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Le Hamas et le « droit à l’existence d’Israël »
Virginia Tilley *



on CounterPunch, 11 mai 2006

http://www.counterpunch.org/tilley05112006.html

Traduit de l’anglais par Marcel Charbonnier

A la grande consternation de la plus grande partie du monde, l’Union européenne, suivie désormais par la Norvège et le Canada, ont interrompu leur aide financière au gouvernement à majorité Hamas de l’Autorité Palestinienne (AP). La raison invoquée étant que le Hamas n’a pas reconnu le « droit à l’existence » d’Israël, ni « renoncé à la violence ». Mais cette décision viole le sens commun à un point tel que ses motivations requièrent plus ample examen.

Soyons clairs, dès le départ : aucun bien concevable ne saurait émerger d’une politique telle celle-ci. Cela va saper la capacité de l’AP à gouverner une population brisée et désespérée. Cela va ravager la capacité du Hamas à modérer et à contenir les divisions fractionnelles. Cela risque même de démoraliser et de détruire l’engagement de longue date des Palestiniens envers la démocratie, en ruinant la stabilité politique palestinienne et, partant, toute possibilité de négociations de paix. Alors : pourquoi imposer des sanctions qui ne peuvent avoir pour résultat qu’une désintégration dangereuse de la situation politique ?

C’est une certaine logique diplomatique rouée qui sous-tend cette mesure. L’AP elle-même a été inventée, en 1995, afin d’administrer la solution implicitement ‘à deux Etats’ préconisée par Oslo. Le refus par le Hamas de reconnaître le « droit à l’existence » d’Israël semblerait équivaloir au rejet de l’accord diplomatique qui a pourtant présidé aux termes mêmes de sa propre autorité. Tant qu’il n’aura pas reconnu ces termes, la communauté internationale pourrait être fondée à condamner le Hamas pour avoir porté atteinte à la légitimité de l’AP.

Malheureusement pour ses tenants, ce raisonnement s’est fracassé sur un écueil pourtant bien visible : la prémisse [fallacieuse] selon laquelle Israël lui-même satisferait aux termes d’Oslo ou de la Feuille de route. Le Premier ministre israélien Ehud Olmert a pourtant déclaré publiquement que la « Feuille de route » était lettre morte. Sa politique annoncée consistant à « intégrer » [héb. : hitkansut, ndt] des colons dans les principaux blocs de colonies de Cisjordanie est considérée par l’unanimité des observateurs comme l’indication de l’intention permanente qui est celle d’Israël, d’annexer des parties considérables de la Cisjordanie. Le Mur, et les colonies, dont la construction continue à progresser, sont des preuves matérielles amplement suffisantes que ce plan est le véritable projet d’Israël, et qu’il est d’ores et déjà à demi achevé. Personne ne disconvient du fait que ces développements signifient le démembrement territorial de tout « état » palestinien. Nul ne saurait nier que les termes d’Oslo se sont évaporés comme rosée du matin.

Il doit par conséquent être évident (même quand on s’appelle Union européenne, Norvège ou Canada…) qu’Israël a lui-même nié l’accord diplomatique qui a établi les termes de sa reconnaissance par les Palestiniens. Alors, pourquoi faire comme si Israël n’avait pas jeté ostensiblement dans la poubelle de l’Histoire le marché de paix même que ces pays pressent pourtant le Hamas d’endosser ?

La première réponse est trop évidente pour qu’il soit nécessaire de développer : il s’agit d’une capitulation en rase campagne devant les pressions américaines. La totalité de la communauté internationale a été contrainte – qui par la flagornerie, qui par les menaces – à continuer à rendre des hommages en pures paroles verbales à la Feuille de Route, tout en regardant sans rien dire les Etats-Unis et Israël rendre ladite Feuille de Route obsolète. L’absurdité diplomatique exige toujours, toutefois, quelque palliatif politique ou moralisant. La diversion, dans le cas qui nous occupe, consiste à alléguer que la reconnaissance par le Hamas du « droit à l’existence » d’Israël et son abandon de la lutte armée restaureraient peu ou prou les conditions diplomatiques de la Feuille de Route, rendraient possibles des retraits israéliens quasi totaux de la Cisjordanie, et permettraient en fin de course à Miss Paix de surgir de son gâteau à la crème. Examinons cette argutie point par point.

