Livre
Le Qui ça Errant, déjà ?? (III)
Une étude de la politique juive
identitaire
Gilad Atzmon

Zero Books,
2011-11-16
202 pages
ISBN 978-1-84694-875-6
Adaptation en
français : Marcel Charbonnier

Chapitre 2 – Krach financier ou attaque
sioniste ?
Revenons
en 1992 : le Secrétaire d’Etat américain
à
la Défense Dick Cheney
vient de charger Paul Wolfowitz
(sous-secrétaire pour la politique de la
défense, à l’époque) et son adjoint
Lewis « Scooter » Libby de préparer le
Plan pour
la Défense américaine (Defense
planning Guidance – DFG) pour les années
fiscales allant de 1994 à 1999. Ce
document, qui reçut par la suite le nom
de « doctrine Wolfowitz » fit rapidement
l’objet de fuites par le quotidien New
York Times, et il souleva de très vives
critiques.
Ce
document étonnant exposait une stratégie
consistant à fusionner les intérêts
américains et les intérêts mondiaux
sionistes dans une même praxis. Tout
cela se passait à la veille de
l’effondrement de l’Union soviétique,
l’Amérique commençant à devenir la
superpuissance unique.
« Notre
objectif premier », écrivait Wolfowitz,
« est d’empêcher que n’émerge un nouveau
rival soit sur le territoire de
l’ex-URSS, soit ailleurs, qui soit
susceptible de représenter une menace du
même ordre que constituait jadis l’Union
soviétique » (15).
Wolfowitz,
dont on sait à quel point il clamait
croire en la « liberté » et à liberté
des marchés affirme que l’Amérique ne
doit laisser personne remettre en
question sa primauté sur les marchés et
dans le nouvel ordre mondial.
« Les
Etats-Unis doivent faire montre du
leadership indispensable pour établir et
pérenniser un nouvel ordre mondial qui
soit à même de convaincre des
compétiteurs potentiels qu’ils n’ont pas
besoin d’aspirer à jouer un rôle plus
important ni à rechercher une posture
plus agressive afin de protéger leurs
intérêts légitimes »
En 1992,
Wolfowitz savait déjà que le monde
risquait de se montrer rétif à soutenir
sa philosophie visionnaire de
l’expansionnisme américain. A ses yeux,
l’Amérique devait par conséquent adopter
une pratique unilatérale et
volontariste. Au lieu de s’en remettre à
des coalitions [24] internationales et à
des initiatives onusiennes, l’Amérique
devait s’habituer à l’idée selon
laquelle elle devrait agir seule.
Apparemment, déjà en 1992, Wolfowitz
avait fait de l’Amérique le nouveau
gendarme du monde.
« A
l’instar de la coalition qui s’est
opposée à l’agression irakienne, nous
devons attendre de futures coalitions
qu’elles soient des assemblages ad hoc
ne durant, la plupart du temps, pas plus
longtemps que la crise à laquelle ils
s’opposent et munies, dans bien des cas,
d’un accord général sur les objectifs à
atteindre. Néanmoins, le sentiment que
l’ordre mondial est en dernière analyse
maintenu par les Etats-Unis représentera
un important facteur de stabilisation ».
Partant,
Wolfowitz insiste sur le fait que
l’Amérique devait intervenir là et au
moment où cela serait jugé nécessaire.
Mais c’est alors que le sioniste global
ressurgit en lui. Wolfowitz et Libby
réaffirmèrent les engagements des
Etats-Unis envers l’Etatjuif.
« Au
Moyen-Orient et dans le Golfe persique,
nous entendons renforcer la stabilité
régionale, dissuader toute agression
contre nos amis et contre nos intérêts
dans ces régions, protéger les
ressortissants et les biens américains
et sauvegarder notre accès aux routes
aériennes et maritimes, ainsi qu’au
pétrole de ces régions. Les Etats-Unis
sont engagés vis-à-vis de la sécurité
d’Israël et vis-à-vis du maintien de la
supériorité qualitative indispensable à
la sécurité de ce pays.
