Actualité
Déclaration du porte-parole de
l’Ambassade
de Chine en France au sujet des
mensonges
récemment apparus sur le Xinjiang
Jeudi 23 juillet 2020
Ces derniers temps, certains hommes
politiques américains, australiens et
britanniques et quelques soi-disant «
organisations de défense des droits de
l’homme » occidentaux ont lancé une
nouvelle campagne de calomnies contre le
Xinjiang de la Chine. Mus par des fins
politiques, ils ont fabriqué toute une
série de mensonges sensationnels qui ont
touché l’opinion publique et même induit
en erreur certains hommes politiques en
France. L’Ambassade de Chine en France
tient une fois de plus à rétablir la
vérité.
Certains accusent
le Xinjiang d’avoir créé des « camps
d’internement » ou « camps de
rééducation », dans lesquels « un
million de Ouïgours sont détenus ». Ce
mensonge est fabriqué de toute pièce et
propagé par Chinese Human Rights
Defenders, une organisation non
gouvernementale financée par
l’administration américaine qui, avec
rien de plus que des interviews de
seulement huit Ouïgours et une vague
estimation à l’appui, a tiré la
conclusion absurde que « parmi les 20
millions d’habitants du Xinjiang, 10%
sont détenus dans des camps de
rééducation ».
La réalité, c’est
que les centres d’enseignement et de
formation professionnels mis en place au
Xinjiang en vertu du droit, similaires
aux centres de déradicalisation en
France et dans d’autres pays, sont une
mesure utile de lutte antiterroriste et
de déradicalisation. Ces centres
observent strictement les principes
fondamentaux du respect et de la
protection des droits de l’homme
inscrits dans la Constitution et la loi
chinoises. La liberté personnelle des
stagiaires y est pleinement garantie.
Les centres sont gérés comme des
internats et les repas halal y sont
fournis. Ceux qui y suivent la formation
peuvent rentrer chez eux régulièrement
et demander des congés pour s’occuper
des affaires personnelles. Ils peuvent
utiliser les langues et les écritures de
leur propre ethnie. Les coutumes de tous
les groupes ethniques ainsi que la
liberté de croyance religieuse sont
pleinement respectées et protégées.
Grâce à l’apprentissage de la langue
commune du pays, des connaissances
juridiques et des techniques
professionnelles, les stagiaires qui
étaient influencés par des idées
extrémistes et qui avaient commis de
petites délinquances peuvent se
débarrasser des idées extrémistes,
acquérir des compétences et se
réintégrer dans la société. Cette mesure
a donné des résultats reconnus et
contribué à préserver la stabilité
sociale au Xinjiang et à défendre un
environnement sain du développement des
religions.
Certains accusent
le Xinjiang d’organiser « un travail
forcé d’envergure». Cette rumeur
mensongère provient d’Australian
Strategic Policy Institute (ASPI), une
organisation subventionnée depuis de
longues années par l’administration
américaine et les fabricants d’armes
américains. Le 1er mars dernier, l’ASPI
a concocté un prétendu rapport intitulé
« Uyghurs for sale » avec des histoires
montées de toute pièce, décrivant
calomnieusement l’initiative volontaire
des habitants démunis du sud du Xinjiang
qui vont à l’est du pays pour trouver
des emplois et avoir de meilleurs
revenus comme du « travail forcé ». Le
Congrès et le Département d’Etat
américains ont ensuite relayé ces
mensonges et rédigé des prétendus «
rapports », dans le but final de
s’ingérer dans les affaires intérieures
de la Chine, de perturber la stabilité
et le développement du Xinjiang et
d’opprimer les entreprises chinoises.
Sous prétexte des droits de l’homme, ils
cherchent à priver les habitants démunis
du Xinjiang de leur droit à l’emploi et
à une meilleure vie. Quelle
malveillance.
La réalité est que
le Xinjiang est une région à la
frontière nord-ouest de la Chine, où le
développement est relativement en retard
et de nombreux habitants vivent toujours
dans la pauvreté. Depuis les dernières
années, le gouvernement de la Région
autonome ouïgoure du Xinjiang applique
une stratégie de priorité à l’emploi et
mène une politique d’emploi proactive en
vue de régler le problème de la
pauvreté. Les travailleurs des
différentes ethnies au Xinjiang peuvent
choisir librement leurs métiers, sans la
moindre contrainte à la liberté
personnelle. Le gouvernement du Xinjiang
est très attaché à la protection des
droits et intérêts des travailleurs. La
discrimination sur base d’ethnie, de
sexe et de croyance religieuse n’est
point tolérée. Les travailleurs signent
des contrats de travail avec les
entreprises en vertu du droit,
bénéficient de la sécurité sociale -
assurances vieillesse, maladie, chômage,
accident de travail et maternité, et
gagnent des salaires non inférieurs au
salaire minimum.
