LUCMICHEL.NET
Campagne de ʽLucmichelbashingʼ à propos
du Burundi et de la RDC (6) : Le Pen et
Luc Michel. Quand la ʽDeutsche Welleʼ
raconte n'importe quoi ...
Luc Michel
Vendredi 19 août 2016
# LUCMICHEL. NET/ CAMPAGNE DE
‘LUCMICHELBASHING’ A PROPOS DU BURUNDI
ET DE LA RDC (6) : LE PEN ET LUC MICHEL.
QUAND LA ‘DEUTSCHE WELLE’ RACONTE
N’IMPORTE QUOI …
PCN-SPO/ 2016 08
18/
https://www.facebook.com/Pcn.luc.Michel/
http://www.lucmichel.net/
# I – QUE DIT LA
RADIO ALLEMANDE ‘DEUTSCHE WELLE’ ?
L’article est
diffusé dans la chronique L’ARBRE À
PALABRE, débat à destination de
l’Afrique, où « Pendant 25 minutes,
acteurs politiques, représentants de la
société civile, experts nationaux et
internationaux, confrontent leurs vues
sur les conflits et leur gestion, la
mondialisation ou encore les effets du
réchauffement de la planète ».
POURQUOI LA
‘DEUTSCHE WELLE’ ?
… L’ALLEMAGNE EST DE RETOUR EN AFRIQUE !
La Deutsche Welle
s’intéresse à l’Afrique dans le cadre du
« retour de l’Allemagne en Afrique »
idéologisé par le Ministre Steinmeier.
Que veut
l’Allemagne en Afrique ?
Les plans actuels de Berlin pour
l’Afrique ont été clairement et
publiquement exposés par le ministre des
affaires étrangères allemand Steinmeier,
artisan du retour de Berlin en Afrique,
en 2014. A la mi-mai, Steinmeier a
adopté les « Orientations de la
politique africaine du gouvernement »,
un document-manifeste qui prône
l'exploitation des vastes richesses
africaines par un impérialisme allemand
renaissant. En présentant ses «
Orientations », le ministre allemand des
Affaires étrangères, Frank-Walter
Steinmeier, a déclaré que l'Allemagne
doit jeter son regard sur l'Afrique en «
adaptant sa boîte à outils politique à
la diversité de l'Afrique. » Berlin
entend « agir préventivement et
rapidement, d'une manière décisive et
substantielle et fondée sur des valeurs
et les droits de l'homme ». Berlin veut
se servir de « toute la panoplie des
dispositifs dans les domaines de la
politique, de la sécurité, du
développement, de la politique
régionale, de l'économie, des sciences
et de la culture » Y compris évidemment
les interventions militaires de la
Bundeswehr. Et les interventions des
médias de Berlin, comme la Deutsche
Welle ou Arte !
Ce qui est
particulièrement inquiétant c’est la
source où Berlin puise son inspiration
pour ses nouveaux projets en Afrique.
Dans son émission LE GRAND JEU. AU CŒUR
DE LA GEOPOLITIQUE MONDIALE: LA
GRANDE-ALLEMAGNE DE RETOUR/
PARTIE 2. UNE MENACE SUR L’AFRIQUE, Luc
MICHEL évoquait aussi le IIIe Reich
nazi, qui développa de grand projets
allemands pour l’Afrique, et il
expliquait que « ces plans nazis de
1934-44 inspirent aujourd’hui, dans une
version adaptée au temps, les projets de
la nouvelle politique africaine de
Berlin ». Telle est la politique des
patrons de la Deutsche Welle, qui ose
diffamer Luc MICHEL …
* Revoir sur
EODE-TV :
LE GRAND JEU. AU CŒUR DE LA GEOPOLITIQUE
MONDIALE:
LA GRANDE-ALLEMAGNE DE RETOUR/PARTIE 2.
UNE MENACE SUR L’AFRIQUE
Sur
https://vimeo.com/120234429
QUE DIT LA
‘DEUTSCHE WELLE’ DE LUC MICHEL ?
Extraits :
« le Belge Luc Michel est un habitué de
certains palais présidentiels en
Afrique. Que se cache-t-il derrière ces
fréquentations? (…) Mardi 17 mai 2016,
le président de République Démocratique
du Congo, Joseph Kabila Kabange a reçu
en sa résidence de Kinshasa le militant
belge de l'extrême droite Luc Michel,
président de Panafricom (PANAFRIcan
action and support COMmittees). Avant
l'étape de Kinshasa, Luc Michel était
d'abord au Burundi où son tête à tête
avec le président Pierre Nkurunziza a
fait le tour des réseaux sociaux. Au
cours des derniers mois, d'autres
présidents africains ont reçu Luc Michel
qui se présente comme un défenseur du
panafricanisme. Il était chez l'Equato-Guinéen
Obiang Nguema Mbassogo (nov. 2015) et
chez Idriss Déby Itno du Tchad (Mars
2016). On constate donc que ces visites
concernent des pays actuellement en
crise ou dont les dirigeants sont la
cible de sanctions ou de critiques de la
communauté internationale pour leur
gouvernance. Que cachent ces visites?
