TRANS-EUROPA MEDIAS / LIVRE
L'empreinte de l'Amérique
‘Le dilemme du prisonnier’
TEM
Lundi 27 janvier 2014
Agence TEM/ Trans-Europa Médias
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Richard POWERS
Traducteur : Jean-Yves Pellegrin
Ed. Cherche-Midi
« L'empreinte de l'Amérique (…) on
va découvrir que la maladie d'Eddie
Hobson n'est rien de moins que
l'empreinte qu'a laissée l'Amérique en
lui marchant dessus. Pour le comprendre,
Powers nous entraîne dans les allées de
l'exposition universelle de New York en
1939, il nous raconte l'entrée en guerre
des États-Unis, la fougue patriotique de
Walt Disney, qui participa à l'effort
national en distrayant les foules,
l'internement systématique de tous les
citoyens américains d'origine
japonaise »
- Le Figaro.
Une plongée dans l’âme et l’idéologie
américaines, et dans l’industrie
culturelle US …
Fin des années 1980, De Kalb, Illinois.
Eddie Hobson, Ailene et leurs quatre
enfants ont toujours formé un clan très
soudé. Mais, lorsque Eddie est frappé
par une étrange maladie, la mécanique
familiale se dérègle et les secrets de
ce père pas comme les autres font peu à
peu surface.
Pourquoi ce professeur d'histoire
charismatique a-t-il élevé ses enfants,
aujourd'hui adultes, dans l'amour de la
culture, des énigmes et des jeux
d'esprits, tout en les tenant toujours
éloignés des réalités de leur temps ?
Et quelle est cette longue histoire
qu'il élabore depuis près de trois
décennies derrière une porte close ?
Alors qu'Eddie s'est enfui de l'hôpital
pour une destination inconnue, le plus
jeune de ses fils, Eddie Jr., part à sa
recherche. Petit à petit, l'histoire du
père se dévoile et, avec elle, c'est
tout le XXe siècle qui défile, de
l'Exposition universelle de New York, en
1939, aux essais nucléaires de Los
Alamos, en passant par un projet
grandiose de Walt Disney destiné à
entretenir l'optimisme des populations
durant la Seconde Guerre mondiale.
Dans cet éblouissant roman polyphonique,
Richard Powers s'intéresse à l'industrie
du divertissement, de Hollywood à
Disneyland, et questionne notre besoin
d'évasion. Il nous montre, à la lumière
d'un demi-siècle d'une histoire
passionnante, comment ce qui nous
édifie, que ce soit la famille ou la
culture, nous emprisonne tout autant.
CE QU’ILS EN DISENT /
André Clavel – Lire (septembre 2013) :
« Avec Le Dilemme du prisonnier, publié
en 1988 aux USA, nous découvrons le
second roman de Powers, un interlude
très intimiste et partiellement
autobiographique...
Mais au-delà des confidences sur ce père
dont Powers allait s'inspirer dans ses
futurs romans, Le Dilemme du prisonnier
est un précieux portrait de l'Amérique,
un panorama où l'auteur de Gains
-réédité cet automne en 10/18- évoque
aussi bien l'exposition universelle de
New York que les premiers essais
nucléaires au Nouveau-Mexique, avec des
zooms remarquables sur l'industrie du
divertissement outre-Atlantique, lorsque
Walt Disney détrôna l'oncle Sam. »
CE QU’ILS EN DISENT /
Florence Noiville - Le Monde (5
septembre 2013) :
« Magnifique portrait de père sur fond
de famille " dysfonctionnelle ", Le
Dilemme du prisonnier revisite un
demi-siècle d'histoire américaine, de
l'Exposition universelle de New York
(1939) aux essais nucléaires de Los
Alamos en passant par l'industrie du
divertissement à Disneyland...
