La Mairie de Montpellier perd son second
procès
contre BDS France Montpellier
Mercredi 3 juin 2020
UNE INSTRUMENTALISATION DE LA JUSTICE
À DES FINS POLITIQUES
En un quart d’heure
l’audition était « pliée ». La juge qui
avait déjà prononcé la relaxe lors du
premier procès de la Mairie contre
José-Luis a estimé, à juste titre, que
déjà trop de temps avait été perdu. Tout
en respectant scrupuleusement la
procédure elle a prononcé la relaxe :
« Tapage nocturne à 19h39 au mois de
juin à Montpellier, j’ai quand même
vérifié les horaires de lever et coucher
du soleil mais il faisait soleil. » Le
commissaire représentant le ministère
public n’a fait aucun commentaire ni
posé aucune question au prévenu ni aux
témoins, pressé lui aussi d’en finir. Le
prévenu et son avocat ont également
abrégé leur défense tant il était
évident que le tribunal avait conscience
de l’instrumentalisation de la justice à
des fins politique par la mairie de
Montpellier…
LE HARCELLEMENT
DE BDS FRANCE MONTPELLIER DOIT CESSER !
L’affaire n’en
coûtera pas moins de 1000€ environ pour
BDS France Montpellier et beaucoup de
temps perdu. Mais aussi un climat de
stress permanent bien entretenu par la
mairie de Montpellier qui depuis 2015
s’efforce – en vain ! – de chasser de la
Comédie les drapeaux palestiniens, les
panneaux d’informations, les diffusions
de tracts et les explications et
informations fournies par les
militant.e.s BDS à l’occasion des
nombreux stands. En effet malgré les
intimidations , les plaintes et PV, BDS
France Montpellier a maintenu les stands
jusqu’à ce que la police nationale, sur
ordre du préfet, démonte et emporte le 7
mars chapiteau et deux tables (qu’ils
refusent de rendre!). C’est le second
chapiteau mis hors service par la
police. D’où les nouvelles formes
d’intervention du comité pour maintenir
la visibilité de la Palestine sous
apartheid et sous pandémie pendant
l’état d’urgence pseudo sanitaire en
France.
LES PROCHAINES
ÉCHÉANCES SERONT UN TEST
3 contraventions
pour « bruit » ont été dressées par la
police municipale: 18 mai, 16 juin et 30
juin 2018. Nous avons refusé de payer
les deux premieres d’où les procès
intentés – et perdus – par la Mairie.
Après deux procès perdus, la Mairie va -t-elle
persévérer dans l’échec ou va t-elle
renoncer au troisième procès en cours de
procédure mais non encore annoncé ?
Le 16 mai dernier
lors de notre première action de
déconfinement place de la Comédie le
préfet a envoyé sa police distribuer 6
contraventions de 4ème catégorie (135 €)
aux militant.e.s BDS pour
« participation à une manifestation
interdite sur la voie publique ». Cette
verbalisation relève du même tribunal de
police que les précédents procès. Nous
allons contester le motif de la
verbalisation… la préfecture va t-elle
tirer les leçons des précédents procès
perdus ou foncer tête baissée dans le
rouge du drapeau palestinien ?
C’EST GRÂCE À
VOTRE SOLIDARITÉ ET VOTRE SOUTIEN QUE
NOUS CONTINUONS À PORTER LA PALESTINE
PLACE DE LA COMÉDIE (et ailleurs) !
Merci à vous tous
et vous toutes ! En 2015 pendant que la
police tentait d’embarquer le stand (et
à fini par casser l’armature), vous avez
versé plus de 300€ au moment même de
l’agression. Nous avons ainsi pu
racheter un chapiteau. Le 7 mars dernier
idem, pendant que la police démontait le
stand et malgré le barrage de la police
qui tentait d’isoler le stand, vous avez
versé 174€ en quelques minutes. Les
frais du premier procès ont été
entièrement couverts par la collecte et
la nouvelle collecte lancée le 21 mai
dernier pour les frais du second procès
a très bien démarré… Alors « on est là
! ».
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