LUC MICHEL’S
GEOPOLITICAL DAILY
Reconnaissance de Jérusalem comme
capitale d'Israël:
Trump lâche sa bombe géopolitique
sur le Proche-Orient !
Luc Michel
Jeudi 7 décembre 2017/
LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/
Luc MICHEL pour EODE/
Quotidien géopolitique – Geopolitical
Daily/
2017 12 07/
”J’ai hâte de remplir ma mission dans la
capitale éternelle d’Israël, Jérusalem”
- David Friedman (avocat américain
partisan de la colonisation, nouvel
ambassadeur de Trump en Israël, janvier
2017).
”Il est temps
d'officiellement reconnaître Jérusalem
comme capitale d'Israël"
- Donald Trump (ce 6 déc. 2017).
”un jour historique
(…) Jérusalem est la capitale du peuple
juif depuis 3.000 ans, c'est la capitale
d'Israël depuis presque 70 ans (…) le
peuple juif et l'Etat juif seront à
jamais reconnaissants”
- Le Premier ministre israélien Benjamin
Netanyahu.
”La décision de M.
Trump "ne change rien à la réalité de
Jérusalem... ville palestinienne arabe
chrétienne et musulmane »
- Le président palestinien Mahmoud
Abbas.
# Notre monde est
plongé dans la « géopolitique de
l’émotion ». La décision de Trump de
reconnaître Jérusalem – au mépris des
Lois internationales et de toutes les
résolutions de l’ONU – comme capitale de
l’Etat israélien a suscité une vague de
réactions, comme si c’était un événement
inattendu. Loin de là, c’était un
événement annoncé dès l’émergence de
Trump comme candidat républicain à la
présidentielle américaine. Je l’avais
moi-même annoncé dès le début décembre
2016 (1), prévoyant « un soutien encore
plus inconditionnel a Israël » ...
L’ADOPTION DU
PROJET TRUMP-AIPAC-LIKUD DE TRANSFERT DE
L’AMBASSADE AMERICAINE A JERUSALEM EST
UNE BOMBE GEOPOLITIQUE LACHEE SUR LE
PROCHE-ORIENT !
Trump est le
président le plus pro-israélien de toute
l’Histoire !
Il est totalement aligné sur le
programme de l’AIPAC, le puissant lobby
pro-israélien aux USA (2). Dans ses
promesses de campagne il y avait le
transfert de l’ambassade des USA à
Jérusalem (ce qui revient à avaliser son
annexion par Israël en 1967) et la
confrontation avec l’Iran (dont le
retrait de la signature américaine des
Accords de Genève sur le nucléaire civil
iranien.
La politique de
Trump suit les axes du sionisme radical
du Likud. Elle est menée par son
conseiller spécial Kuchner (son gendre,
devenu l’homme le plus influent de la
Maison blanche), un des leaders de
l’aile radicale de l’AIPAC, et son
nouvel ambassadeur en Israël , David
Friedman, dirigeant sioniste américain,
et partisan des colonies en Cisjordanie.
La nomination de Friedman avait été
saluée comme une victoire par le Premier
ministre israélien Benjamin Netanyahu et
des membres de son gouvernement de
droite. Et immédiatement suivie par une
décision d’extension des colonies à la
Knesset. Trump, c’est une politique à
180° du contentieux Obama-Likud …
« UN ACTE DE GUERRE
»
« La décision de
Trump est un acte de guerre », regrette
l'UPJB ! Ceci pour ceux qui m’accusent
régulièrement de « tropisme
pro-palestinien » …
La décision du
président américain Donald Trump de
reconnaître Jérusalem comme capitale
d'Israël renforce "une situation
totalement déséquilibrée", regrette ce
mercredi soir « l'Union des
progressistes juifs de Belgique »
(UPJB), par la voix de son membre Henri
Goldman. "C'est un acte de guerre qui ne
va sûrement pas favoriser une solution
juste au conflit israélo-palestinien", a
réagi ce dernier interrogé par l'agence
Belga. "En 1947, Jérusalem ne figurait
pas dans le plan de partage de la
Palestine", rappelle Henri Goldman. Dans
ce plan, Jérusalem et les localités
environnantes forment en effet une zone
sous régime international spécial,
administrée par l'ONU. Si Israël a
rapidement annexé la ville, "c'est en
dehors du droit international, raison
pour laquelle même les pays qui
soutiennent le plus Israël n'ont pas
leur ambassade à Jérusalem".
