Université Al-Aqsa - gaza
La francophonie en Palestine
Les
étudiants du département de français de l'université Al-Aqsa
de Gaza en Palestine montrent leur amour de la langue française
à l'occasion de la journée mondiale de la Francophonie-20 mars- à
travers des articles et des témoignages
Ziad
Medoukh
Un
voyage inoubliable en France
Nariman
Ghanem: étudiante au département de français- Université
Al-Aqsa-Gaza
Le
7 mai 2006, j'avais la chance de voyager en France pour participer
avec mon professeur et quatre de mes amis du département
de français à une
rencontre francophone sur la paix, pour moi c'était très intéressent
et surtout que ma curiosité m'oblige toujours à découvrir et à
chercher des nouvelles expériences et savoir des nouvelles
informations. Et en France j'étais sûre que tout sera nouveau
pour moi ; la culture, les traditions, les habitudes, les rues,
les sites, les paysages, même les gens que je vais rencontrer là-bas.
Tout ça me rend plus motivée pour y aller.
Le
voyage était si fatiguant, après le départ de Gaza, on était
obligés à passer la
nuit en Egypte. Ensuite; on a pris l'avion à Paris, et en bus, on
est parti de Paris à Verdun; la ville où on va séjourner chez
des familles françaises.
Verdun;
c'est une ville historique qui a vécu la bataille de 1916 pendant
la première guerre mondiale .et à cette époque-là elle représentait
le symbole de la résistance nationale en France.
Moi,
ma famille d'accueil habite dans un petit village qui s'appelle
"Brocourt".C'est un village super et magnifique, j'étais
éblouie par la beauté
de la nature et des paysages que j'ai vue là-bas, c'était
vraiment différents.
Ma
famille d'accueil était très sympa, chez elle je me sens que je
suis un membre de cette famille qui était très généreuse et
qui m'a apprise beaucoup de choses sur la France, la cuisine française
et la culture française en générale.
Le
dernier jour, c'était notre rendez-vous dans "la ville des
lumières"; Paris …
Ce
jour-là je ne m'arrêtais pas à prendre des photos pour les
garder comme souvenir et les montrer à ma famille quand je
reviens. La tour Eiffel, le Louvre, les champs-Elysées, le sénat…des
beaux sites que j'ai rêvé un jour de les visiter.
En
fin, je voudrais dire que c'était une expérience extraordinaire
que je ne peux jamais l'oublier
.Et je conclus par la citation qui dit " mieux vaut avoir des
souvenirs que des regrets, donc voyagez !" .
Ce
que je pense du français
Hosni
Baroud: étudiant au département de français-Université
Al-Aqsa-Gaza
Au
début, je veux dire que les langues jouent un rôle très
important parce qu'il faut faciliter la communication entre les
peuples.
Personnellement,
je pense que la langue française est une fenêtre sur le monde,
une langue de la paix, de l'espoir et de l'amitié .Comme un
palestinien, j'ai choisi la langue française pour l'étudier
parce que je sens que je suis content quand je parle une
langue étrangère.
Et
Je n'oublie pas que le peuple français est l'ami de peuple
palestinien parce que la France a fait beaucoup d'efforts pour
nous aider, pour nous soutenir. En plus, on ne peut pas oublier
que monsieur le président Jacques Chirac était un ami pour notre
père Abou Ammar et on dit toujours Merci à la France et au
peuple français pour son rôle inoubliable et solidaire
avec les palestiniens.
Et
je pense qu'il y a beaucoup d'avantages pour la langue française
comme une langue étrangère. Premièrement le français est
une langue facile à apprendre, à comprendre mais également une
langue facile à utiliser dans tous les domaines
Et
comme un étudiant palestinien, j'espère voyager en France pour
pratiquer la langue et pour faire des relations avec des Français.
Mais la chose que je souhaite le plus
c'est l'existence de la langue française en Palestine et
surtout dans les écoles et les universités mais aussi dans
les médias palestiniens qui jouent un rôle important pour
transmettre la situation en Palestine pour tout le monde et
surtout pour le monde francophone.
A
la fin, Je pense qu'il y aura un bon avenir pour la langue française
en Palestine et que cette langue sera diffusée grâce aux efforts
de beaucoup de gens.
