Actualité
Coronavirus.
Pandémie ou
le retour du grand Pan
Jean-Claude Paye, Tülay Umay, sociologues
Mardi 3 novembre 2020
Au cours des deux
dernières décennies, les publications
médicales n’utilisaient pas la notion de
pandémie. Dans le cas du Covid-19, ce
terme a été introduit par l’OMS, en date
du 11 mars 2020. L’organisation
sanitaire avait alors déclaré que « la
Covid-19 pouvait être qualifiée de
pandémie », ajoutant « qu’il
s’agit de la première pandémie causée
par un coronavirus[1] .»
Ce choix permet de lui donner un
caractère de démesure,
d’exceptionnalité.
Dans le cas du coronavirus, l’existence
immédiatement mondiale de la maladie,
a permis de créer une confusion
entre sa sévérité et son ampleur, entre
le mot et la chose.
La métonymie, le déplacement d’un mot à
un autre, de celui d’épidémie à
pandémie, ne permet pas
d’observer la réalité, mais de « convoquer
le réel », afin de le mettre au
service d’une mutation contrôlée de la
société. Ce déplacement fabrique la
chose qui nous regarde dans notre
intimité : la pandémie. A travers ce
cadrage, les objets se chargent d’une
inquiétante étrangeté :
nous ne percevons plus les
objets, mais ce sont eux qui nous
regardent.
Ici, il n’est plus question de penser,
mais d’entendre l’inoui. Le mot « pandémie »,
comme objet sonore, est mis en exergue
par les médias. La résonnance
permet de produire, comme dans la
mythologie du grand Pan, une révélation
qui échappe au pensable. Ici le mythe
est perverti. Il perd sa dimension
métaphorique et devient un simple
porteur de sons, de bruits.
L’utilisation de la notion de
pandémie est un recours à un symbole de
la mythologie. Il en utilise la
puissance, non pour annoncer un danger
et permettre d’y faire face, mais, au
contraire, pour nous enfermer dans la
panique et faire que la pandémie,
devienne une totalité qui ordonne, en
permanence, des sacrifices et où toute
forme de résistance devient impensable.
Une « pandémie »!
L’utilisation du terme de pandémie, afin
de caractériser une maladie ne
présentant pas de caractère
exceptionnel, a permis de créer un
climat anxiogène. Les « experts »,
généralement des représentants de firmes
pharmaceutiques, constituent des
oracles, dont les injonctions sont
suivies à la lettre par les « gestionnaires »
de la pandémie, gouvernements et médias.
Ces derniers déterminent qui peut parler
et diabolisent les médecins qui veulent
soigner les malades. Le contrôle du
discours est l’aspect principal de
l’intervention des autorités sanitaires.
La question de l’administration des
soins se limite à l’organisation de
mesures dites « de précaution »,
en excluant la possibilité même d’un
traitement de la maladie. La démarche
des autorités politiques et sanitaires
est au contraire d’empêcher de soigner,
grâce à une interdiction de médicaments,
tel l’hydroxychlorochine, l’utilisation
de traitement inappropriés tel le
Rétrovil et d’imposer un confinement
favorisant la contamination. Cette
politique relevant de « l’état
d’urgence sanitaire » n’a pour seul
effet que de créer le chaos à tous les
niveaux sociaux et économiques,
plongeant l’homme « dans un monde
sauvage, originel, toho-bohuesque, sans
repère aucun. »[2]
Elle a pour effet d’alimenter l’angoisse
des populations, grâce à une
dramatisation des faits, à une
énumération permanente du nombre de
morts, ainsi qu’à une surévaluation
importante du nombre de décès dûs au
coronavirus.
Le passage de la notion d’épidémie à
celle de pandémie n’a pas pour objet de
qualifier la nature d’une maladie, mais
de nous installer dans la panique,
afin d’imposer une mutation
anthropologique.[3]
Ce choix s’inscrit dans une destruction
des fondements ce qui fait de nous des
êtres humains. Pour ce faire, elle place
l’individu dans un état de « guerre »,
non seulement contre l’autre, mais aussi
contre lui- même et contre tout ce qui
permet d’établir un lien social.
