Gaza – CPI
Le
porte-parole du mouvement Hamas, Aymen Taha, a affirmé qu'on va
casser le blocus sioniste imposé contre la bande de Gaza par de
grandes activités populaires, mais
la nature de l'explosion populaire, ne sera connue qu'à son
moment et son endroit.
Lors d'un entretien de presse, Taha, a dit,
aujourd'hui dimanche 13/4, que le mouvement populaire n'est
pas une décision du mouvement Hamas, mais une Intifada populaire
comme la première Intifada d'Al-Aqsa lorsque le peuple
palestinien s'est révolté contre l'occupation.
Il a ajouté que cette Intifada serait dans la
bande de Gaza, la Cisjordanie et certains pays arabes car la
nation arabe et islamique est toujours vivante et n'accepterait
pas la mort d'un peuple frère à cause de l'occupation.
Taha a appelé le gouvernement égyptien à
ouvrir le passage frontalier de Rafah et presser contre la
présidence palestinienne qui refuse toujours son ouverture, en
disant : "nous affirmons que l'Égypte porte la responsabilité du
blocus car elle peut presser contre les côtés concernés pour
finir ce blocus".
Il a affirmé également que l'occupation n'est
pas sérieuse au sujet de la trêve, en renouvelant la position de
son mouvement qui accepte une trêve générale, réciproque et
simultanée, à condition de finir le blocus et arrêter toutes les
formes d'agressions sionistes contre le peuple palestinien.
Taha a poursuivi que son mouvement ne refuse
pas le retour des éléments de la sécurité de la présidence
palestinienne aux passages mais le problème principal est
l'occupation ainsi que la présidence palestinienne qui s'attache
à l'accord de 2005 qui permettent le retour de l'occupation
israélienne aux passages.
Le porte-parole du Hamas a souligné que
l'occupation renforce le blocus contre Gaza sous une couverture
internationale.