Rapport
L’Intifada d’Al-Quds : un arsenal
gigantesque sioniste contre les
protestants !
CPI
Photo:
CPI
Mardi 9 décembre 2015
Cisjordanie – CPI
Balles réelles, balles en caoutchouc,
bombes lacrymogènes, bombes
assourdissantes, liquides chimiques, la
liste des moyens de répression utilisés
contre le peuple palestinien et contre
son Intifada est trop longue, sans
parler de ces armes que les occupants
sionistes continuent à développer pour
faire plus de mal.
Les occupants sionistes ont recours à
cet arsenal pour réprimer les civils
palestiniens qui sortent manifester
contre les crimes sionistes, des civils
aux poitrines nues. Ces civils ont donné
plus de cent dix martyrs et des
centaines de blessés.
Des armes meurtrières
Les forces sionistes d'occupation ont
utilisé, remarquent des observateurs,
depuis le début de l’actuelle Intifada
d’Al-Quds, plusieurs sortes d’armes pour
terroriser les Palestiniens, des plus
meurtrières.
Des armes meurtrières, mais sous des
noms légers, dit le chercheur Tareq
Al-Hadj.
A titre d’exemple, dit-il à notre
Centre Palestinien d’Information (CPI),
la balle dite en caoutchouc ne tue, si
elle touche les membres supérieurs et
inférieurs. En revanche, les soldats
sionistes tuent avec, en visant la tête.
De même, les eaux usées, utilisées
pour disperser les manifestants, se
transforme en autre chose qu’un simple
liquide puant, lorsqu’on y ajoute des
produits chimiques.
Dr. Bassem Ar-Rimawi est le directeur
du département d’urgence du ministère
palestinien de la santé. Il confirme que
les forces sionistes d'occupation ne
cessent pas de développer leurs armes
pour qu’elles deviennent encore plus
meurtrières. La nature des blessures qui
arrivent à son service en sont les
meilleurs témoins.
Ar-Rimawi prend l’exemple d’une balle
qui se fragmentera et causera souvent la
mort. Les occupants sionistes avait
développé cette balle et l’ont utilisée
dans les affrontements actuels à une
grande échelle.
L’organisation juridique israélienne
B’Tselem a publié une liste de toutes
ces armes et ces munitions utilisées par
les forces sionistes d'occupation durant
les affrontements.
Différentes armes
Le gaz lacrymogène, par exemple,
cause une brûlure très intense aux yeux
et affecte le système respiratoire.
Cette arme est l’arme la plus utilisée.
Ce produit charge plusieurs sortes de
bombes fabriquées en caoutchouc
(appelées 400). Cette bombe est lancée
par un mortier. Il y a aussi une autre
bombe en aluminium, appelée « missile de
gaz » et tirée par un lanceur d’obus.
Et dans la ville occupée d’Al-Quds,
les forces sionistes d'occupation
lancent une sorte de bombe qui se
fragmente en trois sous-bombes.
Par ailleurs, les forces sionistes
d'occupation possèdent un appareil qui
tire des salves successives de bombes
afin de diffuser le gaz asphyxiant dans
une zone des plus larges possibles.
Puis, il y a la bombe assourdissante,
fabriquée aux Etats-Unis. Elle est la
plus utilisée, en plus du gaz
lacrymogène. Son explosion cause un
bruit fort, une lumière forte, une forte
perturbation. Son but est de semer une
grande terreur parmi les manifestants.
S’il touche le corps directement, il
cause des blessures graves, surtout au
niveau de la tête.
Et quant à la balle métallique
recouverte de caoutchouc, les forces
sionistes d'occupation en tirent deux
sortes. Elle est fabriquée dans les
manufactures militaires israéliennes.
Et pour ce qui est du liquide puant
utilisé par la police de l’occupation
sioniste, pour mater les manifestations,
son odeur oblige toute personne à
quitter la zone.
Les effets négatifs de ce liquide
sont énormes. Directement ou
indirectement, il pollue la terre, la
plante et l’animal, à cause surtout de
ces produits chimiques ajoutés.
Finalement, la balle réelle reste
l’arme la plus dangereuse. Les occupants
sionistes ne s’en privent pas. Ils
l’utilisent contre les manifestants,
jusqu’à viser leurs têtes pour en tuer
un maximum.
Le dossier soulèvement octobre 2015
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