Primo, tout simplement, ça n’est pas crédible. Tout le monde convient du fait que le retrait israélien des grands blocs de colonies de Cisjordanie (en particulier des grandes agglomérations que sont les colonies de Ma’ale Adumim, Ariel et Gush Etzion) n’est pas envisageable. Le gouvernement israélien lui-même en a déclaré le caractère permanent. Aucun acteur international, ni aucune combinaison d’acteurs internationaux, n’a la volonté ni/ou la capacité politique de modifier la politique israélienne. Israël ne se retirera jamais des grands blocs de colonisation, à aucun prix, sauf – à l’extrême rigueur – en cas d’urgence nationale. Le fait que le Hamas devienne du jour au lendemain doux comme un agneau ne saurait constituer une telle urgence nationale.

Secundo, l’argumentaire adopte des assertions spécieuses d’Israël à propos d’on ne sait quelle logique arabe à laquelle seuls les rangs de plus en plus clairsemés de pro-israéliens fanatiques croient encore. La propagande israélienne en tient pour que la « haine » arabe envers Israël soit irrationnelle, motivée par la seule judéophobie, l’extrémisme religieux et l’arriération culturelle, et pour que le recours à la force serait par conséquent seul susceptible de faire de la capitulation arabe une réalité, alors même que l’occupation se poursuivrait. Dans une telle optique, la mainmise israélienne sur la Cisjordanie n’est pas vraiment une «occupation », au service d’un programme d’annexion territoriale. Non : il s’agirait d’une simple « administration » indolore, « imposée à Israël par une mauvaise volonté collective arabe et palestinienne à reconnaître le « droit à l’existence » d’Israël » !

L’arrêt des subsides adopte cette fantasmagorie, en adhérent à la billevesée selon laquelle le Hamas aurait rejeté une authentique « promesse de paix » israélienne, en raison de son dogmatisme islamique réjectionniste, et non pas parce que le Hamas détient des preuves incontestables qu’Israël n’a nullement l’intention de permettre aux Palestiniens de disposer d’un état viable. Dans cette vision déformée, le fait de couper des financements vitaux pourrait amener le Hamas à reconsidérer cette soi-disant « irrationalité », à abandonner son « extrémisme » allégué, à reconnaître le « droit à l’existence » d’Israël et à mettre un terme à ses actions hostiles à son encontre. Le Hamas et l’AP seraient alors récompensés (on est prié de le déduire, car cela n’est pas clairement dit) par un retour à la Feuille de route…

Mis à part ce foutage de gueule clair comme de l’eau de roche (tout en étant entièrement conscients du fait que les Etats-Unis et Israël sont en train d’éliminer les attendus de la Feuille de route aussi rapidement que possible), d’autres problèmes, plus profonds, obèrent cette conception purement théorique des choses. Si nous regardons de plus près ce qu’on exige du Hamas qu’il fasse, on découvre que c’est totalement absurde, également.

Que peut bien signifier, au juste, ce fameux « droit à l’existence » ? En droit international, le « droit à l’existence » des états n’existe pas. Cette formule a surgi dans la diplomatie internationale uniquement en ce qui concerne Israël. Elle ne signifie pas une simple reconnaissance diplomatique, qui est le seul « fait » conférant à un état son existence. Elle ne signifie pas non plus la reconnaissance du « droit à l’autodétermination » d’Israël car, si c’était le cas, on utiliserait précisément cette formule célèbre.

