EODE THINK TANK
La présidence Trump (II) : Qu'annonce
déjà
la future politique étrangère de Trump ?
Luc Michel
Lundi 19 décembre 2016
Luc MICHEL pour EODE Think Tank/
GEOPOLITIQUE/ Avec AFP – Reuters – Farsi
-
Quotidien du Peuple – Global Times/ 2016
12 18/
"Certains disent que Trump n'a pas
d'expérience en diplomatie ou en
affaires militaires (... ) mais en
réalité, il a ses propres positions, et
elles ne sont pas compatibles avec la
logique fondamentale des relations
sino-américaines"
- Le Quotidien du peuple (porte-voix du
PCC).
"L'Amérique (...) est notre ennemi, nous
n'avons aucun doute à ce sujet"
- Président iranien Rohani (discours à
l'université de Téhéran).
Trump
n’est pas encore installé à la Maison
Blanche que déjà des confrontations
majeures s’esquissent. Pékin et Téhéran
clament leur colère contre Trump. Que se
passe-t-il ?
Luc MICHEL, géopoliticien et patron du
Think Tank EODE, donne les clés pour
comprendre les confrontations qui
s’annoncent avec la Chine et l’Iran,
ainsi que dans le dossier palestinien …
I –
VERS LA CONFRONTATION DIRECTE AVEC PEKIN
Donald
Trump avait déjà suscité le
mécontentement de Pékin après avoir reçu
début novembre un appel téléphonique de
la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen,
dont le parti est « traditionnellement
considéré comme favorable à
l'indépendance de l'île ». A la suite,
le président élu des Etats-Unis Donald
Trump a menacé le 11 décembre dernier de
« ne plus reconnaître le principe de la
Chine unique » - qui avait conduit
Washington à interrompre en 1979 ses
relations diplomatiques avec Taïwan -, «
si Pékin ne faisait pas de concessions »
surtout en matière commerciale.
« Je
ne veux pas que la Chine me dicte ce que
je fais », a-t-il déclaré sur la chaîne
Fox, défendant avec véhémence sa récente
conversation téléphonique avec la
présidente de Taïwan. Il a expliqué «
qu'il aurait été insultant de pas
répondre à l'appel de Mme Tsai qui
voulait le féliciter pour sa victoire ».
« Je ne sais pas pourquoi nous devons
être liés à une politique d'une Chine
unique, à moins que nous passions un
accord avec la Chine pour obtenir
d'autres choses, y compris sur le
commerce », a-t-il estimé. Outre les
questions commerciales, Trump a accusé
la Chine de ne « pas coopérer avec les
Etats-Unis sur sa politique en matière
de taux de change » ainsi que sur les
armements nucléaires ou encore sur les
tensions en Mer de Chine méridionale, où
Pékin renforce fortement sa présence
militaire.
Enfin,
dans le dossier des armes nucléaires de
la Corée du Nord, le président élu a
fait valoir que la Chine, le principal
allié de Pyongyang, « pourrait résoudre
ce problème ». Mais « ils (les Chinois)
ne font rien pour nous aider », a-t-il
lancé.
L’EPICENTRE DU CONFLIT : LA MER DE CHINE
La Mer
de Chine (1) fait partie des zones
traditionnelles d’influence et
d’expansion de la Géopolitique chinoise,
ceci depuis les temps impériaux (2).
Donald
Trump a à nouveau fait savoir son «
mécontentement » après la saisie par
Pékin d'une sonde de la marine
américaine en mer de Chine méridionale,
« twittant un message avec une grosse
faute qui a fait les délices des réseaux
sociaux ». « La Chine vole un drone de
recherche de la marine américaine dans
les eaux internationales - le sort de
l'eau et le ramène en Chine dans un acte
sans président » (sic), a-t-il écrit sur
le réseau social, en voulant clairement
évoquer un acte « sans précédent ». Dans
la version anglaise le mot utilisé, "unpresidented"
(au lieu de "unprecedented") est très
vite devenu le mot clé le plus en vogue
sur Twitter aux Etats-Unis. Au-delà de
cette erreur, Donald Trump voulait en
effet surtout souligner son
mécontentement vis à vis de la Chine,
dont un navire s'est emparé jeudi soir
d'un drone sous-marin appartenant à la
marine américaine, qui évoluait à
quelque 50 milles marins au large des
Philippines, selon le Pentagone.
