Algérie en phase
avec le mouvement du monde
Diversion de la Corée du Nord, le vrai
danger : Détérioration de la situation
russo-américaine
Chems Eddine Chitour
Le Pr
Chems Eddine Chitour
Jeudi 7 septembre 2017
«Hourra pour la France ! Depuis ce
matin, elle est plus forte et plus
fière. Du fond du cœur, merci à ceux qui
ont pour elle remporté ce magnifique
succès».
Charles de Gaulle. Gerboise Bleue. Le
14 janvier 1963 au Sahara algérien
Le monde est suspendu dit-on, comme
veulent nous le faire croire en boucle
les médias mains, stream, à la menace
d'une guerre entre l'Empire et la Corée
du Nord, un petit pays que l'on présente
comme un Etat voyou : un rogue
state selon la définition de
l’Occident seul habilité à dicter la
norme aux autres et ne pas se
l’applique ! Tous les médias occidentaux
et même les autres par suivisme
retiennent leur souffle en prévoyant une
troisième guerre qui est déjà à l'œuvre
depuis bien longtemps pour les damnés de
la Terre. A titre d'exemple, personne ne
parle dans les médias des désastres
humanitaires en Birmanie ou au Yemen.
Pas la moindre réunion du Conseil de
sécurité ni même un rappel à l'ordre. On
zoome sur les velléités de la Corée du
Nord de rentrer dans le club nucléaire
malgré tous les empêchements. En fait de
mon point de vue il est une autre
situation plus grave qui est la
détérioration inexorable des relations
russo-américaines notamment depuis les
sanctions, le renvoi des diplomates et
les fouilles du FBI dans des bâtiments
de l'ambassade russe aux Etats-Unis.
L'analyse de Renaud
Bouchard –apparemment imbu de la
supériorité du magister dixit –
que nous allons présenter à ce propos
est hémiplégique. Il présente la Corée
du Nord selon la vision occidentalo-
centriste d'Eux et les Autres. Dans le
texte qui va suivre on sent le parti
pris et la moindre compréhension de la
situation d'un pays qui n'a pas arrêté
de se battre depuis l'armistice de 1953,
qui a détruit la Corée et l'a divisée en
deux : «L'unique question que pose pour
le moment le comportement de Kim Jong-un
se résume à celle-ci : jusqu'à quel
point ultime, jusqu'à quel horizon
stratégique sans cesse repoussé et dans
quels desseins la Corée du Nord
poursuivra-t-elle son programme
balistique et nucléaire, sachant que
par-delà le chantage exercé sur la base
d'une maîtrise technologique certes
perfectible mais à tout le moins
indiscutable et qui prouve que la Corée
du Nord a manifestement franchi un
«seuil» de réelle dangerosité nucléaire,
l'usage effectif d'une arme atomique
anéantit pour son auteur toute espérance
d'obtenir plus que l'impossible ? Quant
au corollaire d'instabilité et de menace
que génère ce comportement agressif qui
nourrit l'aventurisme belliqueux du
dirigeant nord-coréen, est-il de nature
à susciter de la part de ladite
«communauté internationale» une réaction
efficace susceptible d'enrayer sinon
d'éteindre intelligemment la montée aux
extrêmes en lieu et place des
gesticulations habituelles, des
protestations officielles, des
«condamnations», des «communiqués» et
des «appels à réagir avec la plus grande
fermeté», sans compter les réunions en
urgence du Conseil de Sécurité de l'ONU»
(1)
Une entrée par « effraction » dans le
club nucléaire installé par les grands
Le mot effraction
est encore un parti pris de l’auteur
qui parle de club des intouchables qui
tirent l’échelle une fois en haut
empêchant les autres d’accéder au
nirvana de l’hyper-puissance et de
la sanctuarisation par dissuasion
. Il oublie que le général de Gaulle a
souffert mille mort de la part des
Américains qui ont tout fait - avec
Churchill, le complice de toujours-
pour l'empêcher d'une part d'être le
seul représentant de la France après la
libération à telle enseigne que les
Etats Unis avaient imprimé des dollars à
mettre ne circulation à la libération
en France ; par la suite le général a du
batailler ferme pour affirmer la place
de la France en faisant exploser les
gerboises multicolores dans le Sahara
algérien qui en souffrira encore pendant
24.000 ans ( demie vie de l'uranium
235) ...
