LUC
MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY
Le football, une vieille histoire
politique
en Russie depuis Staline
Luc Michel
Mardi 10 juillet 2018
LE FOOTBALL, UNE
VIEILLE HISTOIRE POLITIQUE EN RUSSIE
DEPUIS STALINE (GEOPOLITIQUE DU SPORT ET
SOFT POWER IV)
LUC MICHEL (ЛЮК
МИШЕЛЬ) & EODE/
Luc MICHEL pour EODE/
Quotidien
géopolitique – Geopolitical Daily/
2018 07 10/
« Et Staline sauva le football en
URSS! »
- ‘So Foot’ (octobre 2017).
« A partir des
années 1930, le football devient, en
U.R.S.S., un combat politique et
idéologique »
- Régis Genté et
Nicolas Jallot, « Football, arme du KGB
».
La Wordlcup de
Football 2018 en Russie est l’occasion
d’une nouvelle vaste campagne de
Russophobie, menée par les
néoconservateurs anglais et les réseaux
néocons français (ces néoconservateurs à
passeport français, style BHL). La
comparaison est générale et répétitive
ad nauseam : la Wordlcup 2018 serait
dans la ligne des JO de Berlin du IIIe
Reich et Poutine évidemment un nouvel
Hitler. « Je pense que la comparaison
avec 1936 est juste », a notamment
affirmé le ministre britannique des
Affaires étrangères (démissionnaire
hier), Boris Johnson, russophobe
acharné, lorsque lui fut récemment
soumise la comparaison entre le Mondial
2018 et les JO de Berlin en 1936, sous
l'Allemagne nazie. « Franchement, c'est
à vomir de penser à Poutine en train de
se glorifier lors de cet événement
sportif », a-t-il enchaîné.
* Voir la Partie I
sur :
GEOPOLITIQUE DU
SPORT ET SOFT POWER (III):
DANS SON BRAS DE
FER AVEC LE CIO, SOUS CONTROLE DES USA,
POUTINE QUI AVAIT PERDU LE PREMIER
ROUND, VIENT DE GAGNER AUX POINTS LE
SECOND
sur
http://www.lucmichel.net/2018/02/02/luc-michels-geopolitical-daily-geopolitique-du-sport-et-soft-power-iii-dans-son-bras-de-fer-avec-le-cio-sous-controle-des-usa-poutine-qui-avait-perdu-le-premier-round-vient-de-gagner/
- PARTIE II/
LE FOOTBALL
RUSSO-SOVIETIQUE, CONSTRUCTION DE
STALINE !
Le souci est que la
comparaison est fausse. Et que
l’utilisation du Football comme
instrument de la puissance soviétique a
été une des réalisation de Staline, bien
avant les jeux d’Hitler ! Ce Staline
sans qui, notamment avec les batailles
de Moscou (hiver 1941-42) et de
Stalingrad (1942), le XXe siècle aurait
précisément été le « siècle d’Hitler » !
Le souci de la
Russophobie c’est qu’a vouloir trop
prouver elle marque des points contre
ses instgateurs. Le coup d’envoi de la
Coupe du monde de football a eu lieu le
14 juin dernier en Russie. A cette
occasion, France 5 proposait un
documentaire inédit : « Football, arme
du KGB », écrit par Régis Genté et
Nicolas Jallot. « Ce film raconte
l’histoire des clubs sportifs
soviétiques et apporte un regard inédit
sur l’URSS et sur le KGB. Il décrit
l’utilisation du sport, et plus
particulièrement du football, sous un
régime totalitaire. Il explique comment
Staline et ses « sbires » se sont
nourris de ce sport populaire pour
façonner leur image et l’ont utilisé
pour appliquer leur politique et pour
contrôler le peuple ».
Le tout dans l’historiographie
libérale anti-communiste …
LE FILM « FOOTBALL,
ARME DU KGB »
« Ce film (1)
raconte l’Histoire du Foot en Russie, de
la naissance du championnat soviétique
et des premiers clubs de Football, dans
les années 1930, au succès de l’équipe
soviétique, dans les années 1960, qui
remporta le 1er championnat d’Europe des
Nations et les Jeux olympiques »,
commente l’hebdo belge ‘TéléMoustique’.
« Raconter l’histoire des clubs de
football soviétiques, c’est apporter un
autre regard sur l’U.R.S.S. et sur le
KGB. C’est aussi décrire l’utilisation
du sport, du football en l’occurrence,
par les Politiques en "dictature" ou
régime totalitaire (…) En retraçant
l’histoire du football soviétique, nous
révèlerons les manipulations politiques
et nous apporterons des clefs de
compréhension à la Russie d’aujourd’hui.