« Israël est le
seul Etat qui soutient la décision de
Donald Trump. Qui se ressemble
s'assemble. Le gouvernement Netanyahou
est le plus à droite de toute l'histoire
d'Israël, et c'est pareil pour Trump aux
Etats-Unis », relève celui qui est aussi
rédacteur en chef de la revue
"Politique". « Trump valide à présent la
politique d'annexion et de colonisation
du gouvernement israélien »,
déplore-t-il. L'UPJB n'est pas membre du
Comité des organisation juives de
Belgique (CCOJB).
LA DESTRUCTION DU
PROCESSUS DE PAIX EN PALESTINE
« La volonté de
Trump de déplacer l’ambassade américaine
à Jérusalem détruirait le processus de
paix » !
Un haut responsable palestinien mettait
en garde dès décembre dernier Donald
Trump contre sa volonté de vouloir
déplacer l’ambassade des Etats-Unis à
Jérusalem, soulignant qu’une telle
décision « détruirait le processus de
paix avec Israël ». Le statut de
Jérusalem doit être négocié entre
Israéliens et Palestiniens, et prendre
une telle décision « serait une
destruction du processus de paix »,
avait alors affirmé à des journalistes
le secrétaire général de l’Organisation
de libération de la Palestine (OLP) Saëb
Erekat.
La question du
statut de cette ville sainte est l’une
des plus épineuses pour un éventuel
règlement du conflit. Israël proclame
tout Jérusalem comme sa capitale
indivisible, y compris Jérusalem-Est, la
partie majoritairement palestinienne de
la ville, que l’Etat hébreu occupe
depuis 1967 et qu’il a depuis annexée.
L’annexion est considérée illégale par
l’ONU. Les Palestiniens veulent faire de
Jérusalem-Est la capitale de l’Etat
auquel ils aspirent.
Trump a nommé comme
ambassadeur en Israël de David Friedman,
un avocat américain partisan de la
colonisation et qui a dit dès janvier
avoir hâte de remplir sa mission « dans
la capitale éternelle d’Israël,
Jérusalem ». Par ces termes, Friedman
reprenait une promesse de campagne du
candidat républicain, qui avait assuré
que les Etats-Unis reconnaîtraient
Jérusalem comme la capitale d’Israël et
y installeraient leur ambassade s’il
devenait président. Washington, ainsi
que la majorité de la communauté
internationale, ne reconnaissait
jusqu’ici pas Jérusalem comme la
capitale d’Israël et maintenait son
ambassade à Tel-Aviv. L’ONU et une
grande partie de la communauté
internationale considèrent par ailleurs
toutes les implantations israéliennes
dans les territoires palestiniens
occupés comme illégales.
UNE RUPTURE
SPECTACULAIRE HISTORIQUE AVEC SES
PREDECESSEURS
Dans une rupture
spectaculaire avec ses prédécesseurs,
Donald Trump a donc reconnu ce mercredi
Jérusalem comme capitale d'Israël,
suscitant la colère des Palestiniens et
une vague de réprobation au
Proche-Orient et bien au-delà. Avec
cette décision historique qui marquera
son mandat, le 45e président des
Etats-Unis tient l'une de ses promesses
emblématiques de campagne. Mais il
s'isole sur la scène internationale et
prend le risque de saboter les timides
espoirs de reprise des négociations, au
point mort depuis trois ans.