Le terme de pandémie s’est
imposée suite à sa capacité de se prêter
au symbole. Il relève, ici, d’une
démarche d’ordre religieux, plus
précisément d’un rattachement de la
« guerre contre le coronavirus » à
un culte fétichiste, fondé sur le
sacrifice.
Une parabole de la panique.
La notion de pandémie produit une
organisation-désorganisation des
populations basée sur la panique. Ce
choix fait obstacle au questionnement.
Il ne permet pas de penser la réalité.
Au contraire, il a pour fonction d’anihiler
la raison, par la résonnance permanente
d’un bruit, celui d’un cri de
détresse annonçant la
dissolution du lien humain. En
neutralisant par l’effroi tout
mécanisme de défense, la prédiction,
annonçant une mutation sociale radicale,
devient auto-réalisatrice.
Elle constitue une parabole, une
révélation de « quelque chose jeté[4] »
aux populations, annonciatrice de « la
fin de l’histoire [5]»,
affirmant que « rien ne sera plus
comme avant.»
Ici, la participation des populations à
leur assujettisement est essentielle.
Généralement, les individus anticipent,
dans leur comportement quotidien, le
durcissement de mesures à venir, qui
apparaîssent alors comme une réponse à
une demande des personnes elles-mêmes.
Le rapport vertical de
subordination n’est pas premier. Le
pouvoir serait impuissant sans la
participation active des citoyens. Les
individus s’offrent à la chose, comme
dans la posture religieuse
sacrificielle, « la transcendance ne
surplombe pas l’homme, il en est le
porteur. [6]»
Les
mesures révèlent « une perception
traumatique du manque dans l’autre ».
Le
pouvoir exhibe une impuissance face à la
force de l’invisible. Il demande aide et
assistance aux populations, tout en
exigeant la participation et le
sacrifice de tous « pour aider le
personnel soignant et arrêter la
circulation du virus, afin
d’éviter la catastrophe en matière
sanitaire ».[7]
Il annonçe constamment des mesures
changeantes et contradictoires, ayant
peu de rapport avec l’évolution des
faits. Il étale son incapacité à faire
face à une extension inexorable du
virus. L’exhibition par les autorités de
leurs manquements est une
annonciation, montrant à la fois
leur amour infini des citoyens et la
toute puissance de la maladie. Elle
incite les populations à demander
d’avantage de mesures qui les
asservissent.
Le retour du grand Pan.
Chez les Grecs anciens,[8]le
terme de « pandémie » se rapporte
à une peur telle qu’on la qualifie de « panikos ».
Elle désigne les grandes frayeurs sans
fondement, sans cause légitime, si ce
n’est un écho venu d’on ne sait-où. Il
porte sur un bruit, un son terrible qui
fait perdre la raison. Il met en déroute
les armées et sème la terreur. Ce bruit
résulte de l’action du dieu Pan,
mi-animal, mi-homme, de la mythologie
grecque.
Avec Pan[9],
une voix s’élève dans un paysage sonore
où, précédant toute parole, règne un
bruit, le son strident d’une flûte. Elle
est l’agent d’une peur panique, d’une
peur sans raison. Son intervention
produit une terreur, dont la cause
échappe à la compréhension. Il s’agit d’
une peur sans cause, amplifiée par un
bruit continu occupant tout l’espace,
qualifié comme étant un écho. Ainsi, la
peur ou le désordre, la panique frappent
de folie collective une communauté
humaine, jusqu’à la désorganiser
complètement.
[10]
La pandémie produite par le dieu Pan
produit un état d’aliénation collective.
Les individus ne reconnaissent plus les
leurs. Ils n’ont plus d’appartenance et
commencent à faire la guerre, non pas
contre un ennemi extérieur et identifié,
mais entre-eux. L’action de Pan empêche
le guerrier d’être un guerrier, l’homme
d’être un homme. Il en fait un animal
désorganisé qui va s’auto-détruire.
La mythologie nous apprend ce
qu’engendre la venue du désordre dans
l’ordre, le surgissement de la
sauvagerie dans la cité. Elle nous
éclaire ainsi sur notre présent et notre
devenir immédiat, sur les effets de la
fin de l’état de droit, de l’extinction
du rôle de la loi, de
la généralisation et de l’acceptation de
l’arbitraire.