La
diplomatie chinoise a assuré samedi
matin que « la Chine et les Etats-Unis
géraient de façon appropriée cet
incident », utilisant notamment les «
canaux militaires ». Cet incident
survient dans un contexte déjà tendu
entre la Chine et le futur président
américain, qui doit entrer en fonctions
le 20 janvier. Trump accuse Pékin
notamment de « bâtir un vaste complexe
militaire en mer de Chine méridionale ».
LA
QUESTION (REDEVENUE BRULANTE) DE TAIWAN
:
FIN DU CONCEPT CENTRAL DE « LA CHINE
UNIQUE » ?
Un
journal chinois a mis en garde ce 12
décembre « l'ignorant » Donald Trump «
contre toute reconnaissance officielle
de Taïwan », après des propos du
président élu américain semblant vouloir
s'affranchir du principe de la « Chine
unique » qui régit les relations
sino-américaines depuis 1979. La Chine
impose à tout pays voulant établir des
relations diplomatiques avec elle la
reconnaissance du principe de la « Chine
unique ». En clair: il n'existe qu'un
seul représentant officiel de la Chine,
Pékin. Cette formulation empêche toute
indépendance formelle de l'île de
Taïwan, séparée politiquement du
continent depuis 1949 et que Pékin
souhaite réunifier au reste de la Chine.
Selon ce principe, les Etats-Unis ont
coupé en 1979 leurs liens officiels avec
les autorités taïwanaises, qu'ils
considéraient jusqu'alors comme les
représentantes officielles de la Chine,
afin d'établir des relations avec la
République populaire, à Pékin. Les deux
pays étant liés depuis la visite de
Nixon à Pékin en 1972 par une politique
anti-soviétique : « l’axe
Washington-Pékin ». Qui est l’une des
raisons fondamentales, et passée sous
silence, de la défaite soviétique dans
la première Guerre froide. Washington
continue cependant de vendre des armes à
Taïwan.
Donald
Trump a donc menacé ce 11 décembre lors
d'une interview avec la chaîne
américaine Fox de remettre en cause ce
principe. « Je ne sais pas pourquoi nous
devrions être liés à une politique d'une
Chine unique, à moins que nous passions
un accord avec la Chine pour obtenir
d'autres choses, y compris sur le
commerce », a-t-il lancé.
« La politique de la Chine unique ne
peut être négociée », a immédiatement
tancé lundi une tribune non signée
publiée sur le site internet du
quotidien nationaliste chinois Global
Times, jugeant Donald Trump « aussi
ignorant en diplomatie qu'un enfant ».
Si le prochain président américain
soutient ouvertement l'indépendance de
Taïwan et accroît les ventes d'armes à
l'île, Pékin pourrait alors « soutenir
des forces hostiles aux Etats-Unis »,
menace l'auteur de l'article. « Pourquoi
ne pourrions-nous pas les soutenir, ou
leur vendre secrètement des armes ? »,
menace-t-il.
LE
LOBBY PRO-TAIWAN PROCHE DE TRUMP
L'appel avec Tsai Ing-wen a été le fruit
de « longs mois de préparations et de
délibérations au sein de l'équipe du
futur 45e président », assurait dès
dimanche le Washington Post, citant
différents conseillers proches du
milliardaire. La présidente de Taïwan «
figurait très tôt dans la liste des
dirigeants étrangers à contacter »,
expliquait ainsi Stephen Yates,
ex-responsable de la sécurité nationale,
assurant que « le prévisible courroux de
Pékin avait été pris en compte et que
Donald Trump était déterminé à tenir
tête à la Chine ». Le président élu est
d'ailleurs entouré de plusieurs fervents
défenseurs de Taïwan « soucieux
d'intensifier la relation avec l'île »,
dont le futur secrétaire-général de la
Maison Blanche, Reince Priebus. « Cet
appel n'était pas un accident », abonde
aussi Trey McArver, analyste du China
Politics Weekly, dans une note transmise
à l'AFP. « Il est évident que les
collaborateurs de Trump, à commencer par
Priebus, ont eu des contacts répétés
avec Tsai ces derniers mois et savaient
exactement ce qu'ils faisaient ».