L’angle russophobe
reste très présent. Mais les
propagandistes des médias de l’OTAN
semblent ignorer que ce qui est critique
à propos de Staline ne l’est pas dans la
Russie reconstruite de Poutine, où le
« petit père des peuples » est une
référence. « Pendant des années, le
féroce homme d’État a tenté de faire
perdre au football son indépendance
naturelle, écrit encore ‘TéléMoustique’.
Staline et ses sbires (sic) ont utilisé
le football pour façonner leur image et
contrôler le peuple, faisant de ce sport
collectif un instrument de
propagande (…) Le football en URSS a
pris part au combat politique et
idéologique, devenant une arme pour le
KGB ». Entretemps, Staline « a sauvé le
football soviétique » …
LA FILIATION ENTRE
LE FOOTBALL SOVIETIQUE ET CELUI DE LA
NOUVELLE RUSSIE DE POUTINE EST ASSUMEE !
Six mois avant la
Worldcup 2018, La FIFA dévoilait
l'affiche officielle de la Coupe du
monde 2018, dans un style
constructiviste (4), aux inspirations
soviétiques directes, qui mettait en
avant l'héritage soviétique du pays.
* Voir sur PCN-TV &
NNK/
L’AFFICHE - TYPEE
AVANT-GARDES SOVIETIQUES - DE LA WORLD
CUP 2018 DE FOOTBALL EN RUSSIE
sur
https://vimeo.com/275207326
L'œuvre réalisée
par l'artiste russe Igor Gurovich a été
affichée dans le métro de Moscou. Le
pays organisateur avait décidé de rendre
hommage au gardien de but russe Lev
Yachine, icône du football soviétique.
Le dernier rempart de la sélection entre
1954 et 1967, seul gardien à avoir
décroché le Ballon d'Or (1963) apparait
en pleine extension, portant un ballon
symbolisant la Russie illuminant par des
« rayons constructivistes » les terrains
des 12 stades, représentés par le cercle
vert. «À nos yeux, il était essentiel
que l'affiche officielle représente la
Russie dans son rôle de pays hôte»,
expliquait Vitaly Mutko, président du
Comité organisateur local de Russie
2018. « C'est pourquoi Lev Yashin a été
choisi, un symbole du football russe. Je
suis certain que cette affiche restera
comme l'une des images les plus
mémorables de la Coupe du Monde 2018 en
Russie. Les participants comme les
supporters vont l'adorer.»
En s'appuyant sur
sa gloire nationale décédée en 1990 à 60
ans, la Russie a fait le pari d'une
affiche résolument rétro avec un style
qui colle parfaitement à celui du bloc
soviétique au début du XXe siècle. «Le
style des affiches soviétiques
post-constructivistes des années 20 et
30, leur langage visuel très
particulier, cette nouvelle poésie des
images figuratives constituent l'un des
éléments les plus importants et les plus
appréciés de la culture russe», a de son
côté expliqué Igor Gurovich qui rend ici
un bel hommages à l'héritage du pays.
# LE LIVRE DERRIERE
LE DOCUMENTAIRE :
"FUTBOL, LE BALLON
ROND DE STALINE A POUTINE"
(REGIS GENTE ET
NICOLAS JALLOT, ALLARY EDITIONS)
Revue de Presse :
La revue sportive ‘So Foot’ présente le
livre derrière le documentaire, "Futbol, le ballon rond de Staline à
Poutine" (2) : « voici
rapidement retracé comment le passage du
bolchévisme au stalinisme sauva le
football des griffes du dogmatisme
marxiste-léniniste. Rien que cela! » (3)
…
Extrait 1 :
Comment la Révolution d’Octobre faillit
anéantir le football russe …
« Tovaritch football... Ou comment la
révolution d'octobre a failli tuer le
football en Russie. »,
écrit ‘So Foot’ : « Nuit du 25 Octobre
1917. le palais d'hiver tombe aux mains
des Bolcheviques (…) La révolution «
bourgeoise » de février qui devait
rapprocher la Russie du schéma
occidental de démocratie débouche donc
finalement en trois ans sur un état
socialiste dirigé par un parti unique,
une terrifiante innovation politique (…)
L'un des effets collatéraux de ce
dramatique chambardement du sens de
l'histoire, fut que l'embryonnaire
football russe faillit y laisser lui
aussi sa peau. Bien que Tocqueville
voyait dans l'empire du Tzar l'avenir du
monde avec les Etats-Unis, une sorte de
nouvelle frontière à l'est, le pays
restait avant 1914 dominé par une
autocratie monarchique vétuste, appuyée
sur des masses essentiellement rurales
(a peine 18% de population urbaine),
saignées par une noblesse profondément
réactionnaire. Bref, un modèle de
société fort peu propice à l'essor du
football, enfant de la ville et du
capitalisme. Néanmoins, dans les grands
centres urbains qui existent malgré
tout, le développement industriel
s'accélère, majoritairement soutenu par
des capitaux et des hommes d'affaires
étrangers, dont des anglais, qui
commencent timidement à fonder les
premiers clubs de football (…) La guerre
balaie ces fragiles acquits. Le peuple
des villes est profondément transformé
(la bourgeoisie industrielle ou
intellectuelle part en exil ou est
exécutée). Une fois arrivés au pouvoir,
les bolcheviques ne songent qu'à gagner
la guerre, à tout prix. L'armée rouge de
Trotski devient la structure centrale
d'un îlot rouge assaillit de toute part.