Avec beaucoup de
regret, l’auteur fait un aveu forcé :
«Avec vingt lancements d'engins
balistiques et deux explosions
nucléaires effectués en 2016 suivis
depuis le début de l'année de dix-sept
autres tirs de missiles à la portée sans
cesse accrue, la Corée du Nord semble
sans doute bien partie pour franchir
dans un temps probablement très proche
le dernier seuil technologique qui fera
d'elle un acteur nucléaire pleinement
opérationnel en maîtrisant les problèmes
relatifs à la miniaturisation d'une
charge atomique embarquée sur un lanceur
et ceux posés par les températures très
élevées rencontrées par les missiles
lors de leur rentrée dans l'atmosphère à
très grande vitesse. Dès lors, la
constatation d'une très forte explosion
survenue dimanche matin et présentée par
les autorités nord-coréennes comme étant
celle d'une bombe à hydrogène effectuée
avec succès vient de redistribuer les
cartes de manière quelque peu brutale en
passant de A à H». (1)
Renaud Boucher nous demande ensuite
d'admettre comme normal et gravé dans
le marbre un ordre qui veut qu'en dehors
des cinq et des trois tolérés (Inde,
Pakistan, Chine et surtout Israël, ce
dernier étant de loin puissant) il ne
saurait y avoir d'autres puissances
nucléaires. Souvenons-nous même la
France a dû batailler contre les
Etats-Unis pour s'affirmer dans le
domaine nucléaire et c'est l'Algérie et
son Sahara qui ont fait la grandeur du
hourra de de Gaulle au prix de centaines
de morts en différé du fait des
radiations. Bref, il n'est pas question
de dénucléariser le monde il y va du
partage actuel (Conseil de Sécurité de
l'ONU qui est un club qui gère en fait
les intérêts des cinq au grès de leurs
humeurs)
«L'ordre
géostratégique est ainsi à nouveau
bousculé, mais cette fois-ci par un
acteur en toute apparence manifestement
imprévisible et donc incontrôlable.
«Pourquoi la guerre nous serait-elle
soudain étrangère ? Parce que 10% de
l'humanité l'ont évitée chez eux pendant
deux générations ?», écrivait Philippe
Delmas en 1995. C'est que si nous étions
en paix -une paix nucléaire-
constatait-il avec justesse, la raison
en était que l'ordre nucléaire, qui
reposait sur la logique irréductible de
la mort assurée pour tous, avait
dissuadé «les puissants» d'engager les
hostilités pendant un demi-siècle. (…)
La guerre est de retour, parmi nous.
Comme si la guerre pouvait être prise
dans les filets de l'intégration par le
droit et l'économie» (1).
Diabolisant la
Corée du Nord qu’il ne connait qu’à
travers les médis main- stream, il
accuse ce pays d'avoir un comportement
belliqueux -sans un mot naturellement su
le comportement de l'Empire. Car,
appartenant à un pays vassal, il est mal
venu de bouger un cil s'agissant de
l'Empire. «Que cherche donc la Corée du
Nord en trouvant dans les réactions des
États-Unis désignés comme l'ennemi
absolu le carburant de son propre
comportement belliqueux ? À exister sur
la scène internationale ? C'est fait et
le pari est gagné. A engager un conflit
armé avec les États-Unis ? Chacune des
parties concernées et au premier chef
les voisins immédiats -anciens alliés
idéologiques et/ou économiques comme la
Chine et la Russie ou ennemis identifiés
comme tels, États-Unis et Japon), en
comprend le danger absolu. A se protéger
d'une quelconque agression ? (…), Un
acteur en toute apparence manifestement
imprévisible et donc incontrôlable». (1)
Enfin il en appelle à la Chine en lui
demandant de maîtriser la Corée du Nord
et en lui montrant ce qu'elle à perdre,
là encore pas un mot de ce que
perdraient les Etats-Unis : «La Chine
n'a en effet aucun intérêt à laisser la
situation s'envenimer et il n'est pas
exclu que par-delà la politique de blocs
aux objectifs et positions en apparence
irréductibles elle travaille
d'arrache-pied à mettre en place un
discours de vérité et de réalisme
prenant en compte les suspicions comme
les susceptibilités de chacun en évitant
à tout prix de menacer la pérennité de
son expansion économique
intercontinentale. La Chine a donc une
parfaite conscience de la catastrophe
économique et financière que
représenterait dans la région un conflit
ouvert, impossible à maîtriser, dont le
déclenchement comme la conduite lui
échapperaient complètement». (1)
Une autre
vision plus objective de la réalité de
la Corée du Nord
Tout à fait autre
chose, l'avis empathique d'un professeur
américain qui est allé sur place
et a décrit le quotidien des Coréens
tout en insistant sur le fait qu'il n'a
subi aucune contrainte ni propagande.
