Rapport
Les
occupants sionistes mettent la main
sur
le tourisme de la ville d’al-Quds
CPI
Photo :
CPI
Mardi 8 mai 2018
Al-Quds occupée
(Jérusalem) – CPI
Les autorités de
l’occupation sioniste essaient de
dévorer toutes les parties de la sainte
ville d’al-à, elles ont mis la
main sur un bon nombre de ses sites
touristiques dont les clôtures de la
ville et sa tour, le musée palestinien,
la caverne de Salomon, des tunnels, des
canaux d’eau, entre autres. C’est une
vraie guerre sioniste contre l’histoire
et la civilisation palestiniennes. Discrimination
touristique
Les occupants
sionistes refusent de donner des
autorisations aux Palestiniens pour
construire de nouveaux hôtels ou pour
restaurer ceux déjà existants. Ils sont
très généreux cependant avec les
secteurs sionistes du tourisme, avec des
autorisations, des crédits de longue
durée et des exonérations d’impôts !
Raïd Sa’ada,
président du Rassemblement touristique
palestinien de la ville d’al-Quds,
remarque qu’"Israël" met la main sur le
tourisme de la ville. Cette ville
constitue le cœur du tourisme
palestinien ; c’est pour cette raison
que les occupants sionistes essaient par
tous les moyens de couper l’herbe sous
le pied de l’économie palestinienne. Ils
y appliquent une politique destinée à
marginaliser cette économie, à chasser
les Palestiniens de la ville, à
remplacer la capitale palestinienne par
une autre sioniste, à contrôler l’ancien
bourg.
Les hôtels
Les occupants
sionistes font tout pour que l’ancien
bourg perde sa qualité palestinienne. Il
n’y reste qu’une vingtaine d’hôtels sur
un total de quarante. Cette baisse est
une preuve évidente de cette politique.
La baisse du nombre de guides
touristiques palestiniens en est une
autre. Actuellement, il y a sept mille
guides israéliens contre seulement deux
cent cinquante guides palestiniens. Les
hôtels sionistes construits, ces
dernières années, sur la ligne séparant
les deux parties, rivalisent avec ceux
des Palestiniens de manière vitale.
Affronter les plans
sionistes
Les Palestiniens
ont plusieurs choix pour faire face à
ces projets sionistes. La constitution
d’une institution ayant la mission
d’activer le tourisme palestinien dans
la ville. Améliorer les services, afin
d’améliorer sa réputation. Faire de
bonnes réclames, servant le tourisme
palestinien, conseille Sa’ada.
Pour sa part, Hanna
Issa, secrétaire général du comité
islamo-chrétien pour soutenir la ville
d’al-Quds, pense que l’occupation est le
premier obstacle devant l’amélioration
du secteur touristique de la ville d’al-Quds
et de tous les territoires palestiniens
occupés.
En fait, avant
l’occupation de la ville en 1967, les
touristes venaient de l’intérieur et de
l’extérieur pour visiter plus de sept
cents sites touristiques. Mais les
occupants sionistes ont tout changé,
avec leurs points de rassemblements
résidentiels coloniaux, avec leurs murs
en ciment, avec leurs vols, avec leur
falsification de l’Histoire.
L’Accord d’Oslo, en
1993, a poussé la question de la ville
d’al-Quds vers les dernières
négociations de « paix ». Les occupants
sionistes ont profité de ce report pour
isoler la ville sainte, souligne Issa.
Cet isolement a causé la fermeture de 37
magasins palestiniens et la baisse du
pouvoir d’achat de plus de 50%.
Interminables sont
finalement les souffrances du secteur du
tourisme dans la ville d’al-Quds.
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