ALAHED
Projet étasunien pour détruire le
Tiers-monde …
et le reste du monde !
Akil Cheikh Hussein
Jeudi 13 juillet 2017
L’ADN est l’un des
éléments essentiels qui entrent dans la
constitution de toutes les formes
connues de la vie. Il en est ainsi sur
le plan de la biologie. Mais il existe
aussi un ADN sur le plan de la
politique. Et précisément sur le plan de
la politique étrangère des Etats-Unis.
Cet ADN est une
idée. Et cette idée est l’idée de
«dominer le monde» par les Etats-Unis.
«L'idée de dominer
le monde fait presque partie de l'ADN de
la politique étrangère américaine».
Ces propos ont été
prononcés dernièrement par Henry
Kissinger qui a occupé plusieurs postes
clé dans les administrations
étasuniennes, dont celui d’ex-
secrétaire d’Etat aux affaires
étrangères de 1973 jusqu’au 1977. Ses
opinions et orientations constituent
jusqu’à nos jours d’importants éléments
dans la construction de beaucoup
d’événements dans le monde
d’aujourd’hui.
La domination du
monde est supposée se réaliser via,
comme le veut Kissinger, l’extermination
de la grande majorité de la population
mondiale. Dans un document qu’il a écrit
il y a plus de 40 ans, notamment en
Avril 1974, du temps où il était
conseiller à la sécurité nationale,
Kissinger affirme que « L'idée de
dominer le monde fait presque partie de
l'ADN de la politique étrangère
américaine». Quant aux moyens,
Kissinger, prix Nobel de la paix, les
énumère sans détours et d’une manière
claire et insolente : Famine,
stérilisation et guerres.
Cette stratégie est
adoptée par l’axe hégémonique mondiale
dès avant la naissance de Kissinger.
Mais il est clair que le «conseil» donné
par le conseiller à la sécurité
nationale aux Etats-Unis est pratiqué
aujourd’hui, et depuis plusieurs
décennies, d’une manière méthodique et
particulièrement dévastatrice.
Sur le plan des
guerres, les Etats-Unis ont, depuis la
fin de la seconde guerre mondiale, lancé
environ 250 guerres ou coups d’Etat qui
ont frappé la plupart des pays du monde
et fait des dizaines ou même des
centaines de victimes humaines. On peut
nous faire une idée de la contribution
des guerres au service du projet
d’extermination sioniste et étasunien en
nous penchant sur les dernières guerres
en Palestine, au Liban, en Afghanistan,
en Irak, en Somalie et au Soudan, ou sur
celle qui ont éclaté dans les conditions
du Printemps arabe en Syrie, en Lybie et
au Yémen.
Pour leur part, les
famines, notamment celle dont on crée
les conditions convenables pour leur
accroissement et développement
«durables», sont -par excellence-
l’œuvre des Etats-Unis. Grâce à ses
capacités dans le domaine d’intoxication
médiatique et sur le plan des
connaissances, Washington a
effroyablement réussi à jeter les
populations humaines dans la fournaise
de la famine, et ce en les
« normalisant » et mobilisant de façon à
se « dégouter » des travaux producteurs
des produits alimentaires, c’est-à-dire
de l’agriculture et de l’élevage des
animaux et des oiseaux. En revanche,
Washington a embelli dans leurs yeux la
vie dans les villes, tout en arrivant à
leur rendre la vie impossible dans les
campagnes grâce à la destruction
systématique de leurs modes de vie
traditionnels. C’est ce qui explique le
fait que plus de 90% des habitants de la
planète vivent maintenant dans des
mégacités et zones urbaines. On sait, à
ce propos, que les subventions versées
par les pays riches à leurs
agriculteurs, les politiques de la
Banque mondiale et autres institutions
financières, ont joué le rôle majeur
dans la dévastation des économies des
pays du monde et le fait de noyer ces
pays dans des dettes insupportables.
Mais si Kissinger
s’était rendu compte, il y a une
quarantaine d’années, de l’importance de
la famine en tant que facteur de
destruction du Tiers-monde et des
démunis du monde en général, comme le
veulent les « Maitres du monde », il est
néanmoins excusé car, à l’époque, il ne
savait pas grand-chose du rôle de
l’antithèse de la faim, c’est-à-dire du
fait de « manger à ventre déboutonné »
dans la réalisation du même objectif
exterminatoire. Mais seulement au niveau
des riches et des favorisés. On sait
maintenant que l’obésité (qui est
également un produit du mode de vie
étasunien) est devenue un phénomène
épidémique qui contribue, chaque année
avec la famine, à la mort de dizaines de
millions d’êtres humains.
La stérilisation,
quant à elle, prend des formes très
variées comme l’avortement et les
différentes modalités de la
contraception (planning familial !).
Elle passe aussi par la promotion de
phénomènes comme la «culture» du
changement de sexe et du changement des
relations naturelles entre les deux
sexes et même au niveau du même sexe. Ce
n’est pas un secret que tout cela
contribue à tuer ou à empêcher la
naissance de beaucoup d’êtres humains.
Il y a quarante ou
cinquante ans, les gens, partout dans le
monde, scandaient des slogans demandant
la mort de l’impérialisme américain.
Nombreux étaient les peuples qui
luttaient par les armes contre cet
impérialisme. De nos jours, cet
impérialisme et ses alliés, Sionistes et
Arabes et non-Arabes sionisants,
réussissent, dans une grande mesure, à
paraitre comme s’ils étaient en-dehors
de la scène des conflits mondiaux. Ils
réussissent même à paraitre comme s’ils
prennent place sur les premières lignes
dans la supercherie de la lutte contre
le terrorisme, alors que le terrorisme
n’est, en vérité, qu'une nouvelle forme
de la guerre qu’ils mènent contre les
peuples.
La lutte contre le
terrorisme est une forme de la guerre
prônée par Kissinger depuis quarante ans
en tant que l’un des moyens nécessaires
pour l’extermination des peuples du
Tiers-monde.
Pour défendre leur
droit à la vie, ces peuples devraient
savoir comment y agir pour y triompher.
Ils ne sauront pas le faire que dans la
mesure où ils sachent que leur grand
ennemi est l’alliance sioniste et
étasunienne. Et dans la mesure où ils
l’emportent sur cet ennemi dans les deux
autres guerres : la guerre du véritable
développement, et la guerre de la
construction de la famille, au lieu de
sa destruction par le planning familial
et le mode de vie étasunien.
Source :
french.alahednews
Le sommaire d'Akil Cheikh Hussein
Le
dossier Monde
Les dernières mises à jour
|