«Le 1er août, écrit-il, Rex Tillerson a
annoncé que le gouvernement américain
interdit à ses citoyens de se rendre en
République populaire démocratique de
Corée (RPDC ou Corée du Nord). La
propagande contre la RPDC est si totale
qu'elle peut faire en sorte que
l'expérience réelle vécue soit rejetée à
l'avance. Si les observations sur le
terrain diffèrent d'une manière ou d'une
autre du récit dominant, c'est parce que
l'on a seulement observé un spectacle de
propagande très orchestré et
soigneusement organisé. Il y a un bon
argument avancé selon lequel les
Occidentaux sont soigneusement
surveillés lors de leurs visites. (…) En
tant que nation souveraine et indigène,
la RPDC a le droit de contrôler qui
entre dans son pays et sur quelles
conditions, et cela devrait être
respecté » (2).
« Ceci, cependant,
n'était pas mon expérience du tout. Pas
une fois je me suis senti restreint ou
policé. Pendant mon temps là, j'étais
libre de parler avec quelqu'un et
d'aller n'importe où. Je me suis engagé
dans de nombreuses conversations
spontanées avec des gens en mangeant
dans des restaurants, en train de faire
de la randonnée dans la nature sauvage
et en marchant dans les rues» ; « Même
en passant par les services de
l'immigration et les douanes c'était
beaucoup plus facile qu'aux États-Unis.
Ils n'ont pas cherché nos téléphones ou
ordinateurs portables. (À son retour,
par contre un membre de notre délégation
a été détenu par des agents des douanes
des États-Unis pendant trois heures).
J'ai passé autant de temps à Pyongyang
que dans les campagnes. Mes amis coréens
étaient très fiers de tout dans leur
pays, des nouvelles hausses des villes
aux anciennes structures de logement à
la campagne » (2).
À aucun moment de
notre voyage poursuit le professeur
américain, nous nous sommes sentis
menacés. Lorsque nous nous sommes
approchés du point de contrôle final
avant la zone démilitarisée, nous avons
rencontré un soldat qui nous a escortés
jusqu'à à la frontière. Avant de partir,
il nous a dit: «Ce que je vais vous
montrer et vous dire, c'est ce qui nous
est arrivé. Je vais vous raconter notre
point de vue. Essayez simplement de
comprendre d'où nous venons, et faites
votre propre choix. Pas une seule fois
sur notre voyage, personne, un guide
touristique, nos hôtes, nos amis, nous
disent que nous devions accepter ce
qu'on nous a dit. Et pas une fois nous
avons été traités avec un manque de
respect ou une hostilité. Les médias et
les systèmes éducatifs du pays font une
distinction claire entre le peuple
américain et notre gouvernement. Et ils
font une distinction radicalement plus
nette entre les gens des États-Unis qui
veulent la paix et notre gouvernement»
(2)
L'auteur décrit en
conclusion une réalité totalement
différente de la diabolisation
occidentale. Il ajoute : « Les sanctions
contre le pays sont criminelles et
doivent prendre fin. Elles ont eu
l'effet néfaste de diversifier et de
renforcer l'économie de la RPDC. La RPDC
est devenue autosuffisante dans de
nombreux domaines, y compris dans la
production alimentaire. La dure vérité
est que la RPDC ne s'effondre pas des
sanctions. La guerre des États-Unis
entre 1950 et 1953 contre la Corée,
qu'ils appellent la guerre de libération
de la patrie, était absolument
dévastatrice. Trois années consécutives
d'attentat aux tapis américains ont
totalement nivelé le pays. Mais même
sans une force aérienne, l'armée
populaire coréenne a été victorieuse. Et