Quel rôle joue le refus de
l'interventionnisme dans ce genre de
fréquentation ? Et à quoi cela peut-il
aboutir ? »
Le reste est un
ramassis de fausses informations, suivie
d’un « débat » (sic) ubuesque, où trois
« experts » (resic) parlent avec une
prétention sans limite d’un sujet dont
ils ignorent vraisemblablement tout.
Voici donc le Droit de réponse que Luc
MICHEL a du adresser selon la Loi
allemande au Directeur Général de la
Deutsche Welle pour remettre les
pendules allemandes à la bonne heure …
# II - DROIT DE
REPONSE DE LUC MICHEL, PRESIDENT DU PCN
ET DE PANAFRICOM, ADRESSE A LA ‘DEUTSCHE
WELLE’ (ALLEMAGNE)
Mis en cause de
manière inacceptable et insultante dans
un article de votre chronique L’« ARBRE
À PALABRE » et intitulé « Que cherchent
des militants d'extrême-droite européens
en Afrique ? » publié par le site web de
la DEUTSCHE WELLE et diffusé sur les
ondes de votre radio, en date du 27 mai
2016, Luc MICHEL, président du PCN et de
PANAFRICOM, tient à apporter les
précisions et rectifications suivantes :
Votre article
m’assimile à Jean-Marie Le Pen,
fondateur du Front National français et
me qualifie de « militant
d'extrême-droite européen ». Les seuls
rapports que j'ai jamais eu avec le
Front National, en France et en
Belgique, sont ceux d'ennemis politiques
radicaux.
1/ Je ne suis pas
un « militant néonazi » et n’ai jamais
appartenu, ni comme dirigeant, ni comme
cadre ou membre, à l’organisation
française mentionnée abusivement par
Wikipedia. Ma soi-disant « biographie »
sur Wikipedia (et ses clones
d’extrême-droite), qui a été rédigée
pour me nuire et me déconsidérer par mes
adversaires politiques, liés aux polices
politiques de l’OTAN, comporte des
éléments inexacts et, mensonge par
omission, dissimule une grande partie de
mon parcours politique réel. Je vous met
au défi de produire un seul de mes
nombreux écrits (j’ai publié plus de
16.000 éditoriaux depuis 1983) depuis 32
ans qui soit en faveur du Nazisme !
Les faits
dissimulés par Wikipedia sont les
suivants :
* Le PCN n’est pas
un « parti d’extrême-droite » et encore
moins « néonazi ». Accusation insultante
proférée par nos adversaires politiques,
en particulier au sein de l’appareil
d’état belge. Les observateurs sérieux
le constatent tous.
Par exemple, le COURRIER HEBDOMADAIRE DU
CRISP (n° 1598-1599 . 1998), revue
scientifique belge de sciences
politiques - la référence en Belgique
nous a-t-on dit à l’ULB - écrivait sur
le PCN en 1999 ce qui suit : « Le
programme et les actions du PCN sont en
opposition avec les thèses racistes des
formations d'extrême droite classiques.
Ce parti se revendique du
"Communautarisme européen" et est
constitué, selon un document interne, de
7 tendances politiques (nationale-boIchévique,
léniniste européenne, syndicaliste
révolutionnaire,
nationale-révolutionnaire, vert
radicale, socialiste radicale et
démocrate européenne) ».
François Heinderyckx professeur à
L’INSTITUT DES SCIENCES POLITIQUES de
L’UNIVERSITE LIBRE DE BRUXELLES,
classait le PCN à l’occasion des
élections européennes de 1999 et sur
base de son programme parmi la « gauche
révolutionnaire » (Dossier spécial
Elections 1999, analyse des campagnes,
consulté sur le site internet d’INFONIE,
Belgique).
A noter aussi que L’ANTISEMITISM WORLD
REPORT 1993, publié à Jérusalem par
l’Institute of Jewish Studies, dans son
édition anglaise, si il reproche au PCN
son antisionisme, précise que "The PCN
is not a far-right organisation".
2 / Mes rapports
avec le Front National sont fort simples
: j'ai empêché le développement de ce
parti en Belgique, qui a disparu au
début de ce XXIe siècle. Et j'ai
combattu et je continue à combattre
radicalement le Front National en
France.
* Je dirige depuis
plus de 20 ans le COLLECTIF ANTINAZI «
EUROPÄISCHER WIDERSTAND » (en référence
à la Résistance allemande antinazie),
qui combat précisément le néonazisme et
le racisme.
J’ai été l’adversaire principal du Front
National en Belgique, à qui j’ai brisé
les reins en 1994-96 par mes actions
politiques et judiciaires victorieuses
devant les tribunaux belges. Je combat
aussi le FN des Le Pen. En 1998, à
l’élection partielle de Toulon (France)
en avril 1998, nous présentions une
liste intitulée : « PCN. LES JEUNES
CONTRE LE PEN ET POUR L’INTERDICTION DU
FN ».
