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Pendant la durée d' environ un mois l'entrée
aux prisons était défendue à l'avocate de la WOFPP, Taghrid
Jahshan. Dès le 11 Novembre elle a pu reprendre ses visites, et la
première a pris place le 17 Novembre.
La
Prison de Hasharon
:
Les
conditions dans les cellules détériorent de plus en plus. Il y a
des souris partout. Ils ont accès aux chambres par les toilettes
ouvertes. La plupart
des vêtements d'hiver emmagasinés depuis le printemps a été dévoré
par les souris. A présent que l'hiver approche il y a un manque
considérable de vêtements chauds et de couvertures. Les autorités
de la prison ont bien fait un effort pour exterminer les souris mais
les cadavres en sont laissés partout, et l'odeur est insupportable.
Pendant
la saison des pluies, l'eau pénètre dans les chambres du deuxième
étage. On a informé les femmes qui y habitent qu'il y avait des
difficultés pour remédier la situation parce qu'il faut installer
un nouveau toit.
Les
fenêtres ne peuvent toujours pas être ouvertes parce que, comme
nous l'avons mentionné dans notre bulletin du Juillet 2005, elles
continuent d'êtres couvertes par des plaques de métal qui empêchent
la lumière d'entrer et ne laissent que peu d'air pour respirer.
Les
prix à la cantine ont augmenté pour un nombre d'objets, et il y en
a qui coûtent deux fois plus qu'à l'extérieur. Pourtant, les
femmes n'ont pas de choix: Ce n'est qu'à la cantine de la prison
qu'elles peuvent acheter tout ce dont elles ont besoin. Elles y achètent
aussi de l'eau en bouteille parce que l'eau des robinets est sale.
Les
prisonnières furent autorisées à acheter des radiateurs, mais à
condition qu'elles les achètent à la cantine de la prison et les
paient par moyen de leurs comptes de cantine.
On
continue de les punir en leur imposant des amendes qui sont déduites
de leurs comptes de cantine. Autre punition est la privation de
visites de la famille.
En
raison de directives et régulations variées (de l'armée Israélienne
ou des autorités de la prison), un grand nombre de membres des
familles est empêché de rendre visite à leur proche. Pour cette
raison, la plupart des visiteurs sont des enfants qui sont amenés
à la prison par moyen d'un autobus de la Croix Rouge. Ils quittent
leurs maisons très tôt le matin et y retournent très tard dans la
nuit dû aux attentes interminables aux postes de contrôle. Après
de quitter l'autobus aux heures avancées de la nuit, ils doivent
traverser de longs trajets, seuls, sans être accompagnés par un
adulte.
Après
le retour d'Amne Muna de Névé Tirza à la Prison de Hasharon le 9
octobre 2005, les autorités de la prison ont refusé de l'accepter
comme une des représentatives d'un des groupes. Depuis le début de
décembre - et jusqu'à ce jour - ce groupe refusent de
se rendre à la cour pendant les récréations pour protester
contre ce refus.
Les
lettres des familles et de l'étranger qui parviennent aux prisonnières
sont extrêmement rares. Par le moyen de la liste envoyée par les
expéditeurs, l'avocate de la WOFPP va essayer d'examiner la
situation et déterminer combien de lettres parviennent aux
destinataires. - Les
prisonnières doivent acheter les timbres à la cantine, mais,
pendant une période prolongée, ils n'ont pas été disponibles.
Après
une longue pause, les membres d'un des groupes furent de nouveau
autorisés à se rendre visite dans les chambres. Ces visites sont
permises au cours de trois jours par semaines.
Les
études des prisonnières politiques à la Israeli Open University
sont payées par l'Autorité Palestinienne. Les femmes ne peuvent ni
avoir recours aux vidéos, qui sont pourtant disponibles en prison,
ni se servir de dictionnaires électroniques. Comme elles ne peuvent
étudier qu'en Hébreu et Anglais et non pas dans leur langue
maternelle, l'Arabe, les dictionnaires seraient une aide importante.
Le
14 novembre 2005, le Ministre Palestinien
des Affaires des Prisonniers
a rendu visite aux prisonnières à Hasharon et leur a apporté
de l'équipement de sport fourni par L'Autorité Palestinienne. Les
autorités de la prison n'ont pas encore transmis cet équipement
aux prisonnières politiques.
La
campagne pour la libération de Manal continue. Le 4 janvier
2006 il y aura une audition à la Cour Régionale de Tel Aviv au
sujet de l'appel du refus du Comité de Sursis de libérer Manal après
qu'elle a purgé deux tiers de sa peine de prison.
Ahlam
elTamimi, 25 ans, de
Ramallah, souffre de douleurs au dos et aux genoux. Elle ne reçoit
pas de traitements médicaux adéquats.
Abeer
'Odeh, 31 ans, une détenue
administrative, a subi une quatrième extension de sa détention,
chaque fois pour une période de quatre mois. Elle est emprisonnée
depuis environ un ans et demi. Elle souffre d'un grand nombre de
problèmes de santé, émotionnels aussi bien que physiques.
Condamnations
:
Rasha
el'Aza fut condamnée,
au début d'octobre, à
38 mois de prison.
Il
y a un problème au sujet des visites da sa mère: Les autorités de
la prison doutent qu'elle soit vraiment la mère de Rasha. Elle doit
fournir des documents pour prouver ses liens de parenté. Entre
temps c'est uniquement son frère de 13 ans qui peut lui rendre
visite.
Saja
'Arqawy, 17 ans, de Jénine,
fut condamnée à 7 mois de prison.
Tawra
'Arqawy, 17 ans, de Jénine,
fut condamnée à 9 mois de prison.
Arij
Bader fut condamnée
à 8 mois de prison.
Nouvelles
Prisonnières
:
Samar
Sabih fut détenue au
"Russian Compound" (Moscobiyeh) pendant deux mois. Pendant
presque toute cette période, il lui était défendu de communiquer
avec un avocat. Samar est enceinte.
Nasreen
Khashane de Naplouse.
Elle fut mise en liberté peu de temps après son arrestation.
Sabha
de Tulkarem.
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