Dans la « pandémie » du coronavirus, les
bruits véhiculés par les médias prennent
possession des foules et des corps.
Surgissant de l’invisible, ils
déclenchent la panique. Le terme de
pandémie fait écho. Sa fonction
n’est pas de saisir la réalité, de
permettre la compréhension du phénomène,
mais de marquer les populations dans
leur chair et d’enfermer leurs
comportements dans un état de nature.
Agissant comme résonnance,
au niveau de la limite entre l’humain et
l’animalité, l’écho induit un
mouvement générateur de détresse. Il
crée une panique, semblable à celle
inscrite par la mythologie grecque du
grand Pan.
La
pandémie
s’est faite « chair. »
Le discours des médias inverse le
rapport entre les mesures prises et
l’avènement de la maladie. Le dispositif
sanitaire apparait comme l’extériorité
d’une intériorité, celle du coronavirus.
De même, actuellement une recrudescence
de la maladie existe, car elle est
annoncée. La Chose est, car elle est
nommée comme telle. Nous sommes entrés
officiellement dans une deuxième vague,
annoncée déjà depuis le mois de mars,
car un nouveau couvre feu vient d’être
décrété et de nouvlles mesures sont
adoptées.
C’est donc les attitudes de la
population « en marche » contre
le coronavirus,
mimant les injonctions du pouvoir,
donnant une matérialité à l’annonce
d’une reprise du virus, qui constitue la
présence de celle-ci. Ainsi, ils mettent
en scène l’invisible. Grâce aux
individus venant se faire tester en
masse l’invisible devient calculable.
Leur volontarisme, dans la soumission
aux injonctions, devient la grandeur de
la contamination.
La fusion de l’intérieur et de
l’extérieur fait également partie de la
« guerre contre le terrorisme ».
Ce qui était énoncé, par le pouvoir,
devenait transparence de la réalité. En
ce qui concerne la « guerre contre le
coronavirus, » la preuve de
l’existence du virus ne résulte pas
uniquement de son énonciation par les
autorités, mais existe surtout à travers
le comportement des populations. C’est
ce dernier qui donne une objectivation
au contenu du discours. Ainsi, par la
stricte observance de rituels, dénués de
toute efficacité autre que celle de
modeler leurs comportements, les
individus donnent chair à l’existence de
la pandémie. Aussi, la frénésie actuelle
des populations, suite à la mobilisation
médiatique, à se faire tester en masse,
attesterait de la reprise exponentielle
de l’infection.
Dans la
« lutte contre le coronavirus », le
jugement d’attribution, comme négativité
première, comme capacité de dire non,
n’a plus lieu d’être. La faculté de
séparer le moi du non moi et de
distinguer le dedans du dehors est
suspendue.
L’invisible, l’Autre absolu, le grand
Pan, dont le pouvoir séculier,
s’exerçant à travers les instances de la
puissance étatique, des organisations
mondiales de la santé... ne rencontre
plus de limite à son emprise. Nous ne
pouvons plus nous opposer à ses
injonctions, car nous n’existons plus
« en tant que corps. »
Pandémie ou
pantomime.
La pandémie du coronavirus repose sur la
mise en scène d’un désarroi produit par
les « mesures de protection ».
Elle exhibe des individus sacrifiant
leur vie individuelle et sociale, afin
de satisfaire les attentes de
l’invisible. Ces gestes
répétitifs et codés, destinés à nous
purifier de l’autre, rappelle le théâtre
d’Antonin Artaud,[11]
Toutes deux développent une approche
qui relève de la pantomime, où gestes,
intonations et incantations remplacent
le texte, où « les mots seront pris
dans un sens incantatoire, vraiment
magique, pour leur forme, leurs
émanations sensibles, et non plus pour
leurs sens.[12]».
Ce marquage répété des individus produit
une intensification de la tension. Le
chiffrage journalier des malades, puis
celui des simples « contaminés »,
est le corps principal des informations
dispensées.
Antonin Artaud est l’inventeur du
concept de «théâtre de la cruauté
» qui concoit l’épidémie comme
une métaphore spirituelle de la vie
humaine. Les angoisses, il les montra
travers un langage specifique qui
devient l'objet du théâtre même. À
travers leur participation à un
spectacle-action, les spectateurs sont
entraînés par une violence pulsionnelle
aigüe.
