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Arrêt des hostilités en Syrie,
le «oui» et le «non» de Washington

Akil Cheikh Hussein

Mercredi 9 mars 2016

Indécision, louvoiement, ambigüité, mensonge… Tels sont les traits caractéristiques de la politique des Etats-Unis et du camp qu’ils dirigent dans les conditions de leur rapide marche vers la défaite totale en Syrie.

Comme le monde vit actuellement à l’heure du terrorisme extrémiste, tout ce qui touche de près ou de loin à la guerre contre ce terrorisme ne fait qu’approfondir les contradictions scandaleuses dans les positions des Etats-Unis et leurs alliés : Ils sont  acculés à combattre le terrorisme qu’ils ont eux-mêmes créé pour en faire le principale cheval de bataille au service de leurs politiques hégémoniques.

Il va donc de soi que la même contradiction soit présente dans l’arrêt actuel des hostilités en Syrie.

Désir obsessionnel

En effet, Moscou a proposé  cet arrêt des hostilités et Washington l’a accepté. Il est donc russo-étasunien et Washington devrait l’appuyer inconditionnellement. Est-ce le cas ? Pas tout-à-fait, ou plutôt «oui» et «non», ou même ni «oui» ni «non». Tout  en nourrissant un désir obsessionnel de pouvoir donner la prééminence au «non».

Un jour seulement après l’acceptation par la Syrie de la proposition russo-étasunienne et trois jours avant le début de la cessation des hostilités, le secrétaire d’Etat étasunien, John Kerry, a «décidé» que la Syrie en tant qu’Etat n’existe plus… Qu’elle s’est transformée en cantons gouvernés par des confessions et des groupes terroristes … Et que, de ce fait, sa partition s’impose en tant que solution.

A entendre ces propos, on a l’impression que la mémoire de ce monsieur s’est arrêtée de fonctionner à la mi-mars 2011, date du début de cette guerre qui était supposée renverser l’Etat syrien en quelques semaines. Mais qui a traîné en long et en large et mis à nu l’incapacité des agresseurs locaux, régionaux et internationaux d’atteindre leur objectif en dépit des gigantesques moyens financiers et militaires déployés à cette fin. 

Ou, du moins, que le «oui» étasunien à l’arrêt des hostilités est destiné seulement à permettre aux groupes terroristes de tenir bon après les avancées écrasantes effectuées récemment par l’armée syrienne et ses alliés sur tous les fronts du conflit.  

Ou au fait de faire des lignes de démarcation actuelles -entre les différents belligérants- des frontières définitives des Etats qui résulteraient de la partition de la Syrie telle qu’elle est espérée par Washington.

En guerre ? Oui, verbalement !

Une telle partition qui laisserait quand-même au président syrien un « canton » à gouverner, au lieu de l’évincer complètement serait, une compensation de valeur par rapport à l’entière mise à sac de la Syrie telle qu’elle fut espérée initialement.

En conjecturant de la sorte, M. Kerry semble oublier que son pays est, ne serait-ce que verbalement, en guerre contre «Daech», et que le «front al-Nosra», aile syrienne d'«al-Qaëda»,  qui «fait du bon travail», selon son collègue français, Laurent Fabius, figure sur la liste des mouvements terroristes. Et que, par conséquent, ces deux groupes ne sont pas concernés par l’arrêt des hostilités, ce qui veut dire -par référence à la prétendue guerre menée contre le terrorisme par Washington- que ce dernier devrait participer activement à les frapper. Mais une chose est sûre : Les deux groupes terroristes continueront d’être traqués, jusqu’à leur élimination totale,  par l’armée syrienne et ses alliés.

Là, le «oui» étasunien à l’arrêt des hostilités commence à vaciller. D’abord par la mise en doute de son efficacité puis par des prévisions le condamnant à l’échec et des déclarations sur l’existence d’un plan «B» au cas où, selon les dires de Kerry, dont l’administration était derrière l’échec de Genève 3, les Syriens et les Russes ne se montrent pas assez sérieux dans les négociations !

Il est clair ici que le secrétaire d’Etat méprise avant tout l’opinion publique étasunienne et occidentale, car tout le monde sait que Genève 3 a été mis en échec par Washington et ses alliés terroristes.

D’autre part, le simple fait d’évoquer un plan  «B» à un moment où le plan «A» est en marche traduit une attitude négative envers ce dernier plan. Surtout lorsque le plan «B» comprend, selon des analystes, une intervention militaire directe de la part des Etats-Unis.

Intervention militaire directe ? Elle ne serait certainement pas différente de celle que le président Obama entendait y recourir à la fin août 2013, avant d’y renoncer par peur de voir le conflit s’étendre et provoquer l’intervention des alliés régionaux de la Syrie, et sous la pression du sérieux de Moscou dans ses réactions vis-à-vis de l’agressivité de Washington.

Source : French.alahednews

 

 

   

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Source: Alahed
http://www.french.alahednews.com.lb/...

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