Ce n'est donc pas un hasard si la
première structure spécialisée dans le
sport fut la Vsevobuch, organisation de
préparation militaire décrétée en mai
1918. Il s‘agit de forger le corps des
soldats triomphants du communisme. Au
même moment, les théoriciens de la
culture prolétarienne (le
« proletkult ») ne cessent d'asséner le
besoin d'abattre le sport bourgeois,
dont le football, arrivé dans les
valises des grands patrons étrangers,
incarne un symbole puissant et vaguement
populaire. Ce qui implique le refus des
compétitions, du professionnalisme, mais
aussi la volonté d'élaborer une
éducation physique authentiquement
prolétarienne (en France certains
dirigeants du sport ouvrier embraie en
ce sens, en reprochant au football “
d'être précisément un jeu ” [...] il
faut amener les ouvriers vers une forme
plus cultivée [de] l'activité sportive”
- Le sport ouvrier, 5/11/1923 ) . Dans
ce contexte, une fois la paix et un
semblant d'ordre assuré, de nombreux
districts interdisent tout simplement le
ballon rond, insupportable survivance de
l'ancien ordre bourgeois. Les
divergences entre d'une part le
Vsevobuch et les Komsomols (les
jeunesses communistes) – qui organisent
des matchs voire des tournois-, et les
tenants du sport prolétarien « pur » se
révèlent parfois très vives, dans un
climat de star academy du meilleur
révolutionnaire, avec le commissaire
politique en ultime juge. Le Parti, qui
envahit progressivement l'ensemble de la
vie sociale, décident d'y mettre un
terme. Le conseil Suprême de la culture
Physique, (CSCP), instauré en 1922,
s'empare de la direction du sport
soviétique et fusille le dogmatisme des
plus radicaux. Du sport, il y en aura,
des compétitions aussi, du foot bien
sûr. Toutefois, pas de fédération ni de
liberté associative. En outre, hors de
question de rejoindre les organisations
internationales bourgeoises comme la
FIFA ni le CIO (à mort les jeux
olympiques, vive les Spartakiades de
Moscou de 1928 !). Fondée en 1921
l'International Rouge des Sports
rassemble les fédérations sportives
ouvrières qui se reconnaissent dans « la
patrie du socialisme ». »
Extrait 2 :
La reconstruction du Football soviétique
…
« En interne, le football soviétique se
construit sur les ruines fumantes d'une
classe ouvrière entièrement renouvelée
(les vétérans d'octobre sont soit morts,
soit épurés, soit monté en grade dans le
parti). Les grands corps fondamentaux de
l'état soviétique, ceux qui lui ont
garanti sa survie et sa permanence,
s'imposent comme son assise naturelle.
Le Spartak de Moscou voit de la sorte le
jour en 1922, club des artisans,
véritable élite ouvrière (…) Le CSKA (au
début OLLS Moscou, puis en 1924 OPPW
Moscou enfin son nom définitif en 1960),
fierté de l'armée rouge, dont le rôle
symbolique se passe de commentaire, avec
ses joueurs qui gagnaient du galon au
rythme des trophées. Le Dynamo, vitrine
en short et maillot du ministère de
l'intérieur, initié par en 1923 et
dirigé un temps par Felix Djerzinski,
inventeur de la Tcheka de sinistre
mémoire, et dont les succès doivent
autant à sa valeur qu'à la peur
qu'inspirait son tuteur. Enfin le KOR
(club de la révolution d'octobre), futur
Lokomotiv Moscou, le phare sportif des
cheminots, le train jouant un rôle
central dans un pays aussi vaste (pas de
victoire militaire ni politique possible
sans lui)… »
Extrait 3 :
Comment Staline sauva le Football
soviétique …
« Lorsque Staline assure définitivement
son emprise sur le parti et le pays en
1927-1928, son règne sans partage va
également permettre au football
soviétique de sauter une nouvelle étape.