Le Projet pour un Nouveau Siècle
Américain
Le
« plan » de Wolfowitz a rapidement
conduit à la fondation de la plus
puissante boîte à idées (think tank) de
Washington : le Projet pour le Nouveau
Siècle Américain (PNAC – Project for The
New American Century), qui fut actif du
début de 1997 jusqu’en 2006 et qui eut
une énorme influence sur
l’administration du président George W.
Bush. Il serait impossible d’analyser la
politique américaine et les guerres
expansionnistes néoconservatrices durant
cette période sans prendre en compte
l’influence du PNAC. Il serait également
impossible de comprendre l’effondrement
de l’hégémonie américaine, de manière
générale, et au Moyen-Orient, en
particulier, sans avoir à l’esprit la
philosophie interventionniste prônée par
le PNAC et le soutien que celui-ci
apportait aux intérêts mondiaux et
régionaux d’Israël.
[25]
D’après la
page d’accueil du site ouèbe du PNAC,
l’objectif de ce cénacle de réflexion
était de « promouvoir le leadership
mondial américain (16). Selon le
précepte interventionniste de Wolfowitz
et de Libby, le PNAC pensait que « le
leadership américain était bon à la fois
pour l’Amérique et pour le monde » (17).
Il suggérait ouvertement l’idée que tout
ce qui était bon pour les Américains
l’était aussi pour le reste de
l’humanité (18).
Les
penseurs du PNAC avaient manifestement
les yeux fixés sur le pétrole de l’Irak.
Toutefois, ce pays représentait aussi
un risque constant pour l’allié chouchou
des Américains dans la région, à savoir
l’Etat juif, pour lequel l’Irak
représentait un de ses derniers ennemis
irréductibles. Le changement de régime
politique en Irak resta la position
constante du PNAC tout au long de la
période 1997-2000. Wolfowitz, qui avait
émergé tout naturellement comme un des
personnages dirigeants au sein du PNAC,
exerça une pression constante sur
l’administration Clinton, prônant la
destitution immédiate de Saddam Hussein
et de son régime.
En
2002-2003, tandis que l’Amérique et la Grande-Bretagne se
préparaient à faire la guerre à l’Irak,
il devint évident que l’administration
Bush se pliait à la philosophie
politique du PNAC.
Comme nous
le savons, cette guerre s’avéra un
désastre total. Pour nombre d’analystes
politiques, elle symbolise le début de
la fin de l’Empire américain. A la fin
2006, il ne restait plus grand-chose du
think-tank notoirement néoconservateur.
Le PNAC était réduit à une messagerie
vocale et à un site ouèbe fantôme, avec
un seul employé pour expédier les
affaires courantes. Les membres du
célèbre think-tank s’étaient
tranquillement évanouis dans la nature ;
certains se replièrent sur des postes
universitaires et administratifs bien
moins glorieux, d’autres prirent tout
simplement leur retraite ou se firent
oublier. Pourtant, leur philosophie
avait laissé plus d’un million et demi
de morts en Irak. Elle avait lassé un
milliards de musulmans ulcérés et
hostiles à l’expansionnisme incorrigible
de l’Amérique. Peu après, c’est
l’ensemble de la philosophie
géopolitique américaine qui
s’effondrait, tandis que les masses
arabes comprenaient que l’Amérique était
leur ennemie jurée, et que certains des
tyrans arabes n’étaient que de simples
collaborateurs des Américains.
Manifestement, sachant ce que nous
savons, aujourd’hui, au sujet des
inclinations [26] interventionnistes
« morales » des néoconservateurs et de
la défense et illustration de
l’expansionnisme américain par le PNAC,
ces conséquences dévastatrices ne
devraient absolument pas nous
surprendre. Pourtant, certaines
questions se posent : comment se fait-il
que l’Amérique n’ait pas trouvé, parmi
ses « médias libres » et son
establishment politique, les moyens de
résister à Wolfowitz et à Libby ? Après
l’élection de George Walker Bush, en
2000, un certain nombre de membres ou
d’associés du PNAC avaient été nommés à
des postes clés au sein de
l’administration présidentielle. Les
médias et le système politique
américains ont été particulièrement
lents à réagir. A lui seul, ce fait
soulève une question cruciale.