Dans le théâtre d’Artaud, le spectateur
devient acteur, la scène et la salle ne
sont pas séparées. Les individus
sont également personnellement
mobilisés dans la « guerre contre le
coronavirus ». Il n’y a plus de
séparation entre le pouvoir, les
individus et le virus. Cette
indistinction fait que la pandémie n’a
pas d’extériorité, elle concerne
l’intériorité des individus qui doivent
se purifier, afin de se sauver et de se
protéger du lien social.
La scène théâtrale permet d’identifier
et de cristalliser cette cruauté
fondamentale et, par un rite
sacrificiel, de s’en libérer. Cette
forme d’exorcisme agit comme la peste, «
d’une crise qui se dénoue par la mort
ou par la guérison
[13]». Ce
théâtre est l’expression d’une crise
totale après laquelle, il ne reste plus
rien « que la mort ou une extrême
purification »[14].
L’épidémie agit sur l’ensemble de la
collectivité. Dans la guerre contre le
coronavirus, la crise est aussi
pandémique et globale. Elle est partout,
sans distinction, et conduit à une
transformation radicale de la société et
au sacrifice des populations. Si les
personnes âgées et les malades sont en
première ligne de cette politique
d’épuration, elle conduit aussi à une
purification de ceux qui resteront en
vie, c’est à dire à une éradication de
ce qui fait de nous des êtres humains.
Une capture de
l’invisible.
La dramaturgie de la pandémie s’inscrit
à la lettre dans le théâtre de la peste
d’Artaud, dont la scène donne
directement accès à l’invisible[15].
Aussi, dans la pandémie du coronavirus,
l’origine de la maladie ne peut être
détectée, elle ne fait pas partie du
visble, mais de l’invisible. Son
extension existe, car elle est déclarée,
comme aussi l’est l’hypostase d’une une
deuxième vague, déjà prévue en mars,
puis celle d’une troisième actuellement
annoncée.
Les scénographies, utilisées dans la « guerre
contre la pandémie », sont destinées
à projeter l’invisible dans l’espace. En
neutralisant les mécanismes de défense
des individus, toutes deux permettent
que la panique devienne agissante et
salutaire dans l’instauration d’un monde
nouveau. Anticipant le port du masque
généralisé qui supprime le visage et
nous enlève toute identité, l’épidémie
s’inscrit dans un théâtre initiatique où
les hommes sont poussés à se voir tel
qu’ils sont : un virus.
Artaud place son théâtre au-delà du
langage. Il insiste sur son élément
charnel. Il écrit : "Dans l'état de
dégénérescence ou nous sommes, c'est par
la peau qu'on fera rentrer la
metaphysique dans les esprits[16] ».
De fait, la gestion du coronavirus se
place aussi hors langage et s’accompagne
de rituels : masque, distanciation,
confinement variable et répété.., pensés
pour produire, non seulement une
désarticlation du corps, tant social,
qu’individuel, mais un effacement de
celui-ci. La chair[17],
n’ayant plus de protection, pourra alors
être marquée.
Artaud insiste sur la puissance du
rituel et cherche à transformer le
spectacle en une cérémonie sacrée. Il
redonne au théâtre une fonction
religieuse. Pour lui, le théâtre se doit
d’être le lieu de l’identification et du
sacrifice, d’où le terme de « Théâtre
de la Cruauté ».
Celui-ci prend l'aspect d'une cérémonie
religieuse et comporte, dès lors, une
participation active et personnelle du
public.
La « gestion » de la pandémie du
coronavirus a pour fonction de révéler
un sacré. Elle est une totalité qui se
place hors droit. Elle résulte d’un
impératif catégorique, d’une loi morale,
celle de « sauver des vies humaines ».
L’application de plupart des mesures n’a
pas de base légale. Elle est laissée à
l’appréciation des différents
mandataires et exécutants et surtout à
la panique des populations. Son
efficacité résulte de son caractère
surmoîque.
Elle a un caractère directement
religieux et est basée sur le sacrifice
des citoyens. Dans son théâtre, Artaud
avait décri cette mutation de la
société. Le « Théâtre de la Peste »
avait déjà anticipé ce que nous vivons
dans « la guerre contre le
coronavirus » : une chair sans
corps, « un corps pestiféré[18] »,
c’est à dire le désarroi, l’abandon du
corps, ainsi que le renoncement à être
une personne.
