Syrie
La guerre contre
la Syrie :
Les « Etats-Unis » commencent à reculer
!
Akil
Cheikh Hussein
Jeudi 2 août 2012
Il y a le cercle international
regroupant tous les Etats
traditionnellement colonialistes et
impérialistes allant grosso-modo des
Etats-Unis, de la France, du
Royaume-Uni, et de l’Allemagne jusqu’au
Japon et l’Australie.
Il y a le cercle régional, regroupant
des Etats comme la Turquie, l’Arabie
Saoudite, le Qatar, les Emirats Arabes
unis, la Libye, le Maroc et d’une
manière ou d’une autre la Tunisie et
l’Egypte.
Il y a le cercle local regroupant
d’innombrables groupes armés constitués
de mercenaires, d’agents de services de
renseignement, de takfiristes, de
déserteurs de l’armée et de bandits purs
et durs. Des rebelles en action en Syrie
ont dernièrement fait main basse sur des
dizaines de camions turcs et ce en dépit
de tout le soutien qui leur est fourni
par la Turquie ! Et ce n’est qu’un
exemple de banditisme parmi d’autres
exercés à l’encontre de citoyens et de
commerçants syriens.
Il y a aussi le quatrième cercle
constitué par des milliers de
combattants venus de partout auxquels
s’ajoutent des milliers supplémentaires
qui s’amassent dans des hôtels en
Jordanie, en Turquie et ailleurs après
avoir été formés et entraînés par des
services secrets américains, européens,
israéliens et arabes, ainsi que par des
agences militaires privées américaines
du genre Blackwater de très mauvaise
réputation pour ses excès en Irak.
Ce dernier cercle comprend des
combattants d’Al-Qaeda et, selon un
correspondant du quotidien britannique
The Guardian, des anciens combattants de
la guerre d’Irak qui, après s’être
battus contre l’occupation américaine en
Irak, sont venus en Syrie pour aider à
son occupation par les mêmes Américains.
Chacun de ces cercles remplit des
tâches spécifiques allant du financement
et armement des groupes armés, de
l’action diplomatique aux Nations Unies
et ailleurs, aux sanctions économiques,
à la propagande, et aux modalités des
guerres psychologiques, directes,
semi-directes et secrètes.
Ils coordonnent leurs actions : Les
services américains de renseignement
fournissent aux rebelles des
photos-satellites qui leur permettraient
de localiser l’armée syrienne.
Ils mobilisent toute une pléthore
d’organisations internationales,
d’organisations non gouvernementales, de
mass médias, de soi-disant témoins
oculaires et d’activistes dans le
domaine juridique, avec pour mission de
tout faire pour calomnier et dénigrer le
régime syrien.
Ils piratent les médias officiels
syriens dans le but de les utiliser dans
leurs campagnes de désinformation et
d’intoxication.
Ils mettent sous blocus les agences
de presse syriennes, imposent des
sanctions contre les médias syriens,
perpètrent des attentats contre les
chaînes de télévision syriennes,
assassinent les journalistes et
suspendent la diffusion des chaînes
satellitaires syriennes afin d’empêcher
la circulation des véritables
informations sur les faits.
Ils fournissent aux rebelles des
armes y compris des anti-char
sophistiquées et des moyens de
communication qui les aideraient, selon
les termes du ministre français des
Affaires étrangères, Laurent Fabius, « à
prendre le dessus sur les forces du
régime de Bachar el-Assad ».
La
liste des agissements agressifs que
commettent les ennemis de la Syrie est
beaucoup plus longue. Pourtant, les
faits susmentionnés suffisent pour
donner une idée de l’ampleur de leur
engagement dans le processus de la
destruction du peuple, du régime et de
l’Etat syriens.
Il y a eu dans l’histoire ancienne et
récente des croisades et des guerres
mondiales, mais jamais une guerre n’a
été aussi universelle, globale et
fiévreuse que la guerre contre la Syrie.
Pourtant, la Syrie résiste et de Bab
Amr, à Damas et à Alep, elle passe de
victoire en victoire sur la voie de la
victoire finale.
On nous parlait depuis le début de
l’événement syrien de la chute imminente
du régime et de l’ « after day » qui,
espéraient-ils serait le jour J qui
verrait le lancement du grand processus
destiné à transformer la région arabe et
islamique en un grand Moyen-Orient à la
merci des Etats-Unis et de l’entité
sioniste.
Avec le dernier épisode de la guerre
de nettoyage menée par l’Armée arabe
syrienne à Alep, l’ « after day » verra
la Syrie sortir de son malaise comme le
phœnix de ses cendres. Plus forte, plus
digne et plus généreuse qu’auparavant,
la Syrie sera le levier des grands
changements qui verront s’écrouler les
régimes arrogants et fantoches et qui
ouvriront devant les peuples de la
région les véritables voies vers
l’émancipation et surtout vers
l’épuration des notions de l’arabité et
de l’Islam de toutes les déformations
qui les ont frappées par le passé et qui
continuent de les frapper de nos jours.
Comme à leur habitude, les Américains
qui, avant les dernières victoires
réalisées par l’armée syrienne,
déployaient tous leurs efforts pour
nuire à la Syrie, commencent à reculer.
On ne les entend plus parler du fameux «
départ » du président syrien.
Ils vont même beaucoup plus loin.
Parlant au nom des Américains, leur
ambassadeur à Moscou dit maintenant que
ces derniers ne sont pas hostiles aux
Syriens qui soutiennent el-Assad. Et de
poursuivre : « Ce n'est pas notre
combat. Nous plaidons pour les
négociations » !!!
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