Et
pour cela, je respecte chaque personne qui travaille
pour réaliser cet objectif.
La
langue française
Hadeel
Toubail: étudiante au département de français-
Université Al-Aqsa-Gaza
Pour
moi, la langue française est la langue de l'amour et de la liberté.
Elle
est la langue la plus belle du monde .quand je
La
pratique je me sens comme un oiseau en liberté.
Je
m'intéresse beaucoup au monde francophone parce que je peux connaître
sa civilisation tout en apprenant cette langue.
J'ai
besoin de bien l'étudier afin de
bien montrer à tous nos attachements à la vie et à la paix ici
en Palestine.
Actuellement,
je suis étudiante de français en deuxième année, j'ai fait ce
choix car : premièrement, mon père m'a encouragé.
Deuxièmement,
j'ai pensé que cette langue m'aidera à bien expliquer
et développer les solutions
des
problèmes de notre société
Troisièmement
pour mieux connaître et découvrir le monde qui nous
entoure qu'il soit proche ou lointain.
Quand
je suis entrée au département de français je n'avais aucune idée
de ce que c'est la langue française mais avec la motivation et la
volonté j'ai fini par y être imprégnée.
Au
début, je trouvais qu'il n'était pas facile de s'exprimer en
français parce que j'aime cette langue et que je l'ai choisie par
conviction je me suis dite "vouloir c'est pouvoir"
Pour
moi, le français fait partie de ma vie.
Ce
que je pense du français
Ibrahim
Herbawi: étudiant au département de français-
Université
Al-Aqsa-Gaza
Au
début je ne peux pas décrire mes sentiments quand je parle des
langues étrangères et surtout quand je parle de la langue française
parce que ça me fait un grand plaisir quand je parle la langue
française.
La
langue française est une fenêtre pour contacter le monde, c'est
un moyen de se cultiver; grâce à cette langue je peux expliquer
la cause palestinienne devant les étrangers et surtout devant le
peuple français "notre ami", par le biais de cette
langue je peux connaître encore comment les européens réfléchissent.
La
langue française est la langue d'amour, d'amitié, d'espoir et de
la paix qu'on essaie de la réaliser ici en Palestine.
Comme
un palestinien je suis fier de parler plusieurs langues et surtout
la langue française et j'espère qu'un jour j'aurai la
chance de visiter la France en représentant la Palestine, et je
suis certain que le peuple palestinien aura le soutien du peuple
français qui est toujours avec nous et avec nos droits.
D'autre
côté c'est inoubliable ce que notre père spirituel Yasser
Arafat que Dieu le bénisse et monsieur Jaques Chirac étaient très
intimes et je ne peux pas oublier ce que La France a fait
pour Arafat avant et après sa mort.
Pour
moi je pense qu'un jour il y aura un bon avenir pour la langue
française en Palestine donc on doit essayer d'améliorer le
niveau de cette langue chez nous, et je suis certain que le peuple
palestinien qui est connu comme un peuple anglophone acceptera une
si belle langue comme le français; parce que le peuple
palestinien est assoiffé d'apprendre toujours.
Comme
un futur professeur je suis sûr qu'il y aura des
difficultés, mais je crois que le peuple palestinien est
motivé et celui qui a réussit à obliger les Israéliens à se
retirer de la bande de Gaza et avec la même volonté il n'y aura
pas de choses impossibles devant ce peuple.
Le
département de français
Marwa
Al- Sayed: étudiante au département de français-
université
Al-Aqsa-Gaza
D`abord,
je m`appelle Marwa EL-sayed, je suis étudiante de français
à l'université Al Aqsa à Gaza.
Pour
moi, je considère ce département comme ma seconde maison où je
peux chercher la connaissance moi et mes amis. Parce que, au département
de français il y a beaucoup de moyens qui nous aident à améliorer
notre langue.
Par
exemple on a le centre de ressources où on fait des activités,
on lit, on travaille sur internent, et on regarde les chaînes
francophones.
En
plus, mon département fait beaucoup d'activités pour encourager
les étudiants à participer et à pratiquer la langue française
comme les débats et les ateliers et moi je m'exprime et je
participe, surtout dans les sujets qui touchent notre vie
quotidienne ici en Palestine.
