PCN-INFO
La situation militaire au Donbass : les
républiques populaires passent à la
contre-offensive générale !
Fabrice Beaur
Photo:
D.R.
Dimanche 25 janvier 2015
Fabrice BEAUR pour PCN-Info/ 2015 01 24/
Avec Correspondances au Donbass –
PCN-SPO – lucmichel.net/
http://www.scoop.it/t/pcn-spo
https://www.facebook.com/PCN.NCP.press.office
Rappelons les faits !
Car une propagande à la Goebbels, qui
érige le mediamensonge en vérité, est
propagée sur tous les médias de l’OTAN
et par les USA et les politiciens
atlantistes qui veut faire croire à
l’opinion publique mondiale que
l’agressé est l’agresseur. Rappelons
donc que la sale guerre au Donbass a été
lancée par la Junte de Kiev contre son
propre peuple, qualifié de « terroristes
». Et que l’offensive de la DNR et de la
LNR est en fait une contre-offensive
lancée en réponse à l’offensive de Kiev
amorcée il y a cinq jours et mise en
échec
LA CONTRE-OFFENSIVE DES REPUBLIQUES DU
DONBASS
Après la reprise (et l'échec) de
l'offensive ouverte et générale des
forces armées de la Junte de Kiev contre
les républiques populaires de Donetsk et
Lugansk sur toute la ligne de front
Nord, c'est donc au tour des forces
armées de Novorossiya de passer à la
contre-offensive.
En République populaire de Lugansk
(LNR), c'est avec des petites batailles
que les milices
populaires reprennent un par un
les "block-postes" pour revenir sur les
zones perdues précédemment et en
acquérir de nouvelles le long des routes
stratégiques autour de la ville de
Lugansk.
En République populaire de Donetsk
(DNR), c'est une large contre-offensive
qui a commencé depuis plusieurs jours
sur trois Fronts différents. Autour de
l'aéroport de Donetsk, plus au nord
autour de la ville de Gorlovka et depuis
ce samedi à Mariupol.
A cela, nous devons ajouter une attaque
des forces novorusses conjointes de la
DNR et de la LNR pour former une poche -
un chaudron - autour de la ville
stratégique de Debaltsevo où se
concentre un nombre très important de
forces ukrainiennes (zone se situant à
mi-chemin entre les villes de Donetsk et
de Lugansk). A l'heure où j'écris ces
lignes, cette opération est en cours.
Rien n'est encore joué mais si la nasse
se referme alors l'armée ukrainienne
aura à faire face à un nouveau Ilovaïsk.
POURQUOI CETTE CONTRE-OFFENSIVE
MAINTENANT ?
Pourquoi les forces républicaines du
Donbass sont-elles enfin passées à la
contre-offensive aujourd'hui et non
point avant ?
Pour plusieurs raisons :
* L'offensive de Kiev des derniers jours
était bien plus puissante que les
précédentes. Les accrochages plus
violents et surtout le redémarrage de la
campagne de bombardement massif des
villes et tout particulièrement de
Donetsk avec ces dizaines de civils
assassinés dans les bus, sur les marchés
... simplement en pleine rue. Ce que
dissimulent les médias de l’OTAN, osant
même accuser les forces du Donbass !
La DNR ne pouvait pas ne pas réagir. Il
faut éloigner la ligne de front pour au
moins supprimer le risque des
bombardements criminels de l'artillerie
ukrainienne.
* Les républicains du Donbass ont été
plus que patients face à la duperie
constante de la Junte de Kiev qui
faisait traîner les "négociations", en
plus des provocations armées
incessantes, pour mieux renforcer ses
troupes armées en vue de la reprise de
l'agression contre les populations
civiles de la Novorossiya déjà libérées.
Alexander Zakharchenko, Président de la
DNR, a d'ailleurs déclaré qu'il « ne
voulait plus entendre parler de cessez
le feu ». La parole de Kiev ne valant
pas plus qu'un chocolat Rochen avarié du
criminel de guerre Porochenko.
* Mais la raison stratégique profonde de
la contre-offensive des forces armées
novorusses est aussi une anticipation
sur les plans ukrainiens qui étaient
selon toute vraisemblance d'engager une
offensive massive maximale fin
février-début mars une fois la
réorganisation et le réarmement de ses
troupes effectués. Kiev mobilise
actuellement 50.000 hommes
supplémentaires. Certainement pas pour
respecter un quelconque cessez le feu !
Pour toutes ces raisons, le Donbass se
devait de réagir afin d'être en
meilleure position avant ce qui devait
être la GUERRE TOTALE DE LA JUNTE DE
KIEV des prochaines semaines.
Car, il ne faut pas se leurrer, les
forces armées de Novorossiya ne sont pas
aussi nombreuses que celles d'en face.
Si ces premières ont l'avantage de la
motivation (et de l'honneur) sur les
troupes kiévistes, cela n'enlève en rien
qu'en face il y a toujours un énorme
potentiel matériel. Et plus on gagne de
territoire, plus on a besoin d'hommes
pour le tenir. Et cette règle s'applique
aussi aux forces armées républicaines du
Donbass. La force de frappe de la DNR et
de la LNR ne correspond pas à sa
totalité de volontaires en armes. Là est
leur faiblesse.
Donc, les républiques populaires du
Donbass ont décidé que « trop c'était
trop » et qu'au lieu d'attendre, il
fallait prendre les devants.
