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Palestine

Palestine. Salah Hamouri,
embastillé depuis un an par Israël

Pierre Barbancey

Samedi 25 août 2018

L’avocat franco-palestinien est en détention administrative, renouvelée dans l’opacité la plus complète quant au fond du dossier. Les autorités françaises n’ont toujours pas demandé officiellement sa libération.--Le frère de l’icône palestinienne Ahed Tamimi condamné

L'Huma - Jeudi, 23 Août, 2018 - Pierre Barbancey

Quel triste anniversaire. Aujourd’hui cela fait exactement 365 jours que l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri a été arrêté à son domicile de Jérusalem-Est. Un an qu’il croupit dans une geôle sans savoir ce qu’on lui reproche et sans qu’aucun procès soit prévu.

C’était le 23 août 2017. Alors que le soleil se levait à peine, plusieurs Jeep se sont positionnées devant son immeuble puis des soldats en sont descendus pour arrêter le jeune avocat de 33 ans. À l’issue d’un interrogatoire d’une vingtaine de minutes, il est présenté devant un juge, qui décide de l’incarcérer pendant 5 jours, officiellement le temps de l’enquête. Une enquête qui concernerait son appartenance à une « organisation ennemie ». Sous ce vocable, les autorités israéliennes désignent tous les partis ou associations, palestiniennes et même israéliennes, qui combattent l’occupation. Pour Salah Hamouri s’ajoute, bien sûr, son activité au service des prisonniers palestiniens en tant que juriste, au sein de l’association Addameer.

La machine judiciaire israélienne va alors très vite s’emballer. Sans doute parce que le dossier concernant notre compatriote est tellement vide qu’il est impossible pour le gouvernement israélien de rendre publiques de quelconques charges. Le 29 août, il est présenté devant un juge de la cour de Jérusalem, qui décide tout d’abord de le placer en résidence surveillée pour 20 jours, sans qu’aucune des accusations soit révélée, contenues dans un « dossier secret ».

Le magistrat lui interdisait également l’entrée à Jérusalem ainsi que toute sortie du pays pendant 3 mois. Et puis, l’ordre émanant du ministre de la Défense, l’extrémiste Avigdor Lieberman, tombait : placer Salah Hamouri en détention administrative. Soit six mois renouvelables au bon gré du ministre. Celui-ci ne s’en est pas privé. À l’issue des six mois, un nouvel ordre de détention administrative était promulgué pour quatre mois. Et comme si cela n’était pas suffisant, Salah Hamouri écopait ensuite de trois nouveaux mois.

La France doit exiger la libération immédiate de Salah

La détention administrative est une arme redoutable toujours brandie par Israël comme une mesure visant à assurer la « sécurité » de l’État. En réalité, il s’agit d’un artifice pour contourner la voie judiciaire et dénier à l’accusé toute possibilité de défense puisque les charges ne sont pas mentionnées et demeurent contenues dans un dossier secret.

Selon l’association Addameer, près de 450 Palestiniens seraient incarcérés à ce titre sur un total de plus de 6 100 prisonniers politiques (dont 62 femmes et 320 mineurs). Certains le sont depuis des années.

Salah Hamouri va-t-il enfin être libéré à la fin du mois de septembre ? Rien ne l’indique si rien n’est fait d’ici là.

Des milliers de personnes, en France, se sont mobilisées pour obtenir sa libération. Des personnalités de tous horizons politiques se sont exprimées (lire ci-contre). Pourtant, le gouvernement français – et singulièrement le président de la république – continue à faire profil bas.

Il aura fallu l’intervention de députés du PCF et de FI pour que le nom de Salah Hamouri résonne au sein de l’Assemblée nationale. Interrogé par l’Humanité, le ministère des Affaires étrangères avait indiqué qu’Emmanuel Macron avait abordé le cas de Salah Hamouri avec Benyamin Netanyahou.

Visiblement sans effets, la discrétion affichée ne servant que l’arbitraire israélien. Elsa Hamouri, l’épouse française de Salah, qui est interdite de territoire israélien, ne comprend pas ce silence des plus hautes autorités de l’État et demande qu’enfin la France exige publiquement la libération immédiate et sans conditions de son mari. Pour que Salah Hamouri puisse prendre dans ses bras son fils qu’il n’a pas vu depuis maintenant quinze mois.

Pierre Barbancey

 

 

   

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Source : Médiapart
https://blogs.mediapart.fr/...

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