"Il est temps
d'officiellement reconnaître Jérusalem
comme capitale d'Israël", a lancé Trump
lors d'une brève allocution au cours de
laquelle il a revendiqué "une nouvelle
approche" sur ce dossier épineux et la
nécessité de "reconnaître une réalité".
Les Etats-Unis restent déterminés à
aider à faciliter un accord de paix
acceptable pour les deux parties" (sic)
a-t-il martelé, s'efforçant d'adopter
une tonalité conciliante après cette
décision extrêmement controversée. "J'ai
l'intention de faire tout ce qui est en
mon pouvoir pour aider à sceller un tel
accord" resic), a encore dit, debout
devant un portrait de George Washington,
l'ancien homme d'affaires de New York
qui vante régulièrement ses qualités de
négociateur ...
Il a par ailleurs
ordonné de préparer le transfert de
l'ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à
Jérusalem, sans fixer de calendrier pour
ce déménagement qui devrait prendre des
années. Défendant une décision qui
aurait dû être prise depuis longtemps,
Trump a aussi égratigné ses
prédécesseurs qui ont selon lui manqué
de "courage".
LA COLERE DES
PALESTINIENS ET DU MONDE ARABE
Reconnaissant que
son annonce était loin de faire
l'unanimité, Trump a lancé un appel "au
calme et à la modération", espérant que
"les voix de la tolérance l'emportent
sur les pourvoyeurs de haine". Dans un
apparent souci d'apaiser les
Palestiniens, Trump s'est dit prêt à
soutenir "une solution à deux Etats" si
les deux parties tombent d'accord, sans
pour autant en faire une condition
préalable à toute négociation. A la
grande frustration des Palestiniens, le
président des Etats-Unis s'était
jusqu'ici gardé d'adhérer à l'idée d'un
Etat palestinien indépendant, solution
référence de la communauté
internationale.
Le président
palestinien Mahmoud Abbas a vivement
réagi, jugeant que les Etats-Unis
sapaient "délibérément tous les efforts
de paix" et abandonnaient leur rôle
historique de "sponsor du processus de
paix". Le mouvement islamiste
palestinien Hamas de son côté a jugé que
cette annonce ouvrait "les portes de
l'enfer" pour les intérêts américains
dans la région. Les dirigeants
palestiniens revendiquent Jérusalem-Est,
occupée puis annexée illégalement par
Israël en 1967, comme la capitale de
l'Etat auquel ils aspirent. Israël
proclame tout Jérusalem, Ouest et Est,
comme sa capitale "éternelle et
indivisible".
Dans la bande de
Gaza, avant même son allocution
mercredi, des milliers de Palestiniens
furieux avaient marché après la prière
vers le monument du soldat inconnu à
Gaza, où ils ont brûlé les drapeaux
américain et israélien et chanté "Mort à
l'Amérique" et "Mort à Israël". La
municipalité de Bethléem a fait éteindre
le sapin de Noël sur la place centrale
de cette ville largement chrétienne de
Cisjordanie occupée, en forme de
protestation, a dit une porte-parole. Un
rassemblement est prévu ce jeudi à
Ramallah en Cisjordanie, territoire
occupé par l'armée israélienne depuis 50
ans. Outre le rassemblement annoncé ce
jeudi à Ramallah, en Cisjordanie, chacun
a à l'esprit la grande prière du
vendredi sur l'esplanade des Mosquées à
Jérusalem-Est, occasion de
manifestations et de troubles dans les
périodes de tensions.
Malgré les mises en
garde de toutes parts, les experts
s’interrogent sur la réactivité de la
rue palestinienne. "Nous sommes prêts à
toutes les éventualités", a assuré le
ministre israélien de la Défense,
Avigdor Lieberman, un faucon.
