Rapport
14ème commémoration du départ de
Janajira,
l’homme qui avait transformé
en enfer la vie des colons
CPI
Photo :
CPI
Vendredi 1er juin 2018
Cisjordanie – CPI
Nous vivons ces
jours-ci la quatorzième commémoration du
départ du chef Imad Mohammed Hafid
Janajira, membre des brigades d’al-Qassam,
32 ans, du village de Talouza, au nord
de la ville de Naplouse. Il a été
assassiné par une force spéciale
sioniste, cachée dans les bois, autour
du village de Talouza. Le martyr Imad
Mohammed Hafid Janajira est né en 1972,
dans son village de Talouza, au nord de
la ville de Naplouse, dans une famille
connue pour sa bonne conduite, entre
huit frères et cinq sœurs.
Notre martyr était
bien connu pour son sérieux, son
calme... Il a fait toutes ses études
dans son village. Il n’a pu aller à
l’université pour des raisons
financières. Il avait préféré travailler
et aider sa grande famille.
Travailler au
service de sa famille ne l’empêchait pas
de travailler au service de la mosquée
de son village. Dans sa petite jeunesse,
son petit âge de quinze ans ne
l’empêchait pas d’être un participant
très actif dans les activités de la
Première Intifada.
En 1992, le martyr
Imad s’est marié avec une fille de la
région de Wad al-Bathan et a eu l’enfant
Mohammed.
Un militant actif
Le martyr Imad
Janijira fait partie de la première
génération de membres des brigades d’al-Qassam.
Il a été mobilisé par le grand chef
Mahmoud Abou Hanoud. A quinze ans, il
utilisait l’arme avec grande habileté.
Il a aussi montré une grande habileté
dans la fabrication d’explosifs. Il les
utilisait pour transformer en véritable
enfer les routes déviatrices empruntées
par les colons occupants. Ces occupants
l’accusent d’être derrière deux
opérations martyres.
Pour des raisons de
sécurité, le martyr évitait les moyens
de communication et le transport public.
Pour ces raisons et malgré tous les yeux
des espions, il a pu échapper à sept
tentatives d’assassinat.
Néanmoins, après
quatre années de poursuites acharnées,
le 6 mai 2004, il est allé voir sa
famille pour faire ses adieux ; il avait
le sentiment qu’il allait bientôt être
pris.
Le moment du
martyre
Au début de
l’après-midi du jour J, les forces de
l’occupation sioniste s’étaient
hermétiquement rassemblées sur les
montagnes de Talouza et ont imposé un
couvre-feu sur le village. Après une
demi-heure, elles ont annoncé la levée
du couvre-feu et leur retrait. Mais dès
que le martyr Imad a quitté la maison et
s’est un peu éloigné, les dizaines de
forces spéciales sionistes cachées dans
les brousses du village l’ont bombardé
avec une bombe anti-personnel, avant
qu’il puisse ouvrir le feu. Il est tombé
en martyre, sur-le-champ.
Les soldats de
l'occupation sioniste ont mis son corps
vers sa maison et ont demandé à son
fils, le petit Mohammed, de
l’identifier. Le petit a reconnu son
père de façon courageuse, un courage qui
a étonné tout le monde dont les
officiers sionistes.
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