EODE-TV
Négociation sur le nucléaire iranien à
Vienne
Luc Michel
Photo:
D.R.
Mardi 25 novembre 2014
Les experts internationaux de EODE sur
les médias …
EODE-TV & IRIB/
Avec EODE Press Office/ 2014 11 24/
Analyse de Luc MICHEL,
Administrateur-général d’EODE :
Podcast sur le
Website d’EODE-TV
https://vimeo.com/112676103
Le commentaire de
la Radio :
« Entretien avec M. Luc Michel, grand
spécialiste de géopolitique:
Négociations nucléaires, à Vienne » …
Luc MICHEL analyse
le dossier du nucléaire iranien, et
comment se télescopent les agendas
divergents
américain, israélien et celui de
l’UE, de Paris et de Londres. Il
explique aussi comment derrière le
dossier iranien se profilent à la fois
ceux de la prolifération nucléaire
militaire et du défi nord-coréen, devenu
une puissance nucléaire. Sans oublier
l’ombre de la Bombe israélienne, le très
honteuse arme nucléaire sioniste …
# ALLER PLUS LOIN :
L’ANALYSE D’EODE
Après Washington,
Londres, Berlin et Paris ont confirmé
vendredi la venue à Vienne de leur
ministre des Affaires étrangères pour
une réunion dimanche sur le nucléaire
iranien, alors que les discussions
marathon avec Téhéran entament leur
dernière ligne droite. A l'invitation de
la chef de la diplomatie européenne
Catherine Ashton, les ministres John
Kerry (USA), William Hague (GB),
Frank-Walter Steinmeier (Allemagne) et
Laurent Fabius (France) veulent faire un
point sur l'avancée des discussions
censées prendre fin le 20 juillet, date
d'arrivée à échéance de l'accord
intérimaire conclu à Genève.
Pour le secrétaire d'Etat John Kerry,
qui arrivera dès samedi selon la
représentation américaine à Vienne
auprès des organisations
internationales, il s'agira d'aplanir
"les divergences importantes" qui
subsistent dans les négociations entre
les grandes puissances et l'Iran, a
indiqué jeudi la porte-parole Marie Harf.
John Kerry "évaluera le degré de volonté
de l'Iran de faire des gestes crédibles
et vérifiables qui pourraient accréditer
ses déclarations publiques quant à la
nature pacifique de son programme
nucléaire", a-t-elle ajouté. M. Kerry
s'entretiendra aussi avec son homologue
iranien Mohammad Javad Zarif.
Les négociations finales pour trouver un
accord sur le programme nucléaire de
l'Iran, soupçonné malgré ses dénégations
répétées de vouloir se doter de l'arme
atomique, ont débuté le 3 juillet à
Vienne. Le règlement de cet épineux
conflit de plus de 10 ans permettrait
une levée des sanctions qui étouffent
l'économie iranienne. Les deux parties
pourront d'un commun accord prolonger
leurs pourparlers.
Si les pays occidentaux du 5+1
(États-Unis, Grande-Bretagne, France et
Allemagne) envoient leur ministre,
Moscou sera représenté par son
ambassadeur à Vienne auprès des
organisations internationales Vladimir
Voronkov. Le chef de la diplomatie russe
Serguei "Lavrov accompagne le président
russe Vladimir Poutine lors de sa visite
en Amérique latine", a justifié le
diplomate, cité par l'agence Itar-Tass.
Le porte-parole du ministère des
Affaires étrangères chinois Qin Gang a
déclaré de son côté que Pékin serait
représenté, et ajouté ne pas avoir
"d'information spécifique concernant le
représentant chinois qui se rendra sur
place".
Comme prévu, les discussions de ces
derniers mois se sont avérées très
ardues.
Mardi, M. Fabius avait souligné
qu'"aucune des questions principales
n'était résolue", tandis que la Russie a
fait état jeudi de "signes manifestes de
progrès".
Vendredi, le
ministère français des Affaires
étrangères a souligné que le groupe des
5+1 était "uni" dans ses efforts pour
trouver un accord avec l'Iran et pour
aboutir à un texte "crédible, complet et
durable". En début de semaine, Laurent
Fabius avait évoqué des divergences
d'approche entre "une partie des 5+1" et
les Russes.
La capacité d'enrichissement d'uranium
et le nombre de centrifugeuses que
conserverait l'Iran après un accord est
l'un des points les plus délicats de la
discussion. L'enrichissement poussé à un
haut niveau de pureté peut servir à
fabriquer l'arme atomique, à un faible
niveau, il sert à alimenter les
centrales nucléaires pour produire de
l'électricité.
Le guide suprême iranien Ali Khamenei,
qui a le dernier mot dans le dossier
nucléaire, avait indiqué mardi dans un
discours vouloir accroître la capacité
d'enrichissement à un niveau industriel,
afin de pouvoir produire le combustible
nécessaire pour ses futures centrales
nucléaires. L’objectif est d'avoir 20
centrales.
Les grandes puissances veulent au
contraire une forte diminution. Un haut
diplomate américain a déclaré il y a une
semaine que les activités
d'enrichissement de l'Iran devraient
être réduites à "une fraction" de ce
qu'elles sont actuellement.
"C'est un signe positif que les
ministres des Affaires étrangères
aillent à Vienne avant la date limite"
du 20 juillet, estime Kelsey Davenport,
analyste chez Arms Control Association.
"Il est probable que leur présence
pourra introduire du mouvement" sur les
problèmes les plus importants comme la
capacité d'enrichissement. "Un
engagement direct dans les discussions
va aussi permettre aux ministres (...)
d'évaluer la faisabilité d'un accord
avant le 20 juillet", a indiqué
l'analyste à l'AFP et de déterminer si
une prolongation des discussions sera
nécessaire ou non.
Photo : La chef de
la diplomatie européenne Catherine
Ashton et le ministre des Affaires
étrangères iranien Javad Zarif à Vienne
le 19 mars 2014 , pour des discussions
sur le dossier nucléaire iranien.
Diffusé sur la Radio iranienne
IRIB
Lundi 24
novembre 2014
EODE-TV / EODE Press Office
EODE-TV sur Vimeo:
https://vimeo.com/eodetv
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