ELAC & ALAC
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Tripoligate. Sarkozy est mis en examen
et placé sous contrôle judiciaire
Luc Michel
Jeudi 22 mars 2018
LM pour ELAC & ALAC
WEBSITE/
Avec AFP –
FranceInfo/ 2018 03 21/
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Soupçons de
financement libyen:
Sarkozy est mis en
examen et placé sous contrôle judiciaire
mais "nie les faits"…
"Coup de tonnerre"
dans l'enquête sur les soupçons de
financement libyen de la campagne de
Nicolas Sarkozy en 2007: après plus de
24 heures de garde à vue, l'ancien chef
de l'Etat a été mis en examen et placé
sous contrôle judiciaire.
Nicolas Sarkozy,
qui nie les faits qui lui sont
reprochés, a été mis en examen pour
"corruption passive", "financement
illégal de campagne électorale" et
"recel de fonds publics libyens" et
placé sous contrôle judiciaire, a
précisé une source judiciaire à l'AFP.
L'ancien président, qui fut l'un des
artisans de la chute du Guide Mouammar
Kadhafi, avait été placé en garde à vue
mardi matin dans les locaux de l'office
anticorruption (Oclciff) à Nanterre,
près de Paris. Son audition, interrompue
mardi soir, avait repris ce mercredi
matin. Après s'être vu signifier sa mise
en examen, il a regagné son domicile
dans le XVIe arrondissement, a constaté
un journaliste de l'AFP.
LES CASSEROLES DE
SARKOZY
"C'est un coup de
tonnerre après cinq ans
d'investigations. Il est mis en examen
des principaux chefs dans cette
enquête", a relevé une source proche du
dossier. Cette affaire n'est pas la
seule dans laquelle il est mis en cause.
Il a été renvoyé en correctionnelle en
février 2017 par le même juge Serge
Tournaire, pour financement illégal de
campagne électorale, mais cette fois
pour la présidentielle de 2012. Il a
fait appel de ce renvoi. Nicolas
Sarkozy, 63 ans, est aussi menacé d'un
procès dans l'affaire dite "des
écoutes". Il est suspecté d'avoir tenté
d'obtenir d'un magistrat à la Cour de
cassation, Gilbert Azibert, des
informations le concernant couvertes par
le secret.
Sa mise en examen
dans le dossier libyen marque un
formidable coup d'accélérateur dans
cette affaire instruite par des
magistrats du pôle financier depuis près
de cinq ans. Depuis la publication en
mai 2012 par le site Mediapart d'un
document libyen accréditant un
financement d'environ 50 millions
d'euros, pour permettre notamment à la
Libye de sortir de son isolement
diplomatique, les investigations ont
considérablement avancé.
PLUSIEURS
PROTAGONISTES, DONT D'EX-RESPONSABLES
LIBYENS, ONT ACCREDITE LA THESE DE
VERSEMENTS ILLICITES
Le sulfureux homme
d'affaires franco-libanais Ziad
Takieddine a lui-même assuré avoir remis
entre fin 2006 et début 2007 trois
valises contenant 5 millions d'euros en
provenance du régime de Kadhafi à
Nicolas Sarkozy, alors ministre de
l'Intérieur, et à son directeur de
cabinet Claude Guéant. "Le menteur, ce
n'est pas moi", a réagi M. Takieddine
après la mise en examen de
l'ex-président. "Petit à petit, l'étau
se resserre, tout commence à tomber et
la mafia aussi", a-t-il ajouté. Et il
sait bien ce qu’estcette mafiaqu’il a
servi.
Quels sont les
nouveaux éléments rassemblés par les
magistrats pouvant mettre directement en
cause l'ancien chef de l'Etat? Selon Le
Monde, plusieurs anciens dignitaires du
régime Kadhafi auraient livré de récents
témoignages confirmant les soupçons de
financement illicite.
Autre élément qui
pourrait être compromettant pour Nicolas
Sarkozy, un rapport de l'office
anticorruption, daté de septembre, qui
pointe une circulation importante
d'espèces dans son entourage durant la
campagne 2007. "Tout le monde venait
chercher son enveloppe", a relaté une
ex-salariée, d'après ce rapport dont
l'AFP a eu connaissance, doutant qu'une
distribution aussi massive ait pu se
faire sans que le candidat de l'UMP ait
été au courant. Interrogés, Éric Woerth,
trésorier de la campagne, et l'un de ses
adjoints, Vincent Talvas, ont assuré que
l'argent provenait de dons anonymes, une
justification contestée par d'autres
protagonistes de la campagne.
Les investigations
ont aussi mis en lumière plusieurs
opérations suspectes, notamment un
virement de 500.000 euros perçu par
Claude Guéant en mars 2008.
L'ex-secrétaire général de l'Élysée est
également mis en examen dans cette
enquête notamment pour "blanchiment de
fraude fiscale en bande organisée".
Les juges
s'interrogent également sur la vente en
2009 d'une villa à Mougins
(Alpes-Maritimes) à un fonds libyen géré
par Bachir Saleh, ancien argentier de
Kadhafi, soupçonnant que cette
transaction -derrière laquelle se
cacherait l'homme d'affaires Alexandre
Djouhri- ait pu être effectuée pour
dissimuler d'éventuels versements
occultes. L'enquête avait déjà connu un
rebondissement important en janvier avec
l'arrestation à Londres d'Alexandre
Djouhri, qui devrait être fixé sur son
éventuelle extradition en juillet.
L'ex-ministre de
l'Intérieur Brice Hortefeux a également
été entendu mardi, mais en audition
libre. "Il a de nouveau assuré qu'il n'y
avait pas eu de financement en
provenance de Libye ou de quelque pays
étranger. En répondant aux nombreuses
questions qui lui ont été posées, il a
démenti les erreurs et rumeurs qui ont
couru sur cette affaire", a déclaré son
avocat Jean-Yves Dupeux.
LM/ ELAC WEBSITE/
THE JAMAHIRIAN RESISTANCE NETWORK
*
Website :
http://www.elac-committees.org/
For Direct Democracy and Libyan
Jamahiriya ! /
Le Réseau de
Résistance pour la Démocratie Directe et
la Jamahiriya libyenne ! /
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ДЖАМАХИРИИ – За Прямую Демократию и
Ливийскую Джамахирию!
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