c'est la raison pour laquelle ils ne
reculent pas. Depuis sa fondation en
1948, la RPDC a maintenu son
indépendance. La RPDC ne veut pas être
enfermée dans une lutte éternelle avec
les États-Unis. Ce qu'ils veulent, c'est
pouvoir déterminer leur destin et
pouvoir se développer en paix». (2)
La Chine
dernier espoir avant la catastrophe
La Chine et la
Russie ont manifesté leurs réticences
aux nouvelles sanctions. Le président
russe Vladimir Poutine a jugé mardi
«inutile et inefficace» le recours à de
nouvelles sanctions contre Pyongyang,
estimant que «s'engager dans une
hystérie militaire» autour de la Corée
du Nord «n'a aucun sens» et «peut mener
à une catastrophe planétaire».
Pour le général
Vincent Desportes, interviewé par
Antoine Izambard de Challenge.fr, «la
gestion de la crise nord-coréenne par le
président américain exacerbe les
tensions entre les deux pays. Le dernier
conflit de ce genre, c'est la crise des
missiles de Cuba en octobre 1962. A
l'époque, les États-Unis et la Russie,
deux puissances nucléaires, avaient mis
en place le téléphone rouge et trouvé
des systèmes de modération et de
dialogue direct. Le président américain
est dans le réactionnel, dans
l'émotionnel. Quant à Kim Jong-un, rien
ne permet d'affirmer qu'il est plus
irrationnel que Trump. Il est évident
que les États-Unis peuvent faire
beaucoup de mal à la Corée du Nord mais
celle-ci peut également riposter. Il est
clair que ni l'Europe ni la France n'ont
les moyens d'agir. Le soft power ne
fonctionne que si vous avez du hard
power» (3)
Prenant ses désirs
pour des réalités au nom de l'occidentalo-centrisme
qui dicte la norme aux autres, à
l’instar de Renaud Bouchard cité
précédemment, il responsabilise la
Chine : «Le seul pays qui puisse faire
quelque chose de manière sérieuse, en
dehors des États-Unis, c'est la Chine.
Les sanctions contre Pyongyang ont été
renforcées le 5 août dernier mais elles
ne peuvent avoir un véritable effet qu'à
partir du moment où la Chine participe
aussi à l'embargo. Il faut notamment
fermer la frontière entre la Corée du
Nord et la Chine et agir sur les
importations de pétrole. Tant que la
Chine ne le fera pas, le régime
nord-coréen peut survivre» (3).
La Russie et
les Etats-Unis au seuil d'une nouvelle
guerre
On le voit, la
Corée du Nord, malgré toutes les
sanctions, malgré un embargo, avance
technologiquement et affirme vouloir
vivre en paix. Ce feu de paille va de
mon point de vue s'éteindre. Des
sanctions seront prises mais elles
n’étoufferont pas la Corée du Nord car
la Chine et la Russie n’en voudront pas.
Ils empêcheront une guerre à leur porte
qui va déstabiliser la situation
actuelle pour une réalité imprévisible
car statistiquement irréalisable pour
les stratèges de tout bord même
américains, car personne n’est prêt à la
confrontation.
Par contre , le
vrai problème qui est pour le moment
minimisé est la détérioration rapide des
relations russo-américaines. Pourtant le
candidat Trump avait fait part de sa
volonté de rétablir des relations de
confiance. Après son élection, la
situation s'est dégradée avec les
accusations d'ingérence russes dans les
élections américaines, ajoutées au
contentieux de l'annexion de la Crimée
selon les Occidentaux et surtout au
brasier ukrainien bien entretenu durant
l'ère Obama. En effet, c'étaient la
France et les Etats-Unis (CIA) qui
avaient suscité le soulèvement populaire
à Kiev -printemps de Maïdan- afin de
renverser le président ukrainien
pro-Russe de l'époque.
