentaux. Ils savent que l’intervention contre la Syrie et/ou contre l’Iran ne saurait être une réplique de leur intervention en Libye, ou même de leurs fâcheuses aventures en Afghanistan et en Irak.

Ils savent que la Syrie sera pour eux ce qu’était et est toujours le Hezbollah pour « Israël » et que leur défaite aura des conséquences beaucoup plus douloureuses que celles de la guerre qui, en 2006, a mis en éclat la légende de l’armée israélienne prétendue invincible.

Conscients du tarissement de leurs chances de prolonger leur présence dans la région, les impérialistes américains commencent à concentrer leurs forces sur leur portail occidental, dans le Pacifique, là où ils espèrent contenir le dragon chinois.

Après une quinzaine de mois durant lesquels s’activent sur le terrain des agents de services de renseignement, des mercenaires, des professionnels de guerre, des takfiristes haineux, des trafiquants de toute espèce et des malfrats qui kidnappent des civils pour les échanger contre de l’argent, la guerre terroriste contre la Syrie tourne au scandale et couronne de honte ses acteurs et leurs commanditaires occidentaux, sionistes et arabes qui ne possèdent de la véritable arabité que son nom.

La Syrie du président Assad sait que tout ce qui passe n’est qu’une guerre de diversion destinée à détourner son attention de son véritable combat contre l’intrus israélien, combat qui ne peut pas être retardé ou entravé par des canulars et des actions de banditisme devenues la spécialité par excellence du camp du mal américain.

En train de sortir victorieuse de cette épreuve, la Syrie qui est à l’origine de l’émergement du monde multipolaire actuel, sur les ruines de l’unique pôle étasunien et qui, de ce fait, a changé les rapports de force à l’échelle internationale saura bientôt remettre la pendule à l’heure du combat décisif contre l’usurpateur israélien, ses protecteurs et ses collaborateurs.

 

 

   

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Source : La résistance islamique au Liban
http://www.french.moqawama.org/...

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