DEJA
UNE POSITION TRES DURE DES CHINOIS EN
REACTION
Contre
les gaffes pas si involontaires de Trump,
la Chine sort les griffes ! Trump, qui a
parlé avec la présidente de Taïwan selon
son équipe, soulève déjà la colère de
Pékin. « Donald Trump fait fausse route
s'il entend soumettre la Chine à sa
vision fantasmée », avertit la presse
chinoise mardi, sortant les griffes à
l'heure où les gaffes du futur président
américain apparaissent comme les
prémisses d'un éventuel changement
stratégique. « Les tweets de Trump
camouflent sa véritable intention:
traiter la Chine comme si c'était une
pièce de mouton et en trancher une
portion (...) Il veut piller d'autres
pays pour assurer la prospérité des
Etats-Unis », s'énerve le journal Global
Times, proche du Parti communiste.
Le
gouvernement et les médias officiels
chinois ont, dans un premier temps,
largement ménagé Donald Trump, mettant
ses sorties sur le compte de la simple «
inexpérience » de celui dont Pékin avait
semblé saluer la victoire. Changement de
ton mardi, où des avertissements très
sévères sont adressés au magnat de
l'immobilier : la presse s'alarme
désormais de ses positions et l'accuse «
d'en sous-estimer les conséquences ». Un
éditorial du Quotidien du peuple,
porte-voix du Parti communiste,
conseille de ne pas voir seulement dans
les tweets incriminés « inexpérience ou
naïveté ». « Certains disent que Trump
n'a pas d'expérience en diplomatie ou en
affaires militaires (... ) mais en
réalité, il a ses propres positions »,
et le souci, c'est qu'elles « ne sont
pas compatibles avec la logique
fondamentale des relations
sino-américaines », insiste-t-il.
A
retardement, la presse chinoise semble
prendre acte mardi du revirement
stratégique à anticiper. Ainsi, si le
Global Times continue de s'insurger,
dans sa version chinoise, contre les «
provocations » d'un dirigeant «
incapable de fermer sa bouche », il
dénonce surtout dans un éditorial au
vitriol les « intentions cachées » du
président élu.
Il n'aura pas les moyens de « mettre en
pratique ses tirades (...) Trump fait
beaucoup de bruit mais il ne peut
s'abstraire des règles du jeu des
grandes puissances. Il n'a pas les
ressources suffisantes pour manipuler la
Chine à sa guise ». Pékin « répliquera
si les décisions de Trump affectent les
intérêts chinois », avertit aussi le
quotidien au ton nationaliste, tout en
pointant que les répercussions
économiques d'une crise diplomatique «
n'aideraient guère à ‘rendre sa grandeur
à l'Amérique’ ». Le milliardaire avait
déjà multiplié durant sa campagne les
diatribes contre le géant asiatique et
sa politique commerciale, promettant «
d'imposer des droits de douane
prohibitifs de 45% sur les importations
chinoises ».
De son
côté, le quotidien étatique China Daily
enjoint à ce « bleu en diplomatie de
prendre un cours accéléré en realpolitik
». « Trump peut bien mépriser le
personnel diplomatique traditionnel de
Washington, mais il devrait d'abord
maîtriser la réalité des relations
internationales, non pas seulement une
vision fantasmée, avant de manier le
scalpel », souligne-t-il. A en croire le
China Daily, « si Pékin réagit pour le
moment avec modération aux ballons
d'essai de Donald Trump, cela pourrait
ne pas durer ». « En tant que président
élu, Trump peut tabler sur une certaine
indulgence quand il s'exprime. Il en
sera autrement quand il sera président
», au risque de « coûteuses
complications » pour les Etats-Unis,
avertit le journal.
II –
RETOUR A LA GUERRE FROIDE AVEC TEHERAN ?