Par ailleurs, comme
rapporté par Moon of Alabama
récemment, le congrès américain a voté
des sanctions contre la Fédération de
Russie. Le vote a été quasi unanime. Le
président Trump a signé le décret. C'est
une grossière erreur. Les sanctions du
Congrès sont presque toujours
éternelles. (…) Les nouvelles sanctions
américaines ne sont pas seulement
dirigées contre la Russie, mais contre
toutes les entreprises et les nations
qui coopèrent avec la Russie en matière
d'énergie. C'est une tentative cousue de
fil blanc pour obliger les pays
européens à acheter le gaz naturel
liquéfié américain, qui coûte cher, à la
place du gaz russe bon marché livré par
pipelines. L'objectif immédiat est le
pipeline Nord Stream 2, entre la Russie
et l'Allemagne, qui traverse la mer
Baltique pour éviter les points de
potentiels conflits en Europe de l'Est.
Les sanctions constituent une menace
pour l'indépendance de la politique
énergétique allemande. (Les autres
partenaires du pipeline sont l'Autriche,
la France et les Pays-Bas.) En
conséquence, pour 35% des Allemands les
États-Unis sont devenus la «principale
menace pour le pays». La Russie est
considérée comme telle par seulement 33%
des Allemands. Cette vision correspond à
la perception générale dans le monde»
(4)
«Ces sanctions, poursuit l'auteur,
façonneront la relation entre les
États-Unis et la Russie pour les 30
prochaines années et plus. Le fait que
le président des États-Unis ait signé
cette série de nouvelles sanctions
contre la Russie ne sera pas sans
conséquences. D'abord, il met fin à
l'espoir d'améliorer nos relations avec
la nouvelle administration américaine.
Deuxièmement, c'est une déclaration de
guerre économique totale contre la
Russie. Troisièmement, l'administration
Trump a montré sa grande faiblesse en
remettant le pouvoir exécutif au Congrès
de cette manière très humiliante. Cela
modifie l'équilibre du pouvoir dans les
milieux politiques américains. Qu'est-ce
que tout cela signifie pour eux ?
L'établissement américain a complètement
triomphé de Trump. L'hystérie anti-russe
est devenue un élément clé de la
politique étrangère des États-Unis (ce
n'est pas nouveau) et de la politique
intérieure (ça, c'est nouveau). (…) Le
régime des sanctions a été codifié et
restera en vigueur pendant des
décennies, à moins d'un miracle. [...]
[Les relations entre la Russie et les
États-Unis seront extrêmement tendues,
indépendamment de la couleur politique
du Congrès et quel que soit le
président. Pour maintenir leur
suprématie sur la planète, les
États-Unis doivent empêcher une alliance
euro-asiatique, notamment entre la
Russie et la Chine». (4)
De grandes manœuvres sont en cours entre
les trois grands. On prête à la Chine la
volonté de se passer du dollar, les
enjeux sont autrement plus importants
car c’est l’édifice de Bretton Woods qui
risque de s’écrouler. De plus la
diversion de la Corée du Nord ne fait
que cacher les dynamiques
profondes qui font que le monde
unipolaire accouchera dans la douleur.
Notes :
1.https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-bombe-h-la-coree-du-nord-la-196454?
2.Derek Ford
http://www.4thmedia.org/2017/09/eyewitness-north-korea-an-americans-journey-to-the-dprk-before-the-travel-ban/
3. Antoine Izambard
https://www.challenges.fr/monde/asie-pacifique/coree-du-nord-trump-condamne-t-il-la-planete-a-une-catastrophe-nucleaire_497335#xtor=EPR-2-[ChaActu18h]-20170905
4.http://www.moonofalabama.org/2017/08/sanctions-against-russia-are-a-fa...
Article paru dans
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5249384
Professeur Chems
Eddine Chitour
Ecole Polytechnique
enp-edu.dz
Publié le 10 septembre 2017 avec l'aimable
autorisation de l'auteur
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