Al-Ahednews
La victoire de Gaza: Un coup sévère pour
l’entité sioniste et pour la logique de
la défaite
Akil Cheikh Hussein
Vendredi 5 septembre 2014
Les défaitistes arabes
lancent une guerre sans merci contre
chaque victoire réalisée par la
Résistance dans ses confrontations avec
l'ennemi sioniste. Leurs mass médias se
sont longuement attardés devant les
pertes humaines et matérielles subies
par le district de Gaza lors de la
récente agression israélienne et ils
n'ont pas hésité d'insister sur le
prétendu peu de pertes côté israélien.
La vérité est une chose et la
manipulation de l'information en est une
autre.
Rien n'est plus enrageant pour la ligne
défaitiste arabe, en tant que
prolongement du camp israélo-américain,
que les combats que remporte la
Résistance au Liban, en Palestine ou
ailleurs. C'est très naturel car ces
victoires interviennent dans un contexte
qui bloque le processus de la défaite
qui, ces dernières décennies, a régné en
maîtresse sur la conduite de la plupart
des régimes arabes.
La faillite de la logique
défaitiste
Certes, les défaitistes arabes ne
pouvaient pas rester les bras croisés
face au recul de la logique de la
défaite sur laquelle ils parient en tant
que moyen unique pour garder leur statut
de laquais au service du maître
américain et de son rejeton israélien
gâté. Ils ont donc tout fait pour
minimiser la valeur des victoires
enregistrées par la Résistance. Ainsi,
et parallèlement à l'offensive
internationale et régionale qui vise la
Résistance et prend, principalement, la
forme du terrorisme takfiri, la guerre
psychologique que mènent leurs mass
médias joue un rôle capital dans
l'effort destiné à ne pas reconnaître
les victoires de la Résistance, ou à les
présenter comme des aventures
irresponsables qui -du fait des
«ripostes légitimes» de la part des
Israéliens- ne conduisent qu'à de
lourdes pertes humaines et matérielles
là où la Résistance exerce ses
activités.
Nous avons vu des exemples criants de
cette logique pendant et après
l'agression israélienne contre le Liban
en 2006 ainsi que lors des guerres du
même genre lancées par l'entité sioniste
contre Gaza dont la plus récente est
l'offensive «Haie de protection» qui a
vu Gaza en sortir plus forte
qu'auparavant, et l'entité sioniste
s'engouffrer dans une situation plus
angoissée, plus critique et plus proche
de l'effondrement inéluctable.
Pourtant, les défaitistes arabes n'ont
pas cessé de ressasser leurs litanies
sur les «roquettes absurdes» et
l'énormité des pertes libanaises et
palestiniennes en comparaison aux pertes
qualifiées de «minimes» côté israélien.
En vérité, nombreux sont ceux qui
considèrent naïvement la différence
entre les pertes encaissées par chacune
des deux parties d'une manière qui
renforce le point de vue des
défaitistes. Pourtant, il va de soi que
cette différence n'est pas le facteur
unique qui détermine la partie gagnante
ou perdante.
L'effondrement de l'entité
sioniste … à court terme
Il ne s'agit pas ici de recenser les
facteurs efficients sur ce plan. Il
suffit de signaler l'incapacité de
l'agression israélienne d'atteindre son
objectif qu'est la liquidation de la
Résistance, et la capacité de la
Résistance à Gaza de rester inébranlable
durant plus de 50 jours tout en
continuant de bombarder la plupart des
villes israéliennes, ainsi que le
désarroi qui a frappé les divers
secteurs de la vie politique et sociale
en «Israël», pour se rendre compte de
l'intensification de la crise
existentielle qu'éprouve cette entité
dont
l'effondrement est devenu palpable à
court terme.
Même sur le plan de la différence au
niveau des pertes, tout le monde sait
qu'en face de la transparence des
données et des chiffres donnés par les
Palestiniens, on ne trouve côté
israélien, qu'opacité quasi-totale. Cela
permet de dire que les informations
concernant les pertes humaines subies
par Gaza (2174 martyrs et 10870 blessés)
sont dignes de confiance. Quant aux
informations dont l'entité sioniste a
autorisé la diffusion au sujet des
pertes humaines israéliennes, elles
reconnaissent selon «l'Observatoire
Euro-méditerranéen des droits de
l'Homme» 72 morts dont 66 militaires et
6 civils ainsi que 720 blessés.
A supposer que ces chiffres sur les
pertes humaines israéliennes sont dignes
de confiance, la différence entre les
Palestiniens et les Israéliens en ce qui
concerne la capacité de supporter et
d'assimiler les coups permet de dire que
les effets de ces pertes, côté
israélien, sont beaucoup plus
douloureux.
Toutefois, l'équation revêt une
dimension beaucoup plus catastrophique
du côté israélien si les chiffres de
l'observatoire précité sont révisés à la
baisse, et ce en comparaison avec des
chiffres qui ont fuité à travers des
rapports rédigés par Amos Harel, expert
des questions militaires du journal
Haaretz et conseiller du cabinet
sécuritaire. Selon ses chiffres, les
pertes humaines israéliennes
enregistrées depuis le début de
l'agression contre Gaza jusqu'au 23 août
sont 610 morts parmi les militaires dont
113 officiers et 1241 blessés dont 362
officiers. A cela s'ajoutent 166
militaires qui ont commis une tentative
de suicide et 830 militaires qui se sont
tirés une balle dans leurs pieds pour ne
pas partir au front. De plus, selon
d'autres sources israéliennes, une
centaine de soldats appartenant à la
brigade «Golani», ont été arrêtés après
avoir refusé de poursuivre la guerre
lors de l'offensive terrestre ratée et
particulièrement coûteuse contre Gaza.
Et tout cela sans prendre en compte les
pertes parmi les «civils» qui vivent
dans les zones fortement peuplées visées
par les roquettes palestiniennes.
Quoi qu'il en soit, ces chiffres et même
ceux de l'Observatoire euro
Euro-méditerranéen réfutent les
allégations des défaitistes arabes sur
l'absurdité de la Résistance.
Allégations qui ne signifient rien
d'autre que l'appel à la soumission
complète à l'ennemi sioniste.
Source: french.alahednews
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