Comment
l’Amérique a-t-elle pu devenir l’esclave
d’idéologies associées de manière
intrinsèque à des intérêts étrangers ?
Le pétrole joue un grand rôle
Les
Etats-Unis d’Amérique sont un immense
pays, avec de larges autoroutes et des
milliers d’automobiles assoiffées de
supercarburant. Par conséquent, le
pétrole à bon marché est la clé de leur
stabilité économique et sociale.
Wolfowitz, Libby et le PNAC,
semblait-il, à l’époque, avaient trouvé
leur chemin pour le paradis. Ils étaient
sur le point de faire d’une pierre deux
coups, ou plutôt d’une pierre deux
guerres. Ils avaient mis au point un
plan permettant de voler le pétrole
arabe, tout en garantissant la
« sécurité » de leur Etat juif adoré.
Comme nous
le savons tous, ce plan n’a pas marché.
En dépit de l’invasion de 2003,
l’Amérique n’a pas réussi à mettre sa
lourde main sur le pétrole irakien. La
reconstruction de l’Irak, autre
tentative pour se faire du pognon, n’est
toujours pas au rendez-vous.
Toutefois,
Wolfowitz n’a pas échoué sur toute la
ligne. Il a réussi à détruire un ennemi
juré d’Israël. Il a renversé Saddam
Hussein. Mais tout semble indiqué qu’en
chutant, Saddam a réussi à entraîner
dans sa chute l’ensemble de l’Empire
américain et ce qu’il restait de
l’Empire britannique. De plus, le jour
où le dernier soldat américain aura été
évacué ou extrait par la voie des airs
de
la Zone verte (au
centre de Bagdad), il sera évident que
c’est en réalité l’échec de la doctrine
Wolfowitz qui aura fait de l’Iran la
première superpuissance régionale.
[27]
La doctrine Greenspane - C’est le
fric qui fait tourner le monde
Comment se
fait-il que l’Amérique n’ait pas réussi
à maîtriser ses Wolfowitz ? Comment
est-il possible qu’elle ait laissé
modeler sa politique étrangère par des
boîtes à idées grossièrement dirigées
par des sionistes ? Comment ces médias
américains soi-disant « libres » ont-ils
pu être incapables de mettre en garde le
peuple américain contre ces ennemis de
l’intérieur ?
L’argent
est sans doute une des réponses, car il
est effectif que le fric mène le monde,
ou tout au moins le « marché intérieur
américain » ;
Tout au
long des siècles, des banquiers juifs
ont acquis la réputation de partisans et
de financeurs de guerres [19], et même
d’une révolution communiste [20]. Bien
que certains juifs richissimes aient eu
la satisfaction de financer des guerres
avec leurs propres avoirs, Alan
Greenspan, Directeur de
la Réserve fédérale des
Etats-Unis, a trouvé une manière
autrement sophistiquée de faciliter les
guerres (ou tout au moins de détourner
l’attention de l’opinion publique des
guerres) perpétrées par Libby, Wolfowitz
et leur PNAC.
Contrairement à la Grande-Bretagne vieillotte,
où Tony Blair avait recruté Lord Levy
pour encourager ses « Amis d’Israël » à
verser leur obole à un parti qui
s’apprêtait à lancer une guerre
criminelle, en Amérique, Alan Greenspan
offrit à son président un étonnant boom
économique. Il semble que les conditions
prospères, à l’intérieur, ont eu pour
effet de détourner l’attention des
citoyens américains de la guerre
américaine désastreuse en Irak.
Greenspan
n’est pas un économiste amateur, il
savait parfaitement ce qu’il faisait. Il
savait parfaitement que tant que les
Américains connaîtraient la prospérité,
achetant et vendant des logements, son
Président pourrait continuer à mettre en
œuvre la « doctrine Wolfowitz » et la
philosophie du PNAC, détruisant les
« mauvais Arabes » au nom de la
« démocratie », de l’« éthique »,
et même des « droits des femmes ».