Eddie voudrait armer ses enfants pour la
vie, mais s'il leur parlait, il les
détruirait... Langage, famille, culture,
histoire : ce qui nous façonne est aussi
ce qui nous emprisonne. »
CE QU’ILS EN DISENT /
Astrid Eliard - Le Figaro (19 septembre
2013)
« Quand Richard Powers se lance dans
l'écriture du Dilemme du prisonnier, il
a vingt-six ans. Il a perdu son père, et
cette perte l'obsède, il voudrait la
transfigurer dans un roman. C'est ainsi
qu'est né Eddie Hobson. Enseignant, père
de quatre enfants (plus un cinquième,
qui raconte l'histoire, et qui n'est
autre que Richard Powers), marié à la
douce Ailene (…) la phrase préférée
d'Eddie Hobson: il y a plus en nous que
nous ne le soupçonnons. Cet adage vaut
pour les êtres humains, les villes, les
maisons blanches aux toits en pente, et
enfin les livres comme Le Dilemme du
prisonnier, une œuvre gigogne (...)
Le roman s'ouvre sur une réunion de
famille. Eddie est au plus mal et ses
enfants se sont rendus à ses côtés.
Depuis des années, il souffre
d'hallucinations, de crises qu'il a
toujours refusé de faire diagnostiquer.
Cette maladie est un mystère
bourdonnant, un secret dont on bavarde
constamment, sans doute pour ne pas
avoir à le percer. Chez les Hobson, le
langage - et plus particulièrement les
jeux de mots, spécialité du père - est à
la fois un refuge et un écran. Il
protège, distrait, de ce que la réalité
comporte de plus effrayant. Page après
page, l'écrivain nous mène à la
rencontre de ce secret, dissimulé sous
des strates d'histoires et de joutes
verbales, et de l'homme qui le porte.
Comme souvent chez le mélomane Powers,
le roman est construit comme un
concerto, un dialogue entre plusieurs
voix narratives, plusieurs temporalités.
C'est une façon de montrer que le destin
individuel d'un être fait partie d'une
somme de destins, bien plus vastes (...)
Dans chacun de ses tableaux -des
morceaux de l'histoire américaine que
Powers rend passionnants- se promène la
petite et fragile figure d'Eddie Hobson.
Il perdra un frère au combat, et
beaucoup plus lors du premier essai
nucléaire de l'histoire, à Alamogordo,
au Nouveau-Mexique. Abîmé par la guerre,
Eddie Hobson se retranche dans un monde
parallèle, fait d'astuces, de
devinettes, d'histoires, qu'il transmet
à ses enfants. Walt Disney appellerait
cela de «la poussière de fées», pour
consoler des camps, des bombardements et
de cette étrange maladie qui a frappé
Eddie. Richard Powers a un autre mot
pour ça, tout aussi merveilleux:
roman. »
http://www.lefigaro.fr/livres/2013/09/19/03005-20130919ARTFIG00366-richard-powers-loin-du-monde-reel.php
RICHARD POWERS : BIO EXPRESS
Adolescent fasciné par les sciences,
Richard Powers étudie la physique à
l'Université de l'Illinois. Vite
rattrapé par le virus de la littérature,
il obtient un diplôme dans ce domaine en
1979, avant de travailler à Boston en
tant que programmateur informatique. Il
y fait la connaissance d'un photographe
au musée des Beaux Arts, rencontre
artistique le marquant si profondément
qu'il abandonne son emploi afin d'écrire
son premier roman, Trois fermiers s'en
vont au bal , publié en 1985.
Il déménage ensuite aux Pays-Bas, où il
écrit Prisoner's Dilemma, puis The Gold
Bug Variations, oeuvre alliant la
génétique, la musique et l'informatique.
Operation Wandering Soul est rédigé
durant un séjour d'un an à l'université
de Cambridge, avant son retour en
Illinois. Ecrivain reconnu, il publie
alors Galatea 2.2 en 1995, relatant les
déviations d'une intelligence
artificielle, et Gain en 1998,
l'évolution parallèle d'une fabrique de
produits chimiques et de la vie
déclinante d'une femme atteinte d'un
cancer.
Plowing the Dark, sorti en 2000, est
construit sur le même modèle, abordant
le concept de réalité virtuelle. En
janvier 2003 est publié. Richard Powers
poursuit son travail d'exploration quant
aux effets de la science moderne sur les
vies humaines, à travers ses romans.
Editeur
Le Cherche-Midi
ISBN
2749128420
EAN
978-2749128429
TEM / 26 janvier 2014 /
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