La « révolution mondiale » est renvoyée
aux calendes grecques, « le socialisme
dans un seul pays » s'impose dans les
slogans (…) le premier championnat de
football se déroule en 1935, remporté
par le Dynamo de Moscou. L'URSS
démantèle progressivement l'IRS et prend
des contacts officieux avec la FIFA dès
1931 (bien qu'elle soit dirigée par «
fascistes anti-soviétiques »
selon le vocabulaire de l'époque), et
tente même de rencontrer les grandes
équipes de l'époque, comme l'Italie
-fasciste !- en1931 (empêchée par un
véto de la FIFA). Lorsque le brave André
Jolicart, simple ouvrier aux usines
Gnome et Rhones de Gennevilliers se rend
avec la FSGT en URSS, il confesse s'être
« pris la pâtée » contre une formation
du Spartak « presque professionnelle ».
Octobre et son sport prolétarien
n'étaient déjà plus qu'un souvenir. »
NOTES :
(1) 52’ Inédit – Un film écrit
par Régis Genté et Nicolas Jallot –
Réalisé par Nicolas Jallot - Une
production MC4, avec la participation de
France Télévisions et de Toute
l’Histoire – Avec le soutien de la
Procirep et de l’Angoa, et du Centre
national du cinéma et de l’image animée,
avec la participation de la RTBF / AB
Thématiques pour Toute l’Histoire –
Commentaire Michel Elias – Musique
originale Vincent Jacq – Année 2017.
(2) "Futbol, le ballon rond de Staline à
Poutine", un livre co-écrit par Régis
Genté et Nicolas Jallot, Allary
éditions.
(3) « Tovaritch football... Ou comment
la révolution d'octobre a failli tuer le
football en Russie... », magazine So
Foot, Octobre 2007.
(4) Constructivistes et Futuristes
russes soutiendront la Révolution
bolchévique. Ces courants sont
étroitement liés au Bolchévisme dès le
début du XXe Siècle et en particulier à
la Fraction bolchévique interne et
externe V PERIOD (‘En Avant’) de
LUNACHARTSKI, qui deviendra après 1917
le « patron » des arts et de la nouvelle
culture soviétique, et qui est alors à
l’ultra-gauche du Parti bolchévique et
est la matrice du National-bolchévisme,
vingt ans avant l’Allemagne. En 1917,
LUNACHARTSKI devient commissaire du
peuple dans le gouvernement bolchévique,
en charge de l’éducation et de la
culture. Et il lance le grand mouvement
artistique poltico-culturel, le «
PROLETKULT », avec les avant-gardes
artistiques ralliées à la Révolution.
Période exaltante ! Trotski lui-même
écrira longuement sur ces courants,
notamment les Futuristes … A ce sujet,
j’ai parlé de « National-bolchévisme
culturel soviéto-russe ». Opinion que
partage le politologue AGURSKY dans sa «
Troisième Rome ».
Cfr. Luc MICHEL, NNK / LA RUSSIE, LES
AVANT-GARDES ET LA REVOLUTION D’OCTOBRE
Sur
http://www.facebook.com/notes/nnk-neue-nationaleuropaische-kultur/-nnk-chagall-la-russie-les-avant-gardes-et-la-revolution-doctobre/428725497166696
Et Luc MICHEL, « UN NATIONAL-BOLCHEVISME
CULTUREL RUSSE ET SOVIETIQUE. LE
PROLETKULT ET LES AVANT-GARDES
ARTISTIQUES RUSSES. 1900-1935 »,
Conférence pour le CEPSE et l’Ecole de
Cadres du PCN, Bruxelles, 1997, version
écrite in LA LETTRE COMMUNAUTARISTE,
Bulletin interne du PCN, n° spécial hors
série, Bruxelles, Septembre 1996.
Sur la notion historique et idéologique
de « National-bolchévisme » :
Cfr. Luc MICHEL, MYTHES ET REALITES DU
NATIONAL-BOLCHEVISME 1918-1993, Editions
Machiavel, Bruxelles, 2e édition, 1995.
1ère édition en 1991, Traductions en
Anglais, Italien, Espagnol et Portugais.
(Sources : TéléMoustique – So Foot –
Reuters – PCN-TV - NNK – EODE Think
Tank)
LUC MICHEL (ЛЮК
МИШЕЛЬ) & EODE
* Avec le Géopoliticien de l’Axe
Eurasie-Afrique :
Géopolitique – Géoéconomie –
Géoidéologie – Géohistoire –
Géopolitismes - Néoeurasisme –
Néopanafricanisme
(Vu de Moscou et Malabo) :
PAGE SPECIALE Luc MICHEL’s Geopolitical
Daily
https://www.facebook.com/LucMICHELgeopoliticalDaily/
* Luc MICHEL (Люк
МИШЕЛЬ) :
WEBSITE
http://www.lucmichel.net/
PAGE OFFICIELLE III
– GEOPOLITIQUE
https://www.facebook.com/Pcn.luc.Michel.3.Geopolitique/
TWITTER
https://twitter.com/LucMichelPCN
* EODE :
EODE-TV
https://vimeo.com/eodetv
WEBSITE
http://www.eode.org/
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