[1]
Marc Gozland,
« Pandémie : histoire d’un mot
et d’un concept », le 17 mars
2020,
https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2020/03/17/pandemie-histoire-dun-mot-et-dun-concept/
[2]
« Le théâtre de la
cruauté », in Le Théâtre et
son double, Gallimard 1938,
https://fr.wikisource.org/wiki/Le_th%C3%A9%C3%A2tre_et_son_double
et « Le théâtre de la cruauté,
d’Antonin Artaud », CAPES de
Lettres Modernes,
https://lewebpedagogique.com/capeslettres/le-theatre-de-la-cruaute-antonin-artaud/
[3]
Jean-Claude Paye, Tülay
Umay, « Coronavirus, une
mutation anthropologique »,
RéseauInternational, le 17 août
2020,
https://reseauinternational.net/coronavirus-une-mutation-anthropologique/
[4]
René Girard remarque que « paraballo
signifie jeter quelque chose en
pâture à la foule pour apaiser
son appétit de violence, de
préférence une victime, un
condamné à mort », René Girard,
Le Bouc émissaire,
Grasset ,p. 270
[5]
Jean-Claude Paye, « La
fin de l’histoire ou le temps
messianique », Réseau
international, le 25 décembre
2017,
https://reseauinternational.net/la-fin-de-lhistoire-ou-le-temps-messianique/
[6]
Emmanuel de Saint
Aubert,« L’Incarnation change
tout ». Merleau-Ponty critique
de la théologie explicative »,
Transversalités 2009/4,
pp 147 à 186,
https://www.cairn.info/revue-transversalites-2009-4-page-147.htm
[7]
Allocution de Franck
Vandenbrouck, ministre belge de
la santé, RTBF radio première
CQFD, le 19 octobre 2020,
https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_la-situation-est-nettement-pire-que-le-18-mars-qui-etait-le-debut-du-lockdown?id=10612559
[8]
Philippe Borgeaud,
« Penser la pandémie avec les
Grecs, » Univerité de Genève,
vidéo, le 26 avril 2020,
https://www.facebook.com/Regahr/videos/penser-la-pand%C3%A9mie-avec-les-grecs-entretien-avec-philippe-borgeaud-prof-honorair/550950212527267/
[9]
Originaire d’Arcadie, Pan
est le dieu des troupeaux et des
bergers, dont le culte s’est
répendu à travers la Grèce. Il
est un dieu avec un corps
mi-homme, mi-bouc.
[10]
Philippe Borgeaud, Op.
Cit.
[11]
Antonin Artaud, « Le
théâtre et la peste » in Le
théâtre et son double,
Gallimard 1938, pp.
15-33,
https://fr.wikisource.org/wiki/Le_th%C3%A9%C3%A2tre_et_son_double
[12]
Antonin Artaud, Oeuvres
completes, tome IV, Gallimard
-blanche, 1978, p. 121.
[13]
« Un thâtre qui double la
vie »,
http://classes.bnf.fr/pdf/artaud1.pdf
[14]
Ibidem.
[15]
Atsushi Kamaki, Artaud,
Kandinsky, Witkiewicz : le
dualisme du théâtre Alfred Jary »,
Agon, OpenEdition,
https://journals.openedition.org/agon/1617?lang=en
[16]
Antonin
Artaud, Oeuvres complètes,tome
IV, Gallimard -Blanche, 1978, p.
108.
[17]
« ll
y a, affirme-t-il, de la pensée
pré-identitaire qui surgit, non
en moi, mais dans la chair qui
pulse en deçà de mon corps
anatomique et dans laquelle
celui-ci est comme découpé. »
in
Evelyne Grossman,
La
théorie de la chair,
« Artaud, « l’aliéné
authentique », p. 35,
https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01422058/document
[18]
Tatsiana Kuchyts Challier,
« Le Corps-Peste d’Antonin
Artaud face à la cruauté de
l’espace vital », Université
Stendhal-Grenoble III, le
20/10/2014,
https://www.erudit.org/fr/revues/annuaire/2012-n52-annuaire01550/1027015ar/
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