Alahed
«Israël» et les takfiristes, un même
combat
Samer R. Zoughaib
Photo:
D.R.
Mardi 21 octobre 2014
Le ministre «israélien» de
la Guerre, Moshé Yaalon, a reconnu que
son «pays» soutenait les «rebelles»
syriens, notamment sur le plateau du
Golan.
Dans des interviews accordées la semaine
dernière à plusieurs médias israéliens,
le général Yaalon souligne que «des
groupes liés à l’Armée syrienne libre
contrôlent l’autre côté de la frontière
(dans le Golan occupé, ndlr)».
Il ajoute que des tronçons de cette
frontière sont sous le contrôle du
«Front al-Nosra», qu’il n’hésite pas à
qualifier de «courant le plus modéré de
l’organisation Al-Qaïda».
Et le ministre sioniste de poursuivre:
«Il n’est pas un secret que nous leur
fournissons des soins médicaux, du lait
et de la nourriture pour les
nouveau-nés, des équipements et des
couvertures pour se protéger du froid de
l’hiver.
Mais tout cela sous la condition qu’ils
empêchent les organisations les plus
extrémistes d’arriver à la frontière».
Bien entendu, aux yeux du ministre,
Al-Qaïda ne fait pas partie de ces
«organisations extrémistes».
Bien qu’édulcorés, les déclarations de
Yaalon constituent un aveu on ne peut
plus clair de la connivence et de la
complicité qui existent entre les
groupes terroristes en Syrie et
«Israël».
Ses propos sur l’aide en «couvertures,
en nourriture et en lait» font sourire,
et rappellent ceux du député libanais
Okab Sakr, qui était en charge par
l’ancien Premier ministre Saad Hariri de
coordonner l’aide fournie par le Courant
du futur aux rebelles syriens, dès le
début de la crise… jusqu’au jour où des
enregistrements sonores prouvent que le
député livrait, en fait, des armes et
des munitions.
Un soutien militaire direct
En réalité, le soutien fourni par les
«Israéliens» aux soi-disant
«révolutionnaires» syriens est bien plus
important et va au-delà de l’aide
humanitaire. Les groupes terroristes
coordonnent étroitement leur action sur
le terrain avec «Israël», qui est
réfléchie de manière à servir
directement les intérêts de l’entité
sioniste.
On se souvient tous du rôle déterminant
joué par «Israël» dans la
contre-offensive lancée par les rebelles
dans la Ghouta orientale de Damas, à
l’automne 2013, et qui a
tourné à la déroute. Lors de cette
bataille, les systèmes électroniques
«israéliens» avaient brouillé les
télécommunications de l’armée syrienne,
pour la priver d’yeux et d’oreilles et
faciliter, de la sorte, l’attaque des
rebelles.
Le rôle «israélien» était encore plus
visible lors de l’offensive des
terroristes sur le plateau du Golan, en
septembre dernier. L’artillerie de
l’entité sioniste a pilonné les
positions de l’Armée arabe syrienne dans
la région, avant que les rebelles ne les
prennent d’assaut.
Le 23 septembre, la «DCA» israélienne a
même abattu un appareil syrien qui
bombardait des colonnes de combattants
d’«Al-Nosra».
Dans le Golan occupé, les groupes
terroristes sont en train d’exécuter à
la lettre le plan d’«Israël», qui
consiste à établir une «ceinture de
sécurité», à l’instar de celle qu’il a
mis en place au Liban-Sud, pendant ses
22 ans d’occupation.
Les pseudo-révolutionnaires syriens
sont, en fait, une copie conforme de la
milice supplétive d’«Israël», l’Armée du
Liban-Sud, dirigée par Saad Haddad puis
par Antoine Lahd.
En observant ces faits, on réalise à
quel point le secrétaire général du
Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, dit
vrai lorsqu’il affirme que les
takfiristes et «Israël» sont les deux
faces d’une même médaille. Combattre les
groupes terroristes devient, dès lors,
une mission aussi sacrée que la lutte
contre l’occupation israélienne. En
écrasant les takfiristes, où qu’ils se
trouvent, les résistants infligent une
défaite à «Israël».
Source: french.alahednews
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