Greenspan
exhortait les Américains à acheter – il
ne cessait de répéter le vieux mantra :
« Dépenser son argent est patriotique ».
Il réussit, par ailleurs, à les
convaincre que s’ils ne possédaient pas
ce fameux argent, cela ne devait en rien
les arrêter ; ils paieraient « plus
tard ». Dans une certaine mesure, il
avait raison, puisque nous avons tous à
« payer plus tard »… nous risquons même
fort de ne jamais arrêter de payer.
[28]
Sans trop
nous engager dans les développements
économiques, disons que ce fut Greenspan
qui, à travers une dérégulation
excessive, prépara le terrain monétaire
à l’ascension des compagnies de crédit
immobilier, un marché financier
spécialisé dans les prêts et les
emprunts à haut-risque.
« L’innovation », avait dit Greenspan en
avril 2005, « a amené une multitude de
nouveaux produits financiers, tels que
les prêts subprime et les programmes de
crédits aidés pour les immigrés » (21).
Il est
presque touchant de voir que Greenspan
avait un tel souci des immigrés…
« De tels
développements », avait-il poursuivi,
« représentent les réponses du marché
qui ont guidé les services de
l’industrie financière tout au long de
l’histoire de notre pays… Avec de telles
avancées technologiques, les prêteurs
ont tiré profit de modèles d’évaluation
du crédit et d’autres techniques afin
d’étendre le crédit à un éventail plus
large de consommateurs ».
Greenspan
reconnaît qu’il entraîne le système
bancaire américain dans une
expérimentation « innovatrice » :
« Alors que jadis l’on aurait tout
simplement refusé un crédit à des
impétrants insolvables, les prêteurs
sont aujourd’hui en mesure d’évaluer
d’une manière très fiable le risque
représenté par les emprunteurs
individuels et d’assurer la garantie de
ce risque de manière appropriée ».
Il semble
que l’ensemble de l’économie occidentale
est en train de payer le prix de cette
notion non-scientifique qu’a Greenspan
de ce qui est (ou non) « approprié ».
« Ces
progrès ont conduit à une croissance
rapide des prêts immobiliers subprimes ;
de fait, aujourd’hui, ces prêts
représente en gros dix pourcents de tous
les prêts immobiliers en cours, alors
qu’ils n’en représentaient qu’un ou deux
pourcents au début des années 1990.
Comme
Wolfowitz, Greenspan avait un plan.
Comme la guerre de Wolfowitz, ce plan a
fonctionné durant un certain temps,
mais, d’une manière ou d’une autre, il
n’a pas fonctionné jusqu’au bout. Comme
nous nous souvenons tous de cette
déclaration embarrassante du Président
Bush au sujet de la « victoire »
américaine en Irak, nous savons qu’il
n’a pas fallu longtemps au peuple
américain pour savoir que l’Amérique ne
gagnerait jamais cette guerre. De la
même manière, Greenspan a eu quelques
chiffres dont il pouvait être fier, au
début. Les prêts subprimes dont [29] il
faisait la publicité ont apporté une
contribution majeure à la croissance de
la propriété immobilière et de la
demande de logements. Le taux global de
propriété aux Etats-Unis s’éleva, du
niveau de 64 % en 1994, jusqu’au records
de tous les temps de 69,2 %.
L’immobilier était devenu le business
principal en Amérique, des spéculateurs
de plus en plus nombreux investissaient
dans ce secteur. Durant l’année 2006,
22 % des appartements achetés (soit 1,65
millions d’unités) l’ont été à des fins
d’investissement, 14 % ayant été achetés
en tant que résidences secondaires (soit
1, 07 million d’unités).
Ces
résultats avaient amené les Américains à
penser que leur économie était
effectivement en plein boom. Et quand
une économie est prospère, personne ne
s’intéresse réellement à la politique
étrangère, et certainement pas à un
million de victimes irakiennes. Mais
c’est alors que la grave réalité se
révéla aux nombreux Américains de la
classe laborieuse, ainsi qu’aux
immigrants, qui n’arrivaient pas à
rembourser des sommes d’argent dont ils
ne possédaient pas le premier dollar,
pour commencer.