Egalement,
on invite des personnages francophones pour profiter de leurs expériences
et pour discuter de plusieurs
sujets avec eux.
En
plus, il y a dans notre département des bourses pour les étudiants
pour leurs donner la chance de voyager et de visiter
la France et connaître plus
d'informations sur la civilisation française.
Moi,
j'ai eu un voyage à Marseille pour participer à une
rencontre sur"la terre cultivée" mais avec la fermeture
du passage de Rafah le voyage est reporté.
Enfin, j`espère que mon département se développerait toujours
et que la situation va s'améliore
pour avoir la chance de voyager.
Les
contacts avec les francophones
Yousef
Kuhail
: Etudiant
au département de français
Université
Al-Aqsa-Gaza
D'abord,
comme étudiant au département de français, et j'apprends une
langue comme la langue française qui n'est pas beaucoup parlée
en Palestine, tout ça me demande beaucoup d'efforts, donc, j'ai
commencé à travailler dès le début sur les quatre compétences,
parce que j'avais une difficulté à l'expression et la compréhension
orale. J'ai fait beaucoup de relations avec des jeunes
francophones comme : des Algériens, des Français, pour améliorer
ma langue et avoir des informations sur les pays francophones, et
je suis en contact avec eux jusqu'à maintenant. Un jour, j'ai
trouvé un garçon qui m'a dit,"tu es vraiment
palestinien?"
Je
lui ai dit, oui, pourquoi pas ? je m'appelle Youssef ,et je suis
Palestinien ,il m'a dit ,moi j'aime bien les Palestiniens ,parce
qu'ils sont un peuple fier , après ça on est devenus des amis
parce qu'il est très gentil, il parle beaucoup de la Palestine ,
il m'a beaucoup aidé et il me donne beaucoup d'informations
sur la France et la vie en France,et je lui parle de la cause
palestinienne , la civilisation islamique et l'occupation israélienne
en Palestine,on a discuté ensemble .et on a décidé de parler
chaque jour pour discuter ensemble de sujets variés ,un jour il
m'a demandé de parler des villes palestiniennes , les universités
palestiniennes et l'enseignement de français en Palestine ,et de
ma vie universitaire,je lui ai dit :pour moi,je suis né en
Palestine au sud de la bande de Gaza à khan younis avec ma
famille au quartier Al Amal.
A
Khan younis, il y a soixante mille six cent soixante douze
personnes qui vivent dans ce camp, et je lui ai donné
plusieurs informations sur ma ville.
A
la fin, je veux dire que le contact avec les francophones
est très important pour échanger les informations et les
civilisations entre les jeunes francophones, et c'est un moyen
pour faciliter l'apprentissage de la langue française.
Une
rencontre inoubliable avec Ségolène Royal
Islam
Dhair: étudiant au département de français-
université
Al-Aqsa-Gaza
Ségolène
Royal est la candidate du parti socialiste français qui représente
la gauche en France pour les élections présidentielles
françaises, et si elle va gagner les élections; Ségolène
Royal sera la première présidente en France.
Grâce
à la coopération entre le consulat français à Jérusalem,
le Centre Culturel Français de Gaza; et le département de
français à l'université AL- Aqsa , ils ont envoyé une
invitation pour le département afin de participer à cette
rencontre .Le département a choisi une délégation qui se
composait de 5 étudiants et j'étais parmi les heureux qui
ont été choisis par le département pour assister à cette
rencontre .
J'étais
très content quand j'ai appris que je vais rencontrer Ségolène
Royal la candidate des élections présidentielles , nous sommes
allés au centre culturel français à Gaza pour la rencontrer et
on a attendu avec
patience son arrivée ,puis elle est venue avec une délégation
des hommes de plusieurs domaines, encore on a fait un débat
ensemble avec elle sur le rôle des jeunes dans la société parce
qu'elle s'intéresse aux jeunes , puis on a discuté avec
elle notre vie quotidienne à Gaza , nos rêves , nos besoins, et
les difficultés qui nous rencontrent ainsi que
l'enseignement en Palestine après tout ça j'avais l'honneur
d'offrir un cadeau symbolique qui
se composait d'un tableau de l'université puis j'ai pris des
photos avec elle
C'était
vraiment une rencontre inoubliable avec Ségolène Royal.
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