Avec
Téhéran, les choses sont encore pire. Si
Trump annonce le démontage des accords
passés avec l’Iran à Genève, son
élection et celle d’une majorité
pro-israélienne absolue au Sénat et au
Congrès américains ont déjà conduit à
l’ouverture des hostlités avec Téhéran.
WASHINGTON A VIOLE SES ENGAGEMENTS :
QUE VAUT ENCORE LA SIGNATURE D’UN
PRESIDENT AMERICAIN ?
L'Iran
répète que Washington a « violé ses
engagements », promet « une réaction
très dure » ! Téhéran répétant ce que
martèlent tous les dirigeants iraniens
depuis le renouvellement ces dernières
semaines de sanctions américaines pour
dix ans. Les Etats-Unis « devront faire
face à notre réaction très dure à cette
violation, a prévenu le président Rohani
dans un discours à l'université de
Téhéran. « L'Amérique (...) est notre
ennemi, nous n'avons aucun doute à ce
sujet », a-t-il affirmé. « N'en doutez
pas, les Américains veulent nous mettre
autant de pression que possible : nous
devons résister et trouver une solution
et nous y parviendrons », a-t-il ajouté.
Il y a « un consensus » en Iran à ce
sujet, « il n'y a aucune différence
d'opinion entre le gouvernement, le
Majlis (Parlement) et le guide suprême
», Ali Khamenei, selon le président
Rohani.
Le
président du Parlement, Ali Larijani, a
estimé lors d'une conférence de presse à
Téhéran, que 3certaines sections de
l'accord nucléaire auraient dû être
écrites avec plus de précision pour
éviter des interprétations divergentes »
entre les parties prenantes. Il
préconisé « le dépôt d'une plainte
concernant la violation de l'accord »
par les Américains auprès d'un comité
conjoint des signataires du texte. Cette
question de la violation américaine et
de la riposte iranienne doit être
discutée lors d'une rencontre mercredi
entre le président Rohani et d'autres
hauts dirigeants iraniens.
SENAT
ET CONGRES AMERICAIN APPLIQUENT LE
PROGRAMME DU LOBBY PRO-ISRALIEN AIPAC !
Le
Sénat américain vient de voter par 99
voix contre 0 (!!!) la prolongation
pour dix ans de sanctions qui ne sont
pas liées à l'accord sur le nucléaire
iranien conclu en 2015 entre l'Iran et
six grandes puissances, dont les
Etats-Unis. La Chambre des représentants
avait déjà voté en novembre une telle
prolongation et le texte doit à présent
être signé par Barack Obama. C’est le
programme du Lobby pro-israélien AIPAC,
le plus puissant des lobbies aux USA,
qui est suivi par les chambres qu’il
domine !
DEJA
LE RENOUVELLEMENT DES SANCTIONS NON
LIEES AUX ACCORDS DE GENEVE, EN
ATTENDANT LA PRESIDENCE TRUMP …
Le
régime actuel de sanctions, renouvelé
tous les 10 ans depuis 1996, devait
s'achever à la fin de cette année. Les
Etats-Unis ont suspendu les sanctions
anti-iraniennes liées au nucléaire (que
Trump annonce vouloir reprendre), mais
en imposent d'autres liées selon
Washington « au non-respect des droits
de l'Homme par Téhéran », à « son
soutien au terrorisme » et à son «
programme de missiles balistiques ». Les
dirigeants iraniens, floués, estiment à
juste titre que « le renouvellement des
sanctions américaines va à l'encontre de
l'esprit de l'accord », par lequel
Téhéran a limité son programme nucléaire
en échange précisément d'une levée
partielle de sanctions imposées par les
Etats-Unis et d'autres pays.
Les
sanctions américaines pénalisent
lourdement le secteur bancaire iranien
ainsi que les industries de l'énergie et
la défense. Mais aussi le commerce et
les échanges entre l’Iran et l’Union
Européenne (douchant les espoirs mis
dans la récente visite de Mme Mogherini
en Iran). De ce fait, les retombées
économiques de l'accord nucléaire ont
été beaucoup moins prometteuses
qu'espéré par l'Iran.
III –
UN SOUTIEN ENCORE PLUS INCONDITIONNEL A
ISRAEL !
