Rapport
La 70ème commémoration de l’inoubliable
massacre de Deir Yassin
CPI
Photo :
CPI
Jeudi 19 avril 2018
Ramallah – CPI
Nous vivons ces
jours-ci la 70ème commémoration du
massacre de Deir Yassine. Ce massacre
fut perpétré le 9 avril 1948, dans le
village de Deir Yassine, par les groupes
sionistes d’Aragon et Shterne. C’est un
événement que les Palestiniens ne sont
pas prêts d’oublier, surtout ces
millions de réfugiés répandus partout
dans le monde. Cet affreux crime
inoubliable laissa des centaines de
victimes parmi non seulement les hommes,
mais surtout parmi les personnes âgées,
les femmes et les enfants. L’encyclopédie
palestinienne en donne certains détails,
les personnes ayant vécu l’histoire en
donnent d’autres. Ils racontent comment
les bandits sionistes attaquèrent le
village de Deir Yassine, vers la ville
occupée d’al-Quds, à trois heures du
matin, devancés par un véhicule blindé.
Les attaquants ne s’attendaient pas au
feu des villageois qui s’étaient
préparés pour défendre leur village. Les
agresseurs sionistes y laissèrent 4 des
leurs et 32 blessés. Ils demandèrent
alors l’aide de la direction de Haganah.
Ainsi, ils purent récupérer leurs
blessés. Puis ils ouvrirent le feu sur
les villageois sans faire aucune
distinction, tuant 350 hommes et femmes,
enfants et personnes âgées.
Un déplacement
forcé
Ceux qui sortirent
vivants du massacre pensent fermement
que le massacre et son timing furent
étudiés et préparés à l’avance. Le
massacre aida en fait les sionistes à
pousser les Palestiniens vers l’exil de
façon accélérée, profitant la passivité
des médias arabes.
Le massacre fut
perpétré deux semaines seulement après
la signature d’un accord de paix entre
les villageois et les présidents des
colonies sionistes voisines.
Le massacre de Deir
Yassine ne pourra jamais quitter
l’esprit des Palestiniens. Ce sont des
souvenirs douloureux. Aujourd’hui, la
scène se répète, les occupants sionistes
tuent des dizaines de Palestiniens sur
les frontières de la bande de Gaza, dit
le réfugié Nasser Rejab, habitant du
camp de Balatta, à l’est de Naplouse.
Et le réfugié Ahmed
Mostapha, du camp de Tulkarem, dit au
correspondant de notre Centre
Palestinien d’Information qu’une
occupation basée sur le terrorisme ne
dure jamais, comme dans le cas du sud du
Liban et dans la bande de Gaza.
Le réfugié Hassan
Abou Jom’a, du camp d’al-Jalzoun, vers
la ville de Ramallah, est sur la même
longueur d’onde. Il n’est pas prêt
d’oublier les images affreuses
incroyables du massacre de Deir Yassine.
Ce massacre laissa des centaines de
victimes parmi les hommes et les femmes,
les personnes âgées. Même les femmes
enceintes virent leurs ventres ouverts
par ces bandits sionistes, le terroriste
Menahem Begin en tête. Et de nos jours,
le monde entier regarde les crimes
sionistes contre la bande de Gaza, sans
bouger le petit doigt.
Résumons enfin que
la 70ème commémoration du massacre de
Deir Yassine arrive au moment où la
région, toute la région, est en
désordre, au moment où les massacres se
répètent sur les frontières de la bande
de Gaza, pour interdire les « grandes
marches du retour ».
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