TRIOMPHE DU LIKOUD
ET DE L’AIPAC :
LA MAJORITE DE DROITE ISRAELIENNE EXULTE
…
Au Likoud et dans
la majorité de droite radicale au
pouvoir à Tel-Aviv, on est euphorique.
Le Premier ministre israélien Benjamin
Netanyahu, à la tête du gouvernement
considéré comme le plus à droite de
l'histoire d'Israël, a salué un jour
"historique" réaffirmant par ailleurs
l'engagement israélien à maintenir le
"statu quo" sur les lieux saints à
Jérusalem.
le Premier ministre
israélien Benjamin Netanyahu exalte un
"jour historique". Pour Netanyahu, Trump
reconnaît une « réalité »: Jérusalem
"est la capitale du peuple juif depuis
3.000 ans, c'est la capitale d'Israël
depuis presque 70 ans", et "le peuple
juif et l'Etat juif seront à jamais
reconnaissants". Netanyahu a appelé les
autres pays à suivre l'exemple des
Etats-Unis et à transférer leur
ambassade à Jérusalem. Il s'est aussi
efforcé de dissiper les éventuelles
inquiétudes de voir Israël prendre le
contrôle des lieux saints de Jérusalem.
Jérusalem abrite des lieux sacrés pour
les juifs, les chrétiens et les
musulmans, dont le troisième lieu saint
de l'islam, l'esplanade des Mosquées.
La droite
israélienne, elle, se répand en
expressions de gratitude. "Merci Trump",
a déclaré la ministre de la Justice
Ayelet Shaked, "les Palestiniens doivent
savoir que les règles du jeu ont changé.
Le navire a changé de cap. Je leur
conseillerai de ne pas mettre à
l'épreuve la tolérance israélienne avec
leurs menaces terroristes".
Contrastant avec la
colère des palestiniens, « le contraste
était saisissant avec la projection, par
la municipalité israélienne de
Jérusalem, d'une vaste bannière étoilée
à côté du drapeau à l'étoile de David
sur les murs de la Vieille ville de
Jérusalem »!
UNE DECISION
IRRESPONSABLE
La Jordanie, la
Turquie, mais aussi la France, le
Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Union
européenne – tous alliés proches des USA
- ont ouvertement regretté cette
décision du locataire de la Maison
Blanche. La Jordanie, pays gardien des
lieux saints musulmans à Jérusalem, a
dénoncé "une violation du droit
international" et de la charte des
Nations unies. La Turquie a stigmatisé
une décision "irresponsable". Le
président turc Recep Tayyip Erdogan –
ravi de l’événement en réalité, qui va
permettre de développer encore sa
diplomatie opportuniste - avait déjà
annoncé son intention de « réunir un
sommet des dirigeants des principaux
pays musulmans le 13 décembre à Istanbul
».
L'Iran, bête noire
de M. Trump, a jugé que la décision
américaine provoquerait une "nouvelle
Intifada".
Le président
français Emmanuel Macron – le plus
proche allié géopolitique de Trump - a
qualifié cette décision de "regrettable"
et appelé à éviter à tout prix les
violences. "Nous ne sommes pas d'accord
avec la décision américaine", a déclaré
la Première ministre britannique Theresa
May – elle aussi liée à Washington
(l’impérialisme anglo-saxon), tandis que
l'UE faisait part de sa "sérieuse
préoccupation". « Avant même son
discours, des dirigeants du monde entier
avaient appelé Donald Trump à peser ses
mots et mesurer les conséquences de ses
actes, tant Jérusalem est un chaudron
diplomatique », commente l’AFP.
"Je ne peux taire
ma profonde inquiétude", a déclaré le
pape François qui ne peut qu'accorder un
intérêt tout particulier à la ville qui
abrite les lieux les plus saints des
trois grandes religions monothéistes, y
compris le Saint-Sépulcre. "J'adresse un
appel vibrant pour que tous s'engagent à
respecter le statu quo de la ville, en
conformité avec les résolutions
pertinentes de l'ONU", a ajouté le
souverain pontife.