Les forces armées de la Novorossiya
libérée sont donc en contre-offensive
depuis plusieurs jours. Le dégagement de
Donetsk et de Lugansk, la nasse de
Debaltsevo et la libération de la ville
portuaire occupée de Mariupol, dernière
grande ville du Donbass (qui avait
marqué sa volonté d’indépendance lors du
référendum d’avril 2014) aux mains de la
Junte, tels sont les objectifs en cours.
PERSPECTIVES MILITAIRES
Est-ce que cela veut dire que la
bataille finale a commencé ?
Ce serait une erreur de le croire. A la
différence d'août de l'année dernière,
où la situation se développait
rapidement sur le front et où les unités
de la milice populaire pouvaient alors
manœuvrer librement sur un territoire
ouvert, nous sommes dans une situation
quelque peu différente aujourd'hui. En
effet, les positions des uns et des
autres se sont renforcées, installées
pourrions-nous dire. Maintenant, nous
sommes face à des opérations tactiques
visant à l'amélioration globale de la
situation sur tous les fronts. En fait,
les Forces armées républicaines du
Donbass sont dans des opérations
défensives en profondeur.
Cela étant dit, en Ukraine tout étant
possible, même le pire (enfin le
« pire », tout est une question de point
de vue), nous pourrions voir une fois
encore l'effondrement d'une partie du
front ukrainien ici et là et déclencher
alors une percée inattendue de la
Novorossiya. Impossible à prévoir !
PERSPECTIVES POLITIQUES
Mais la surprise de la situation en
Ukraine pourrait provenir de l'Ukraine
même. Je m'explique.
Tous les analystes sérieux et les
observateurs attentifs de la situation
sociale, sécuritaire et militaire en
Ukraine noteront que l'agitation règne
dans toutes les principales villes :
* à Kiev où le maire incompétent et
corrompu Klitschko, le protégé
bi-national de la CDU-CSU allemande de
Merkel, est de plus en plus contesté,
* à Lvov même (le cœur de la Galicie «
nationaliste ukrainienne ») où la
tentation autonomiste voir
indépendantiste n'est un mystère pour
personne,
* à Odessa, la ville martyre du pogrom
de la Maison des Syndicats par les
fascistes ukrainiens en mai 2014,
* en Transcarpathie où la désobéissance
civile est à l’œuvre, etc.
L'instabilité règne partout sauf à …
Dnipropetrovsk.
Depuis plusieurs mois, cette ville
ukrainienne ne fait pas parler d'elle.
Et il y a une raison à cela : Igor
Komoloisky. C'est cet
oligarque-gouverneur de la région qui la
contrôle … et la prépare.
A affronter les troupes républicaines du
Donbass ?
Au besoin, s’il devait défendre son «
fief ». Non ! La raison est autre. Notre
oligarque préféré, qui est sur la liste
des criminels dont la Justice russe
instruit les faits et gestes criminels,
lui se prépare tranquillement pour le
prochain coup de poker de la «
redistribution des richesses » entre
gens du même acabit.
Et pour ce faire, SES bataillons sont
aujourd'hui de mieux en mieux équipés,
de plus en plus nombreux. Quand viendra
le temps où les problèmes financiers et
monétaires de l’Etat ukrainien vont
éclater et submerger la Junte de Kiev,
le jeu s'ouvrira de nouveau et ce sera
alors à qui aura les plus gros muscles
pour prendre une plus grosse part, voir
pour prendre le pouvoir même
indirectement. Tel semble le projet du
Sieur Komoloisky.
Il n'est pas fantaisiste d'envisager un
effondrement au sein même de la Junte de
Kiev. Nous pourrions en analyser ses
multiples conséquences mais cela n'est
pas le sujet du présent article.
2015 ANNEE DECISIVE POUR L’UKRAINE ?
Il se peut donc, et il est à souhaiter,
que 2015 soit l'année de la résolution
concomitante de la guerre civile
ukrainienne (une guerre civile
européenne attisée par l’État-voyou
nord-américain) et de la catastrophe de
la chute vertigineuse des prix du baril
du pétrole (fortement préjudiciable pour
la Russie) qui à long terme n'est
profitable à personne, de quelque camp
que ce soit.
2015 pourrait voir le triomphe
géopolitique, diplomatique et le
redressement financier et économique de
la Fédération Russie.
C'est une fois de plus à souhaiter car
c'est là l'autre enjeu, si ce n'est le
principal (géopolitiquement parlant) :
la réussite de l'Union Economique
Eurasienne naissante, dont le cœur et le
moteur est la Russie.
Si cette SECONDE EUROPE échoue, c'est le
combat pour la libération nationale de
l'Europe toute entière qui reculera
encore de plusieurs années. Nous
pourrions même, nous Européens, alors
sortir de l'Histoire définitivement ...
dans la nuit noire de la domination
néocoloniale yankee, qui ne tient que
par le contrôle politico-militaire de
notre Patrie continentale par l'OTAN,
son « Generalgouvernement » pour
l'Europe occupée (l(UE), et le « parti
américain », ces traîtres à la Nation
européenne.
La Libération de la Grande Europe passe
par la victoire du Donbass !
A bas l'OTAN !
Vive les Républiques populaires de
Donetsk et Lugansk !
A bas la Junte fasciste de Kiev !
Vive Novorossiya !
Fabrice BEAUR
https://www.facebook.com/beaur.fabrice
(*) Sur le concept de « Seconde
Europe », cfr.
EODE THINK TANK/ GEOPOLITIQUE / THESES
SUR LA « SECONDE EUROPE » UNIFIEE PAR
MOSCOU
http://www.eode.org/eode-think-tank-geopolitique-theses-sur-la-seconde-europe-unifiee-par-moscou/
http://www.scoop.it/t/pcn-spo
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