Faisons comme si, pour les besoins de la démonstration, l’on demandait au Hamas de reconnaître Israël, au sens qu’a normalement le verbe « reconnaître » en diplomatie internationale. Même dans ce cas, la position de l’Union européenne serait intenable, parce que la reconnaissance diplomatique d’un état requière classiquement une information absolument indispensable : « le droit d’exister »… où ça ? Les frontières d’Israël ne sont pas définies. Même ses projets, concernant lesdites frontières, ne sont pas connus ; avec un culot ahurissant, M. Olmert a annoncé que nous n’en saurions rien avant… 2010 !

Le Hamas est entièrement fondé à exiger une confirmation définitive des frontières d’Israël avant de reconnaître cet état. Il incombe également à la communauté internationale de confirmer où passeront ces frontières avant d’insister sur le fait que le Hamas devrait reconnaître le « droit » d’Israël à revendiquer lesdites frontières. Sinon, la reconnaissance du « droit à l’existence » d’Israël risquerait d’être interprétée de manière malintentionnée comme signifiant qu’Israël aurait un « droit à l’existence » à l’intérieur de n’importe quelles frontières qu’il se donnerait lui-même dans les années à venir.

Tandis que les Palestiniens s’apprêtent à perdre la plupart du peu qui leur reste pour bâtir leur patrie à cause de ce flou entretenu, le Hamas refuse de l’avaliser. Cette intransigeance extrémiste islamiste mérite-t-elle le gel des aides ? Faisons un petit exercice d’imagination : les gouvernements canadien, norvégien, anglais ou français seraient-ils mis au ban de la communauté internationale parce qu’ils ne reconnaîtraient pas le « droit à l’existence » d’un état voisin, lequel, par la force des armes, installerait sa propre population définie selon des critères ethniques à l’intérieur de villes et d’enclaves fortifiées présentant une continuité territoriale et constituant des enclaves à l’intérieur même des territoires nationaux canadien, norvégien, anglais ou français, menaçant de « cantoniser » ces pays ?

En l’absence de frontières clairement définies, la « reconnaissance du droit à l’existence » d’Israël doit signifier quelque chose d’autre que ce à quoi on s’attendrait. Et effectivement ; je veux, mon neveu ! Très clairement implicite dans cette expression, il y a le droit d’Israël à exister en tant qu’Etat juif. Autrement dit : le « droit » dont on est en train d’exiger du Hamas qu’il l’avalise est celui, pour Israël, de se définir légitimement en tant qu’Etat implanté en Palestine qui soit habité et géré en priorité par des juifs, et essentiellement pour des juifs. Un tel Etat serait dès lors autorisé par le Hamas à adopter absolument toutes les lois et toutes les politiques jugées nécessaires à la préservation de sa majorité juive, fût-ce en rejetant le droit au retour des réfugiés palestiniens pourtant reconnu par le droit international ! Ou encore, à construire une Muraille massive sur le territoire palestinien, destinée à protéger l’état juif contre la « menace démographique » que la masse des citoyens non-juifs – c’est-à-dire les Palestiniens – serait censée représenter. Israël serait du même coup légitimé dans ses actions passées s’inscrivant dans le même projet, comme l’expulsion des Palestiniens de chez eux, en 1948, ainsi que dans ses projets futurs, tel le confinement de la population autochtone palestinienne dans des enclaves.

Les dirigeants israéliens ont déclaré toutes ces mesures nécessaires afin de préserver la nature « juive et démocratique » de l’état d’Israël, telle qu’elle est mentionnée dans la Loi Fondamentale d’Israël (et réitérée par MM. Sharon et Olmert, ainsi que par absolument tous les partis politiques israéliens de l’ensemble du spectre politique). De plus, ce n’est pas seulement le fait avéré de sa politique ouverte d’épuration ethnique qui s’exprime dans l’expression « droit à l’existence », mais bien le droit, pour Israël, de la poursuivre.

De là, l’amère réticence de l’OLP, des pays arabes et de l’immense majorité du monde musulman de le faire, depuis si longtemps. Ils ont abandonné cette position en 1989-1990, dans un geste pragmatique en vue d’une solution à deux états. Dès lors, l’Union européenne n’est-elle pas fondée à exiger du Hamas qu’il reconnaisse le « droit à l’existence » d’Israël, comme l’ont fait l’OLP, l’AP et tous les autres gouvernements, dans le monde ?