* Notre Collectif a
aussi combattu dans les pays baltes et
en Moldavie pour le respect des droits
des minorités ethniques, russophones
notamment. Et contre la réhabilitation
du nazisme par les états révisionnistes
baltes et ukrainien.
Je n’ai aucune leçon d’antifascisme à
recevoir de qui que ce soit !
3/ A la suite de
votre introduction, reprenant ces
informations totalement inexactes,
s'ouvre alors un débat ubuesque où trois
« experts », Joseph Vincent Ntuda Ebode
(Université Yaounde II au Cameroun),
Michel Galy politologue (Ileri -
Institut des relations internationales)
et Rémy Kasindi (Centre de recherches et
d'études stratégiques en Afrique
centrale), débattent pendant plus de
vingt minutes sur ces faits inexacts,
visiblement sans me connaître, sans se
rendre compte une seule fois que dans
votre introduction vous avez pourtant
communiqué la donnée essentielle : c'est
que je suis en Afrique non pas en tant
que « militant d'extrême-droite » mais
comme le président d'une organisation
panafricaniste africaine (dont le
Secrétariat-général est installé au
Cameroun et dont le Secrétaire-général
est le Camerounais Gilbert
NKAMTO),l'Organisation Transnationale
PANAFRICOM (PANAFRIcan action and
support COMmittees), qui défend le «
Néopanafricanisme », des comités étant
présent en Afrique, en Europe et au
Canada.
* Et c’est en tant
que président de PANAFRICOM que j’ai été
reçu par les présidents équato-guinéen
Obiang Nguema Mbassogo (novembre 2015),
tchadien Idriss Déby Itno (mars 2016),
burundais Pierre Nkurunziza (mai 2016)
et Joseph Kabila Kabange (mai 2016).
* J’ai pris la
parole au nom de PANAFRICOM dans des
réunions internationales consacrées au «
nouveau Panafricanisme » : Colloque
d’Abidjan (à l’Assemblée nationale,
avril 2016), Conférence de Bujumbura
(mai 2016), Café Politique du PPRD (Kinsasha,
mai 2015), Conférence de Québec (juillet
2016).
* Parallèlement à
mon action en Europe depuis plus de 30
ans, menée autour du « Néoeurasisme »
(réinventé par ma Revue CONSCIENCE
EUROPEENNE en 1984), j’ai un parcours
panafricain de plus de 25 ans, commencé
en Jamahiriya libyenne avec le MCR
(Mouvement des Comités Révolutionnaires
libyens), et qui m’a conduit à
PANAFRICOM.
Mais aussi à la TV panafricaine AFRIQUE
MEDIA, où je suis éditorialiste et
producteur d’émissions de géopolitique
(Grand Reporter, Grand Jeu). Ce que ne
pouvais ignorer votre « expert »
camerounais !
4/ Vous me prêtez
par ailleurs des positions racistes et
xénophobes. Vous écrivez à mon propos :
« leur discours à une allure xénophobe »
et vous illustrez votre article d'une
manifestation du mouvement PEDIGA,
xénophobe et raciste en Allemagne (Notre
PCN, lui, soutient un autre mouvement,
PEDAGA contre « l’américanisation de
l’Europe »). Vous ajoutez : « que les
discours nationalistes ciblent souvent
les étrangers parmi lesquels les
Africains ». Précisément, c'est tout ce
qui m'oppose au Front National et à ses
clones. Je suis en effet, ainsi que mon
parti en Europe, le PCN, partisan d'une
politique anti-raciste et anti-xénophobe
depuis plus de 25 ans maintenant.
* Nous défendons
notamment le droit de vote pour les
immigrés à tous les niveaux d'élections
ainsi que leur droit d'éligibilité sous
le slogan « J'y suis, j'y vote ! » Le
PCN a présenté en Belgique notamment la
première femme arabe tête de liste aux
élections régionales et législatives à
Bruxelles, ainsi qu'un nombre important
de candidats d'origine arabe ou
africaine.
Comment croyez-vous que notre
organisation, qui mène une action
internationale sur les continents
eurasien et africain, pourrait en Europe
tenir un discours raciste ou xénophobe,
et compter dans ses rangs bien entendu
des militants arabes et africains ?
* J'ajouterai,
puisque c'est un élément important de la
xénophobie des formations
d'extrême-droite européennes du type FN,
que nous avons pris parti dès le début
des années 80 pour l'entrée de la
Turquie, que nous considérons comme une
« province d'Europe », laïque et
kémaliste, dans l'Union Européenne. Et
cerise sur le gâteau, qui démontrera
soit votre mauvaise fois, soit le manque
de sérieux de vos informations, le N° 3
du PCN en Europe s'appelle Inanç KUTLU.
Il est évidemment comme son nom
l'indique Turc.
Je vous remercie
donc de publier comme la loi vous en
fait obligation et selon le prescrit de
la Loi allemande, le droit de réponse
ci-joint et de porter à la connaissance
de vos auditeurs et de vos lecteurs les
informations qu'il contient.
Luc MICHEL (18 août
2016).
PCN-SPO
https://www.facebook.com/Pcn.luc.Michel/
http://www.lucmichel.net/
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