Rapport
Les pacifiques « grandes marches du
retour »
sèment la terreur chez les
occupants !
CPI
Photo :
CPI
Mercredi 9 mai 2018
Gaza – CPI
L’Etat d’occupation
vit un état d’hésitation et de
frustration, face à l’audace des jeunes
palestiniens, surtout pendant et après
le cinquième vendredi appelé « Le
Vendredi des jeunes révoltés ». Ces
jeunes avaient pu pour la première fois
dépasser la clôture frontalière. Les
occupants essaient alors d’alléger le
choc que ces marches font auprès du
public israélien. Ils ne voudraient pas
décevoir ce public qui considère son
armée comme étant sa dernière ligne de
défense. Le public israélien
a remarqué l’audace des jeunes
Palestiniens et les jeeps militaires
israéliens qui les fuient et se cachent
derrière les tas de sable. La réplique
de cette audace a été des bombardements
sur plusieurs sites de la résistance,
dans tous les départements de la bande
de Gaza, une façon de montrer les
muscles.
Extrême frustration
!
Saleh an-No’ami,
expert de l’affaire sioniste, confirme
que le bombardement de quelques sites du
mouvement du Hamas reflète une extrême
frustration israélienne face à
l’héroïsme des participants des «
grandes marches du retour ».
Face à cet échec
israélien, les occupants sionistes
essaient d’exposer ses muscles, confirme
Saleh, en parlant au correspondant de
notre Centre Palestinien d’Information.
"Israël" voudrait stopper ces marches,
par tous les moyens.
La réponse à toute
escalade israélienne serait, dit-il,
d’intensifier les « grandes marches du
retour », une façon d’épuiser l’ennemi.
Cet ennemi a échoué jusqu’alors à
contenir le développement de ce
mouvement.
Sonnette d’alarme
L’analyste Aymen ar-Rofati
remarque que la « marche du retour »
continue à se développer et à tirer la
sonnette d’alarme chez les occupants
sionistes, surtout à l’approche du jour
de la commémoration de la Nakba (la
catastrophe de 1948), le 15 mai
prochain.
Même les avions en
papier utilisés par les jeunes pendant
la marche du « Vendredi des jeunes
révoltés » ont épuisé et inquiété les
occupants sionistes. Ces occupants
commencent à avoir une vraie inquiétude
du jour J, le 15 mai. Pour cette raison,
ils voudraient pousser la situation vers
une escalade militaire, sur les
frontières, pour anéantir toute démarche
pacifique.
Le jour de terreur
L’expert en
affaires militaires Rami Abou Zobayda
pense aussi que les occupants voudraient
dévier la situation vers des
confrontations militaires, une tentative
supplémentaire pour pratiquer des
pressions sur le mouvement du Hamas,
avant l’arrivée du jour J. Ce jour du 15
mai serait le plus dangereux depuis la
guerre de 1967.
Les occupants
voudraient imposer une atmosphère de
guerre, afin de cacher leur mauvaise
image de tueurs d’enfants et de
manifestants pacifiques non armés.
Les jeunes révoltés
ont pu élargir leurs actions et aller
jusqu’à couper le fil frontalier et
entrer dans les territoires palestiniens
occupés en 1948. Tout cela a perturbé
l’ennemi sioniste, croit Abou Zobayda.
Il n’arrive pas à trouver comment
traiter ces pacifiques « grandes marches
du retour ». Ils ne font finalement que
tout essayer, même des actions
militaires.
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