Certains parlent de
« stérilisations forcées » au Xinjiang.
C’est une ânerie totale. Comme l’a
révélé le site d’information indépendant
américain The Grayzone, Adrian Zenz, un
soi-disant spécialiste allemand sur le
Xinjiang et auteur de ce mensonge, est
en fait membre d’une organisation
d’extrême droite soutenue par
l’administration américaine. Il est
aussi membre principal d’un groupe de
recherche sur les centres d’enseignement
et de formation professionnels au
Xinjiang mis en place et manipulé par le
renseignement américain. Adrian Zenz est
connu pour avoir l’habitude de fabriquer
des désinformations contre la Chine. Ses
discours mensongers se sont déjà
fracassés sur la réalité des faits il y
a longtemps.
Le gouvernement
chinois protège avec la même attention
les droits et intérêts légitimes des
populations de tous les groupes
ethniques en Chine. En réalité, depuis
de longues années, la politique
démographique chinoise penche en faveur
des minorités ethniques. De 1978 à 2018,
la population ouïgoure du Xinjiang est
passée de 5,55 millions à 11,68 millions
d’habitants, représentant environ 46,8%
de la population totale de la région.
Combien de pays dans le monde ont vu
leur population doubler en 40 ans ?
Certains accusent
la Chine de « détruire des mosquées au
Xinjiang ». C’est une pure fable. En
2018, la Grande Mosquée de Kargilik a
été identifiée comme bâtiment à risque
après une expertise technique. En
février 2019, le District de Kargilik a
rénové cette mosquée pour la protéger.
Elle a rouvert ses portes le mois
suivant. Quant à la Mosquée Id Kah de
Keriya, une mosquée vieille de 800 ans
située dans la préfecture de Hotan, non
seulement elle n’a jamais été détruite,
bien au contraire, elle a été classée
par le gouvernement central chinois sur
la liste des patrimoines nationaux
protégés. Les auteurs des fake news
étayaient leurs mensonges par des photos
de mosquées en mauvais état, mais ils ne
montreront jamais les photos de ces
mêmes mosquées après les travaux de
rénovation. Aujourd’hui, le Xinjiang
compte 24 400 mosquées, soit une mosquée
tous les 530 musulmans - plus de dix
fois de plus que le nombre total de
mosquées aux Etats-Unis.
Certains prétendent
qu’il y a une « surveillance massive de
la population du Xinjiang ». En réalité,
comme dans les autres régions chinoises,
le gouvernement du Xinjiang installe,
conformément à la loi, des caméras de
vidéosurveillance sur les routes
principales, dans les axes de transport
et d’autres lieux publics, dans le but
d’élever le niveau de gouvernance et de
prévenir et combattre plus efficacement
la criminalité. Ces dispositifs ne
visent aucune ethnie particulière. Elles
ont permis aux habitants de se sentir en
meilleure sécurité et obtenu le soutien
général de la population locale
multiethnique. Certains aux Etats-Unis
qualifient l’utilisation des moyens de
haute technologie au Xinjiang d’«
attentatoire aux droits de l’homme » et
s’en servent pour imposer des sanctions
aux entreprises chinoises, alors qu’il
est de notoriété publique que les
services de renseignement américains
surveillent le monde entier 24 heures
sur 24. C’est la pratique du double
critère et de la logique de bandit.
Il est à souligner
que durant les 20 années précédant
l’application des mesures préventives
antiterroristes et de déradicalisation
au Xinjiang, la région avait connu des
milliers d’attentats terroristes, avec
des centaines de victimes, des milliers
de blessés et des pertes économiques
inestimables. Tandis qu’aujourd’hui, le
Xinjiang n’a pas connu d’attentat depuis
plus de 40 mois, l’économie locale se
développe bien, la société est stable et
la population vit en paix. Pourtant, il
y a des gens qui ne veulent pas voir
cela. Ils brandissent les droits de
l’homme et la religion et fabriquent
sans cesse des mensonges absurdes à
l’extrême. Leur vrai dessein ?
Déstabiliser le Xinjiang et endiguer la
Chine. Aujourd’hui, ce n’est pas « des
preuves pour attester l’innocence de la
Chine » ou de l’envoi des « observateurs
indépendants » en Chine dont nous avons
le plus besoin, mais de savoir qui a
concocté toutes sortes de mensonges sur
le Xinjiang et comment ils ont été
concoctés, afin de percer la vérité au
grand jour et protéger les peuples du
monde des tromperies.
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