En raison
de l’augmentation du prix du pétrole et
de celle des taux d’intérêt, des
millions d’Américains défavorisés ont
été laissés sur le bord de la route.
Tandis qu’ils rentraient de vacance et
rejoignaient en voiture leurs maisons de
rêve dans les grandes banlieues des
villes, il ne restait plus assez
d’argent, dans leur cochon rose, pour
payer les primes de leur prêt immobilier
ou leurs besoins vitaux. En conséquence
de quoi, en très peu de temps, des
millions de maisons furent expropriées.
Manifestement, il n’y avait personne,
dans les parages, qui fût en mesure
d’acheter ces maisons saisies.
Résultat : les pauvres d’Amérique
devinrent encore plus pauvres qu’ils ne
l’avaient jamais été.
De même
que Wolfowitz avait renversé Saddam, qui
avait entraîné l’Empire américain dans
la tombe avec lui, les Américains
pauvres, dont on avait obtenu qu’ils
facilitent la guerre de Wolfowitz,
entraînèrent dans leur chute le
capitalisme américain, ainsi que le
système monétaire et bancaire de
l’Amérique. La politique de Greenspan
entraîna la ruine de toute une classe de
la société, laissant dans le système
financier américain un trou qui est
aujourd’hui évalué à trois trillions de
dollars.
Greenspan
et Wolfowitz me font penser à cette
blague au sujet d’un chirurgien
insensible sortant de la salle
d’opération après une intervention
cardiaque de douze heures e disant à la
famille du patient, morte d’inquiétude :
« L’opération a très bien réussi [30],
mais malheureusement, votre être cher
n’a pas réussi à la suivre jusqu’à la
fin ».
Agenda moral
Les
doctrines Greenspan et Wolfowitz
semblaient prometteuses, sur le papier.
L’opération a en effet réussi, mais
l’Empire américain ne l’a pas supportée
jusqu’à son terme. Il est aujourd’hui
condamné à perdre sa primauté.
Greenspan, à ses dires, a fait tout cela
« pour les « immigrés » et « pour les
Américains pauvres ». Wolfowitz, quant à
lui, a proposé que la Grande Amérique
devienne la gendarmerie du monde entier.
Il l’a fait pour les Irakiens, pour la
« morale » et pour la démocratie. Tout
du moins, c’est ce qu’il voudrait nous
faire croire. Le modèle est familier,
c’est celui d’une poignée de personnes
« touchées par la grâce », qui
s’efforcent, à chaque fois, de sauver le
monde au nom de tel ou tel idéal. Ils
« apportent » la démocratie aux
« sauvages », ils « apportent »
l’égalité aux nécessiteux. Ils emploient
des concepts éthiques abstraits. Mais
quoi qu’il en soit, l’Etat juif doit en
profiter d’une manière ou d’une autre.
Il suffit de lire le premier et éminent
prophète sioniste Théodore Herzl pour
savoir que le sionisme politique se
résume à faire en sorte que les
superpuissances servent la cause
sioniste.
Certains
Américains ont été induits à suivre
aveuglément Wolfowitz et Greenspan, et
de très nombreux autres, en particulier
aux échelons supérieurs de l’économie,
de la politique et des médias, ont eu la
stupidité de ne pas les arrêter tant
qu’il en était encore temps. Greenspan
et Wolfowitz auraient, à tout le moins,
dû être réfrénés. Dès 1992, les
Américains auraient dû être mis en garde
contre les dangers possibles représentés
par des intérêts étrangers infiltré au
sein même de leurs centres de décision
stratégiques.
A ce
stade, vous vous demandez peut-être si
je considère que le krach du crédit
n’est pas par hasard un complot
sioniste, voire une conspiration juive.
De fait, c’est le contraire. Ce n’est
pas un complot et ce n’est certainement
pas une conspiration, car tout cela a
été fait au vu et au su de tous. En
réalité, c’est un accident : le patient
a claqué avant la fin.

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