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Le peuple contre les oligarchies
compradores de l'UE,
de l'Otan, du FMI et de la finance :
Victoire écrasante du ʽNonʼ au
référendum grec !
Luc Michel
Photo:
D.R.
Dimanche 5 juillet 2015
Luc MICHEL/ 2015 07 05 (20h Gmt)/
* La Russie estime que « la Grèce a fait
un pas vers la sortie de la zone euro ».
* Le ministre grec de la Défense, Panos
Kammenos (allié de coalition du
gouvernement d'Alexis Tsipras), estime
que « le peuple grec a prouvé qu'il
n'est pas soumis au chantage » sur son
compte twitter.
* « Une victoire du non forcerait le
pays à introduire rapidement une
nouvelle monnaie », a prévenu ce
dimanche le président du Parlement
sopi-disant « européen » Martin Schulz.
Le "non" aux propositions des créanciers
de la Grèce se maintenait à 60% environ
dimanche soir, après dépouillement de
40% des bulletins de vote. La tendance
était assez vite apparue : après
dépouillement de 15% des votes, le "non"
enregistrait déjà 60,29%, contre 39,71%
pour le "oui". Les proportions étaient
sensiblement les mêmes après que 30% des
bulletins ont été dépouillés. Le "non"
est toujours devant, avec 60,69%, contre
39,31% pour le "oui". Le taux de
participation est plutôt élevé: 58,44%.
Le gouvernement d'Alexis Tsipras avait
appelé à voter "non" lors du référendum
qu'il a organisé en une semaine à peine.
Le Premier ministre avait cependant
précisé qu'en cas de victoire du "oui",
il se plierait à la volonté du peuple
grec et accepterait les propositions des
créanciers de la Grèce (FMI, BCE, UE).
C’est un séisme pour les politiciens
pro-américains de Bruxelles, pour l’UE
et la zone Euro.
LA REPONSE DE BRUXELLES :
UN « TRAITE DE VERSAILLES DE LA ZONE
EURO » ?
Pour une fois lucide, Le ministre
français de l'Economie Emmanuel Macron a
anticipé la victoire du Non et jugé ce
dimanche que "quelle que soit" l'issue
du référendum en Grèce, les Européens
devaient "reprendre des discussions
politiques" avec le pays. "Si le non
l'emporte, ce serait une erreur
historique d'écraser le peuple grec",
a-t-il déclaré, appelant à "ne pas faire
le traité de Versailles de la zone
euro".
Et cela explique pourquoi Bruxelles ne
voulait pas de ce referendum. Et aussi
pourquoi cette oligarchie compradore
craint tous les referenda !
* Lire l’analyse de EODE THINK TANK :
L'Union Européenne n'aime pas les
référenda: après la Crimée voici la
Grèce !
Sur
http://www.palestine-solidarite.org/actualite.bl.040715.htm
La victoire du Non est « un saut dans
l'inconnu », selon de nombreux
observateurs. Athènes mise sur une
reprise des négociations avec ses
créanciers pour obtenir un nouvel
accord. Pas sûr cependant que les
partenaires de la Grèce acceptent. En
cas de rupture complète du dialogue, les
banques grecques, que la BCE
n'alimentera plus en argent frais,
pourraient se retrouver en faillite. Le
gouvernement pourrait créer des
liquidités avec des reconnaissances de
dettes. Des titres provisoires
susceptibles de perdre rapidement leur
valeur. A la clef, une inflation
galopante menacerait alors le pays. Et
de toute façon la Zone Euro en sort en
crise grave et longue.
Luc MICHEL
Photo : Des milliers et des milliers de
partisans du non ont commencé à se
rassembler dimanche soir sur la place
Syntagma, dans le centre d'Athènes, pour
manifester leur joie, deux heures après
la victoire de leur camp au référendum.
Luc MICHEL /
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