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KOFI ANNAN SOUHAITE VOIR LE CADRE POLITIQUE SUR LE MOYEN-ORIENT CONSACRÉ DANS UNE RÉSOLUTION
New York, Aug  2 2006  3:00PM

Alors que se poursuivent à New York les consultations sur le mandat d'une éventuelle force internationale au Sud-Liban, le Secrétaire général a réitéré hier son appel à une position unie du Conseil de sécurité et à ce qu'il consacre dans une résolution le cadre politique pour sortir de la crise.
Le Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a répété hier, lors de ses consultations avec les membres du Conseil de sécurité, son appel à ce qu'ils adoptent une position unie sur la façon de parvenir à une cessation des hostilités, a dit aujourd'hui la porte-parole adjointe du Secrétaire général, Marie Okabe, lors de son point de presse quotidien, au siège de l'ONU, à New York. 
Cette cessation des hostilités doit être suivie « d'un cessez-le-feu à long terme, de la mise en oeuvre d'un cadre politique qui permettrait de régler le problème une fois pour toutes » et accompagnée du déploiement d'une « force internationale dans le sud du pays, qui aiderait le gouvernement libanais à étendre son autorité sur tout son territoire », a ajouté Kofi Annan, qui s'exprimait lors d'une interview avec une chaîne satellite arabe.
Kofi Annan a dit que les membres du Conseil « étaient conscients de l'urgence » de la situation. Il a aussi prévenu que « si des mesures n'étaient pas prises d'urgence, les combats pourraient connaître une escalade et s'étendre à la région ».
Le Secrétaire général a estimé que les grandes lignes d'un cadre politique pourraient émerger dans les prochains jours. « Mais, a-t-il précisé, le Conseil devra le raffermir et il devra être consacré dans une résolution ».
Kofi Annan a par ailleurs réitéré sa préoccupation à l'égard des victimes civiles.
« Dans ce conflit, ce sont les civils qui paient le prix : les femmes, les enfants et les civils non armés », a-t-il affirmé.
Interrogé par ailleurs sur la réaction du Conseil de sécurité après le bombardement israélien sur Qana, le Secrétaire général a estimé que la <"http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=12706&Cr=&Cr1=">déclaration du Conseil avait été moins ferme que ce qu'il aurait souhaité, ajoutant que « la vaste majorité des membres du Conseil aurait souhaité des termes plus fort ».
Lors de son point de presse quotidien sur la crise au Moyen-Orient et l'action des Nations Unies, Ahmad Fawzi, directeur de la Division de l'information et des médias du Département de l'information, est revenu sur la distinction entre la cessation des hostilités et le cessez-le-feu.
La cessation des hostilités est l'arrêt de fait des tirs et bombardements. Le cessez-le-feu est un accord négocié pour mettre fin au conflit, a-t-il expliqué, ajoutant que la cessation des hostilités demandée par le Secrétaire général serait accompagnée de la présence sur le terrain d'une force de stabilisation et devrait conduire à un cessez-le-feu. « Dans l'intervalle, il sera attendu des parties qu'elles ne reprennent pas les combats », a-t-il dit.
Rappelant que le Secrétaire général avait aussi salué la déclaration de l'Union européenne, Ahmad Fawzi a noté qu'il existait maintenant un « front uni » de l'Union européenne pour condamner les attaques à la roquette du Hezbollah, les bombardements israéliens visant des civils et demandant la cessation des hostilités.
Ahmad Fawzi a par ailleurs annoncé un nouveau report de la réunion des pays contributeurs de troupe sur une éventuelle force internationale au Sud-Liban (<" http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=12716&Cr=annan&Cr1=moyen ">dépêche du 1.08.06), expliquant que certains pays souhaitaient que le mandat de la force soit défini avant d'aborder la question de la participation.
« D'autres pays ont indiqué qu'ils n'étaient pas prêt à fournir des troupes à cette force, notamment les Etats-Unis, l'Allemagne et le Royaume-Uni, parce qu'ils sont déjà présents ailleurs. La France a pour sa part indiqué qu'elle était prête à fournir des troupes à et diriger la force », a-t-il noté.
« A l'heure où nous parlons, les Etats Membres sont en consultations sur la forme de cette force : casques bleus ou force internationale. Ce débat doit avoir lieu avec l'accord des parties, le gouvernement libanais et le gouvernement israélien », a-t-il souligné. 
 2006-08-02 00:00:00.000

Source : Centre de nouvelles ONU
http://www.un.org/french/newscentre/

 

 

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