Le problème, c’est que le qui pro quo qui sous-tend cette reconnaissance, formalisé dans le processus d’Oslo, est aujourd’hui manifestement mis à bas par les annexions de territoires unilatérales d’Israël. Saucissonner la Cisjordanie en cantons a eu pour effet d’éliminer tout espoir de voir un jour s’instaurer un état palestinien viable. La solution à deux Etats ne marche pas. Dans ces conditions, le Hamas doit-il reconnaître le « droit à l’existence » d’Israël, dès lors que tout le monde sait que cela reviendrait à éliminer d’entrée de jeu toute possibilité d’une souveraineté palestinienne ?

Le problème le plus embarrassant, toutefois, c’est le fait que l’Union européenne elle-même n’a pas reconnu explicitement le « droit à l’existence » d’Israël, dans cette acception. Ni le Canada. Ni la Norvège. Les Nations unies ne l’ont pas fait non plus. Et si elles ne l’ont pas reconnu, ce fameux « droit à l’existence » d’Israël, c’est parce qu’elles ne sont pas en mesure de le faire !

Cela surprendra peut-être certaines personnes, mais l’Onu n’a jamais utilisé l’expression « Etat juif ». A aucun moment. Et ce, depuis 1947. La résolution 181 appelait alors à la création d’un « état juif » et d’un « état arabe », avec des frontières emberlificotées tracées afin de définir des majorités juive et arabe, respectivement, dans chacun de ces deux pays. Mais cette tentative fut rendue obsolète après que les forces sionistes aient créé « Israël » sur un territoire plus grand que celui qui lui était alloué – un territoire qui comptait une majorité arabe substantielle, et donc après avoir expulsé la plupart des résidents arabes. En tant que réfugiés, stipulent les Conventions de Genève, ces résidents arabes ont le droit de retourner chez eux, dans leurs maisons, dans leurs hameaux, leurs villages et leurs villes. Mais leur retour éliminerait la majorité juive dans ce qui est devenu « Israël », alors Israël ne l’a jamais permis et ne le permet toujours pas.

De là découle le fait que l’Onu ne peut pas confirmer qu’Israël soit un état juif (c’est-à-dire un état qui puisse légitimement imposer que la majorité de sa population soit juive), sans contredire le droit international en ce qui concerne le droit des réfugiés. Quand l’Onu parle aujourd’hui d’ « Israël », elle ne comprend pas « Israël » au sens de l’ « Etat juif » dans les termes dépassés de la majorité ethnique de 1947, parce qu’on ne saurait garantir à Israël aucun « droit » à une démographie ethnique qui aurait pour corollaire d’empêcher les réfugiés à exercer leur droit au retour.

Par ailleurs, les temps ont tout simplement changé, et il faut le reconnaître. En 1947, le nationalisme ethnique faisait encore sens, de manière tardive, bien qu’il ait été déjà discrédité par les abus horrifiants perpétrés par l’Allemagne et le Japon. De nos jours, reconnaître le « droit » d’un quelconque pays à s’instaurer juridiquement en état à majorité ethnique violerait ouvertement les conventions de l’Onu en matière de droits de l’homme et de non-discrimination. L’Onu et l’Union européenne ne sauraient, par conséquent, avaliser le droit d’Israël à se définir en tant qu’un état de cette nature. Cela reviendrait à fouler aux pieds les efforts internationaux au Rwanda, au Soudan, au Cachemire, en Afghanistan, au Kosovo, et dans bien d’autres foyers de crise.

