ARIEL SHARON APPELLE LES PALESTINIENS À
PROUVER LEUR DÉSIR DE PAIX EN LUTTANT CONTRE LE TERRORISME
New York, Sep 15 2005 5:00PM
Le Premier ministre d'Israël a affirmé aujourd'hui, dans son
discours à l'Assemblée générale, que c'était maintenant
« au tour des Palestiniens de prouver leur désir de paix »
en luttant contre le terrorisme, après avoir expliqué le
poids des concessions faites par son pays pour le retrait de
Gaza.
« J'arrive de Jérusalem, capitale du peuple juif
depuis plus de 3 000 ans, et capitale éternelle et
indivisible de l'Etat d'Israël », a <"http://www.un.org/webcast/summit2005/statements15/isr050915eng.pdf">déclaré
aujourd'hui Ariel Sharon, Premier ministre d'Israël, à
l'Assemblée générale, dans le cadre du sommet mondial 2005.
<" http://www.un.org/webcast/summit2005/statements.html
"><img src="/News/dh/latest/media/video.gif"
width="10" height="10"
border="0"> <font color="red"
size="1" face="Verdana"><strong>.
Retransmission sur la page consacrée au Sommet 2005</strong></font><font
size="1" face="Arial">[]</font>
Rappelant que la terre d'Israël était précieuse au peuple
juif « par-dessus tout », et que « l'abandon de toute
partie de l'héritage de nos ancêtres » était « aussi
difficile que « d'ouvrir la mer Rouge », Ariel Sharon a
expliqué qu'il souhaitait expliquer « l'immensité de la
douleur » « face à la nécessité de reconnaître que nous
devons faire des concessions pour la paix entre nous et nos
voisins Palestiniens ».
« Le droit du peuple juif à la terre d'Israël ne signifie
pas l'ignorance des droits d'autres personnes à la terre. Les
Palestiniens seront toujours nos voisins. Nous les respectons
et n'avons pas d'aspiration à les gouverner. Ils ont aussi le
droit à la liberté et à la souveraineté nationale dans
leur propre Etat », a-t-il déclaré.
Rappelant que cette semaine le dernier soldat israélien avait
quitté la bande de Gaza, il a estimé que « l'Etat d'Israël
avait prouvé qu'il était prêt à faire des concessions
douloureuses afin de régler le conflit avec les Palestiniens
».
« La décision du désengagement a été très difficile pour
moi et elle implique un lourd prix personnel », a déclaré
Ariel Sharon, qui a souligné que la société israélienne
connaissait à cet égard de profondes divisions.
« A présent, c'est au tour des Palestiniens de prouver leur
désir de paix. La fin du contrôle israélien sur Gaza permet
aux Palestiniens, s'ils le désirent, de développer leur
économie et de construire une société pacifique,
développée, libre, respectueuse de l'état de droit,
transparente et démocratique », a estimé le Premier
ministre israélien qui a estimé que le « test » serait
maintenant pour les dirigeants palestiniens de « mettre fin
au terrorisme et à ses infrastructures, d'éliminer le
régime anarchique des gangs, et de mettre fin à l'incitation
à la haine et à l'endoctrinement contre Israël et les Juifs
».
« Tant que ce ne sera pas fait, Israël saura se défendre
des horreurs du terrorisme », a affirmé le Premier ministre
qui a justifié la construction du mur de sécurité comme «
vitalement indispensable ».
« Je suis de ceux qui pensent qu'il est possible de parvenir
à un compromis équitable et à une coexistence pacifique
entre Juifs et Arabes. Toutefois, je dois souligner qu'il n'y
aura pas de compromis sur le droit d'Israël à exister en
temps qu'Etat juif, à l'intérieur de frontières capables de
le protéger, à l'abri des menaces et de la terreur », a
souligné Ariel Sharon.
Le Premier ministre a par ailleurs exprimé l'espoir que les
réformes de l'ONU à l'occasion de son soixantième
anniversaire conduiraient à un « changement fondamental et
à l'amélioration de l'approche » à l'égard de son pays.
« Le peuple juif a bonne mémoire », a-t-il déclaré,
rappelant qu'il se souvenait « du vote de l'Assemblée
générale de l'ONU du 29 novembre 1947 [<"http://daccessdds.un.org/doc/RESOLUTION/GEN/NR0/038/88/IMG/NR003888.pdf?
OpenElement">résolution 181 (II)]», qui a
marqué la reconnaissance du droit du peuple juif « à la
renaissance nationale sur son territoire ancestral », mais
aussi des « dizaines de décisions dures et injustes »
adoptées par les Nations Unies au cours des ans.
« Nous savons que même aujourd'hui, les dirigeants d'un pays
dont les représentants sont assis dans cette salle appellent
à l'élimination d'Israël de la face de la terre sans
provoquer de réaction », a-t-il déclaré en référence
détournée à l'Iran, rappelant que « les tentatives de ce
pays pour se doter d'armes nucléaires devrait troubler le
sommeil de quiconque désire la paix et la stabilité au
Moyen-Orient et dans le monde entier ».
« La combinaison d'un fondamentalisme trouble et du soutien
aux organisations terroristes constitue une grave menace
contre laquelle tous les membres des Nations Unies doivent
s'élever », a conclu Ariel Sharon.
Hier, le ministre des Affaires étrangères israélien, Silvan
Shalom, s'était félicité de sa rencontre avec ses
homologues du Pakistan, estimant qu'il était important
d'ouvrir des relations diplomatiques avec « le deuxième pays
musulman du monde ».
Pervez Mousharaf, Premier ministre du Pakistan, a expliqué
aujourd'hui lors d'une <" http://webcast.un.org/ramgen/pressconference/pc050915pm2.rm
">conférence de presse à l'ONU que le retrait
israélien de Gaza avait constitué une avancée importante.
Il a confirmé avoir été invité à prendre bientôt la
parole devant le Congrès juif mondial. Il avait hier
expliqué, après avoir présenté une stratégie nationale
contre le terrorisme et l'incitation au terrorisme, comment il
avait été appelé à serrer la main d'Ariel Sharon à l'ONU
(voir notre <" http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=11047&Cr=terrorisme&Cr1=sommet
">dépêche du 14 septembre 2005).
Interrogé sur les prochaines étapes, il a rappelé que ces
initiatives étaient déjà « sans précédent » et qu'il
fallait « apprendre à marcher avant de courir ».
Dans une <" http://www.un.org/Docs/journal/asp/ws.asp?m=S/RES/1624
(2005)">résolution adoptée hier à l'unanimité de
ses membres réunis pour la troisième fois seulement de son
histoire, au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement, le
Conseil de sécurité a condamné « avec la plus grande
fermeté tous les actes de terrorisme, quels qu'en soient les
motifs, où qu'ils soient commis et quels qu'en soient les
auteurs » ainsi que l'incitation à commettre des actes
terroristes (voir notre <" http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=11043&Cr=sommet&Cr1=conseil
">dépêche du 14 décembre 2005).
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