Trump
avait dès avant sa victoire aux
primaires fait escalade de surenchère
dans le soutien à Israël avec la
candidate Clinton. Lors de la campagne
électorale, Trump avait lourdement mis
en avant la judéité de son gendre et la
conversation de sa fille au judaisme. Il
annonce une présidence alignée sur le
Likud au pouvoir à Tel-Aviv.
L’EPINEUSE QUESTION DE JERUSALEM
En
premier se pose la question de
Jérusalem, dont la partie est a été
annexée par Israël en 1967, après sa
victoire dans la guerre « des six jours
». La volonté de Trump de déplacer
l'ambassade américaine à Jérusalem,
avalisant cette annexion, « détruirait
le processus de paix ».
Un haut responsable palestinien a mis en
garde ce 9 décembre le président
américain élu Donald Trump contre sa
volonté de vouloir déplacer l'ambassade
des Etats-Unis à Jérusalem, soulignant «
qu'une telle décision détruirait le
processus de paix avec Israël ». « Le
statut de Jérusalem doit être négocié
entre Israéliens et Palestiniens, et
prendre une décision aujourd'hui serait
une destruction du processus de paix »,
a affirmé à des journalistes le
secrétaire général de l'Organisation de
libération de la Palestine (OLP) Saëb
Erekat.
« La question du statut de cette ville
sainte est l'une des plus épineuses pour
un éventuel règlement du conflit ».
Israël proclame tout Jérusalem comme «
sa capitale indivisible », y compris
Jérusalem-Est, la partie majoritairement
palestinienne de la ville, que l'Etat
sioniste occupe depuis 1967 et qu'il a
depuis annexée. L'annexion est
considérée illégale par l'ONU. Les
Palestiniens veulent faire de
Jérusalem-Est la capitale de l'Etat
auquel ils aspirent.
FRIEDMAN. UN ULTRA-SIONISTE COMME FUTUR
AMBASSADEUR DES USA EN ISRAËL !
Second
problème, la personnalité du futur
ambassadeur de Trump en Israël. Trump a
annoncé la nomination comme ambassadeur
en Israël de David Friedman, un avocat
ultra-sioniste partisan de la
colonisation et qui a dit avoir hâte de
remplir sa mission « dans la capitale
éternelle d'Israël, Jérusalem ». Par ces
termes, Friedman reprend la promesse de
campagne du républicain, qui a assuré
que « les Etats-Unis reconnaîtraient
Jérusalem comme la capitale d'Israël et
y installeraient leur ambassade s'il
devenait président ». Washington, ainsi
que la majorité de la communauté
internationale, ne reconnaît pas
Jérusalem comme la capitale d'Israël et
maintient son ambassade à Tel-Aviv.
L'ONU
et une grande partie de la communauté
internationale considèrent par ailleurs
toutes les implantations israéliennes
dans les territoires palestiniens
occupés comme illégales. La nomination
de Friedman a été saluée par le Premier
ministre israélien Benjamin Netanyahu et
des membres de son gouvernement de
droite radicale (Likud, extrême-droite,
ultra-droite religieuse).
« Je
m'adresse droit dans les yeux à David
Friedman et Trump : si vous mettiez à
exécution le déplacement de l'ambassade
et l'annexion des colonies en
Cisjordanie, vous seriez en train
d'entraîner la région dans une situation
de chaos, de non-droit et d'extrémisme
», a affirmé encore Erekat pour l’OLP.
LUC
MICHEL / EODE THINK TANK
(1)
Cfr. Luc MICHEL, EODE / GÉOPOLITIQUE.
TENSIONS EN MER DE CHINE MERIDIONALE
sur
http://www.eode.org/eode-geopolitique-tensions-en-mer-de-chine-meridionale/
(2)
Comprendre la Géopolitique chinoise :
Cfr. Luc MICHEL, EODE Think Tank /
GÉOPOLITIQUE. LA CHINE ET L’AVENIR DE
L’EURASIE AU XXIe SIECLE
sur
http://www.lucmichel.net/2013/03/10/eode-think-tank-luc-michel-geopolitique-la-chine-et-lavenir-de-leurasie-au-xxie-siecle/
http://www.eode.org/
https://vimeo.com/eodetv
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