Ainsi, les Etats-Unis ont fait tomber l’Union européenne, le Canada et la Norvège dans un piège. Si ces pays maintiennent que le Hamas doit reconnaître Israël en tant qu’état juif (disposant d’un droit de maintenir une majorité ethnique juive de sa population), alors ils doivent déclarer clairement qu’ils avalisent le pouvoir des majorités ethniques. Mais eux-mêmes ne peuvent avaliser explicitement le droit d’Israël à l’ethnocratie, car cela contredirait tant le droit international que leur propre diplomatie, dans une cohorte d’autres zones de conflit. Aussi demandons-nous : au nom de quoi exigent-ils du Hamas qu’il le fassent ?

Mais il y a pire, pour ces pays : ils manifestent leur attachement aux normes internationales en insistant sur le fait que l’Etat de Palestine doit comporter une démocratie stable garantissant à tous ses citoyens des droits égaux, sans égard à leur religion ou à leur ethnie. Mais s’ils ont de telles exigences vis-à-vis de la Palestine, pourquoi n’exigent-ils pas d’Israël qu’il satisfasse aux mêmes critères ?

Mais s’ils exigeaient d’Israël qu’il satisfît aux mêmes critères, alors ce serait toute la justification d’une solution à deux états qui s’effondrerait.

La Feuille de route est fondée sur la supposition que la seule solution pacifique en Palestine consisterait à créer un Etat pour les juifs et un autre pour tous les autres. Si le « droit à l’existence » d’Israël n’implique pas le maintien d’une majorité juive (ce qui nécessite une législation discriminatoire, l’épuration ethnique, les confiscations de terres et le meccano social), alors la logique ethnique qui préside aux deux Etats s’effondre ! Pourquoi se résigner à créer deux Etats laïcs et démocratiques côte à côte sur ce minuscule territoire ? Personne n’est en mesure de donner de réponse, parce que la démographie ethnique est la seule justification que les partisans de la solution à deux Etats soient en mesure d’invoquer ; ils n’en ont pas d’autre.

Alors, pourquoi l’Union européenne, la Norvège et le Canada exigent-ils du Hamas cette reconnaissance ? Reconnaître Israël en tant qu’Etat ethnique doté d’un « droit à l’existence » où qu’il décide de tracer ses frontières, même si cela non seulement signifierait le suicide national des Palestiniens mais violerait les principes qui président à leur propre diplomatie ainsi que leurs propres lois internes et leurs propres valeurs de non-discrimination ? Ou bien alors, le Hamas est-il supposé éluder la question en reconnaissant le « droit à l’existence » d’Israël simplement en tant qu’Etat ordinaire, même si un statut « normal » (non ethnique) obligerait Israël, dans ce cas, à permettre aux réfugiés palestiniens de retourner chez eux – ce qui impliquerait du même coup que l’Union européenne, a Norvège et le Canada n’aideraient en rien et en aucun cas Israël à maintenir sa majorité juive ?

Cet imbroglio devrait impliquer que les diplomates, les parlementaires et les ministres des affaires étrangères s’enferment dans leurs vestiaires afin d’essayer de tirer au clair leurs propres positions, plutôt que d’essayer d’affamer les Palestiniens jusqu’à ce que capitulation du Hamas s’ensuive ! Car ce n’est pas seulement le gel des aides qui est devenu un non-sens ravageur. C’est l’ensemble de la logique présidant à la Feuille de route qui est devenu également une absurdité.

Puissent ses hérauts valeureux, dans les capitales étrangères, ne plus fermer l’œil et rester étendus dans leur lit, à contempler leur propre confusion mentale et les terribles conséquences sanglantes qu’elle va malheureusement sans doute provoquer…

[* Virginia Tilley est professeur assistante de science politique et de relations internationales aux Collèges Hobart et William Smith, elle est l’auteur de l’ouvrage (à notre connaissance disponible seulement en anglais) : « La solution à un seul Etat : une percée vers la paix dans l’impasse israélo-palestinienne » [The One-State Solution: A Breakthrough for Peace in the Israeli-Palestinian Deadlock]. Elle travaille actuellement au Center for Policy Studies, à Johannesburg, en Afrique du Sud, et on peut la contacter par e-mail à l’adresse suivante :

tilley@hws.edu ]


 Source : Silvia Cattori


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