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Israël frappe des positions de
l'armée syrienne
près du Golan pour
défendre « sa souveraineté »
RT
Le plateau
du Golan (image d'illustration)
©
Alaa al
Faqir
Source: Reuters
Jeudi 12 juillet 2018
Source :
RT
Après avoir abattu
un drone qui aurait pénétré dans
l'espace aérien du Golan occupé, l'armée
israélienne a frappé des positions
militaires syriennes dans la province de
Quneitra, causant des «dégâts matériels
limités» selon l'agence de presse Sana.
Israël a tiré
plusieurs missiles le 11 juillet sur des
positions de l'armée syrienne dans la
province de Quneitra, près des hauteurs
du Golan occupé, causant des «dégâts
matériels limités», selon l'agence
d'Etat SANA.
L'armée israélienne
a confirmé dans un tweet avoir frappé
trois positions militaires en Syrie,
arguant qu'il s'agissait d'une réponse à
l'infiltration d'un véhicule aérien sans
pilote (UAV) en Israël depuis la Syrie,
intercepté par Tsahal.
Plus tôt dans la
journée du 11 juillet, l'armée
israélienne avait abattu un drone, qui
aurait, selon elle, pénétré d'une
dizaine de kilomètres dans l'espace
aérien du Golan occupé. Selon un
porte-parole militaire, il s'agissait
«d'un drone syrien non armé qui semblait
mener une mission de collecte
d'information».
«Les forces
israéliennes de défense vont continuer à
agir de façon ferme et déterminée contre
toute tentative de nuire aux civils
Israéliens et de violer la souveraineté
israélienne», a écrit l'armée dans son
message, y ajoutant une vidéo des
frappes.
Soulignant que
l'armée était préparée à différents
scénarios, Tsahal a assuré qu'elle
tenait le gouvernement syrien pour
«responsable des actions qui se tiennent
sur son territoire», et l'engage à ne
pas cibler les forces israéliennes.
Au cours des deux
derniers mois, Israël a intensifié ses
bombardements d'infrastructures
militaires en Syrie, et ce alors même
que l'intensité du conflit s'est
considérablement réduite dans le pays.
Les territoires contrôlés par les
terroristes et les militants extrémistes
sont en effet de plus en plus
restreints, et les rebelles dit
«modérés» sont toujours plus nombreux à
se joindre au processus de
réconciliation mis en place par le
gouvernement syrien.
Mais le problème
est ailleurs pour Israël, qui estime que
la présence iranienne en Syrie menace sa
sécurité nationale, et se réserve en
conséquence le droit de frapper ses
positions, ainsi que des chargements
d'armes destinés au Hezbollah. «Nous ne
prendrons pas de mesures contre le
régime de [Bachar] el Assad, et vous
mettez les Iraniens dehors», a ainsi
demandé le Premier ministre israélien
Benjamin Netanyahou au président russe
Vladimir Poutine lors d'une rencontre
entre les deux hommes à Moscou le 11
juillet, dans des propos rapportés par
Reuters. Une demande qui devrait être au
centre des discussions entre Vladimir
Poutine et le président américain Donald
Trump, qui se retrouveront le 16 juillet
prochain à Helsinki.
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intercepté des missiles israéliens dans
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