AU CONGRES
AMERICAIN, DOMINE PAR L’AIPAC, LA GRANDE
MAJORITE BI-PARTISANNE DES ELUS SOUTIENT
TRUMP SUR JERUSALEM
Les républicains et
une partie des démocrates aux Etats-Unis
ont salué mercredi la décision du
président Donald Trump de reconnaître
Jérusalem comme la capitale d'Israël."Ce
jour était attendu depuis longtemps", a
déclaré Paul Ryan, le président
républicain de la Chambre des
représentants, qui est allé plus loin
que le dirigeant américain en qualifiant
Jérusalem de capitale "indivisible" de
l'Etat d'Israël. C'est "un fait
historique, non sujet au débat". Et si
"reconnaître la vérité provoque des
violences, c'est ceux qui commettent des
violences qui sont en faute, non la
vérité", ajoute le chef de la majorité
Kevin McCarthy.
Même son de cloche
chez les élus démocrates
traditionnellement pro-israéliens. Eliot
Engel, de la commission des Affaires
étrangères, souligne que Jérusalem
accueille déjà le gouvernement
israélien, et que la déclaration
américaine ne fait que "corriger une
indignité qui dure depuis des
décennies".
C'est une loi du
Congrès, en 1995, qui avait déclaré
officiellement Jérusalem comme la
capitale "indivisible" d'Israël, et
appelé au déménagement de l'ambassade
américaine avant mai 1999. Chaque
président avait jusqu'à présent demandé
une exemption tous les six mois. A
l'époque, la loi avait été adoptée à une
écrasante majorité par les élus
américains.
SUR LE LOBBY
PRO-ISRAELIEN AIPAC AU CŒUR DE LA
POLITIQUE DES USA :
* Voir sur EODE-TV
& AFRIQUE MEDIA/
LUC MICHEL . LE GRAND JEU. AU CŒUR DE LA
GEOPOLITIQUE MONDIALE: LES USA, LE
NUCLEAIRE IRANIEN ET LE LOBBY ISRAELIEN
sur
https://vimeo.com/123575078
* Voir sur EODE-TV/
LUC MICHEL :
CONVENTION 2017 DU LOBBY ‚AIPAC’. UN
EVENEMENT DE PORTEE GEOPOLITIQUE
MONDIALE
(LA SUITE DU « GRAND JEU » SUR LE LOBBY)
sur
https://vimeo.com/211756244
NOTES :
(1) Lire mon
analyse de décembre 2016 pour EODE THINK
TANK :
La présidence Trump
: vers un nouveau stade de
l’impérialisme américain …
sur
http://www.eode.org/eode-think-tank-la-presidence-trump-vers-un-nouveau-stade-de-limperialisme-americain/
et :
La présidence Trump
(II) : qu’annonce déja la future
politique étrangère de Trump ?
sur
http://www.eode.org/eode-think-tank-la-presidence-trump-ii-quannonce-deja-la-future-politique-entrangere-de-trump/
(2) Cfr. U.S.
“Election 2016. Trump Wins Over AIPAC
Audience With Strong pro-Israel Stance”
on Israeli daily Haaretz, March 22,
2016.
sur
https://www.haaretz.com/world-news/u-s-election-2016/1.710188
(Sources : AFP –
Belga – Press TV – Haaretz – EODE Think-Tank)
LUC MICHEL (ЛЮК
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https://www.facebook.com/LucMICHELgeopoliticalDaily/
* Luc MICHEL (Люк
МИШЕЛЬ) :
WEBSITE
http://www.lucmichel.net/
PAGE OFFICIELLE III
– GEOPOLITIQUE
https://www.facebook.com/Pcn.luc.Michel.3.Geopolitique/
TWITTER
https://twitter.com/LucMichelPCN
* EODE :
EODE-TV
https://vimeo.com/eodetv
WEBSITE
http://www.eode.org/
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