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ALERTE ROUGE
Quatre jours après sa réélection Blatter
démissionne
de la présidence de la FIFA !
Luc Michel
Mardi 2 juin 2015
Luc MICHEL/ En Bref /
2015 06 02/
Malgré la
déferlante judiciaire et les appels à sa
démission, Blatter, 79 ans, avait été
réélu vendredi pour quatre ans à la tête
de la Fifa, après le retrait de son
unique challenger, le Prince jordanien
Ali (candidat des USA et des régimes
occidentaux et de leurs alliés arabes).
Blatter qui a traversé de nombreuses
turbulences au cours de ses 40 ans au
sein de l'institution, a promis après sa
réélection, sans annoncer aucune réforme
structurelle, de "ramener la Fifa où
elle doit être" et de donner à son
successeur "une Fifa plus forte".
Quatre jours plus
tard, la Fédération internationale nage
toujours en eaux troubles. "La Fifa
continue à figurer en Une des journaux,
mais pour les pires raisons. « Jusqu'à
quand, M. Blatter ? », s'interrogeait
sur son compte twitter l'ancien Ballon
d'or Luis Figo, un temps candidat à la
présidence de la Fifa avant de se
retirer au profit du Prince jordanien
Ali.
LA MAIN DES USA ET
LA GEOPOLITIQUE DU SPORT
Fifa Nostra.
Sepp Blatter vient d'annoncer sa
démission de la présidence de la Fifa à
la suite des nombreux scandales
financiers et de corruption qui
éclaboussent l'institution. Blatter, 79
ans, en poste depuis 1998, a indiqué
qu'il convoquait « un congrès
extraordinaire où il remettra en jeu son
mandat et au cours duquel son successeur
sera élu ».
Derrière la
dimension incontestable du scandale et
de la corruption de la FIFA, et c’est
une erreur de Moscou de ne pas l’avoir
mesurée à sa pleine valeur dans cette
affaire et d’avoir tout ramené à la
politique pure, il y a une grande
opération américaine, à la fois
médiatique, politique et judiciaire,
liée aux intérêt de Washington qui
entend aussi attaquer la Russie et les
Brics dans le domaine de la
« Géopolitique du sport » et perturber,
voire empêcher la prochaine coupe du
monde de football en Russie en 2018.
Cette
sous-estimation, et la tendance
permanente chez les russes à
sous-estimer l'ennemi américain (erreur
commise aussi à Kiev en janvier-février
2014), qui genoux en terre ne s’avouent
jamais vaincu, a conduit à la démission
de Blatter quatre jours après sa
réélection et au succès provisoire de
l’opération pilotée par Washington.
Affaire à suivre, elle ne fait que
commencer !
LM
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