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Prison secrète en Ukraine : La junte de
Kiev prise la main dans le sac utilisant
les méthodes de la CIA !
KH

Vendredi 22 juillet 2016
KH pour PCN-SPO/ 2016 07 22/
Avec LLB – HRW/
https://www.facebook.com/novorossiya.center
Comment la Junte de
Kiev, employant les conseils de la CIA,
a brisé toute opposition et empêché
l’indépendance de régions come Kharkov
ou Odessa (où le gouverneur est l’ex
président géorgien Shakhasvili,
poursuivi dans son pays pour des faits
similaires) ?
LES METHODES DE LA
CIA AU SERVICE DE LA REPRESSION EN
UKRAINE
« Les civils
arrêtés arbitrairement, complètement
isolés, soumis à toutes sortes d’abus et
de tortures, n’ont aucun recours. Ils
sont littéralement à la merci de leurs
ravisseurs. Ce genre de pratiques
généralisées dans ce conflit du Donbass,
cela les brisent, eux et leurs
familles. » Rachel Denber, directrice
adjointe de Human Rights Watch (HRW), ne
mâche pas ses mots. Ce 21 juillet, elle
présentait à Kiev un rapport sur les
violations des droits de l’homme dans
l’est de l’Ukraine, rédigé conjointement
avec Amnesty International. « Une des
personnes que nous avons interviewée,
Kostyantin Beskorovaynyi, a passé quinze
mois de détention au secret. Ses gardes
lui répétaient régulièrement : ‘Tu
n’existes pas. Nous n’avons même pas de
budget pour te faire manger. Tu
n’existes pas » , rapporte l’activiste.
COMMENT LA JUNTE DE
KIEV A BRISE ET INTERDIT LE PARTI
COMMUNISTE UKRAINIEN ?
Et pourtant,
Kostyantyn Beskorovaynyi ne correspond
pas au profil type d’un individu à
placer en quartier de haute sécurité. En
novembre 2014, à 59 ans, il était un
membre du parti communiste, conseiller
municipal à Konstantynkivka, une ville
du Donbas sous contrôle ukrainien.
Arrêté à son domicile lors d’une
intervention musclée, il est torturé,
interdit de communiquer avec le monde
extérieur, et poussé à signer des aveux
le reconnaissant coupable d’avoir
préparé l’empoisonnement du réseau
municipal de distribution d’eau.
Une fois sa
déclaration enregistrée, il a disparu
pendant quinze mois dans une prison
secrète, à Kharkiv, grande ville de
l’est de l’Ukraine. Sans avocat, sans
possibilité de communiquer avec ses
proches et à l’étroit dans une cellule
surpeuplée où il est cantonné pendant
des mois, interdit de promenade. Jusqu’à
sa libération, en février 2016, tout
aussi peu justifiée que sa détention.
LE GUANTANAMO DE LA
JUNTE DE KIEV
En recoupant son
histoire et des dizaines d’autres, HRW
et Amnesty ont pu établir l’existence
"d’un centre de détention arbitraire et
clandestin, vraisemblablement situé dans
les locaux des Services de Sécurité
d’Ukraine (SBU) à Kharkiv" , explique
Denis Krivosheev, directeur adjoint
d’Amnesty International. Jusqu’à 70
personnes auraient été entassées dans
cette prison secrète, au plus fort du
conflit du Donbass. "La majorité d’entre
eux ont déjà fait l’objet d’échanges de
prisonniers. Mais à la fin février, il y
avait au moins seize personnes toujours
incarcérées", poursuit Krassimir Yankov,
expert à Amnesty. En filigrane, le jeune
homme suggère, sans pouvoir le prouver,
que certains de ces prisonniers
arbitraires n’ont été détenus sur des
accusations douteuses que pour servir de
monnaie d’échange lors de négociations
avec les autorités auto-proclamées de
Donetsk et Louhansk.
L’existence de
cette prison secrète est une violation
flagrante de nombreuses conventions
internationales, mais avant tout de la
loi ukrainienne." (sic) Selon le
procureur général ukrainien, une enquête
est en cours sur les allégations
présentées dans le rapport (resic). Une
enquête de plus, qui risque de
s’éterniser. "Nous voyons aussi que de
telles enquêtes peuvent être très
superficielles, et ne donner aucun
résultat probant, avertit Rachel Denber.
Or, la Justice n’est efficace que si
elle est rendue d’abord chez soi."
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