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La Palestine face à la barbarie
Ahmed Halfaoui


© Ahmed Halfaoui

Samedi 24 septembre 2011

L'Organisation des Nations unies, cette instance conçue pour gouverner le monde, cet organisme au fronton bardé de textes à la gloire des droits des peuples, des hommes, des femmes et des enfants, l'ONU comme on l'appelle, qui vient d'entériner sans hésiter un instant un coup d'Etat contre le peuple libyen, s'entête depuis soixante-trois ans à empêcher un autre peuple de seulement gémir. Elle a commencé par prendre une résolution la seule qui, depuis, a été appliquée avec zèle dans la région, celle de donner la terre des Palestiniens au mouvement sioniste pour créer un Etat, celui d'Israël. Elle a eu ce pouvoir mais, après cela, elle n'a plus rien pu faire contre sa créature qui s'est attelée à prendre ce qui restait de la Palestine. Ces jours-ci se pose la question de la reconnaissance de la Palestine, en tant qu'Etat. Ceux qui sont censés la représenter ont fait les concessions les plus lourdes qui soient. Ils ont entériné la spoliation perpétrée le 29 novembre 1947 et sont allés bien au-delà. Ils veulent céder tous les territoires arrachés par le déjà indu occupant du reste et se contenter des frontières imposées en 1967. L'intention la plus audacieuse et de récupérer ce qui a leur a encore été volé depuis l'année indiquée, pour disposer d'un peu plus d'espace que les 15% de terres qui restent. Des confettis éparpillés entre les implantations coloniales sionistes. Tant pis pour ceux qui ont été chassés de chez eux, de leur patrie et qui vivent dans des camps tolérés par les pays voisins ou en exil à travers le monde, dans l'attente que l'Humanité prenne le dessus sur la barbarie qui règne sur le monde, surtout depuis que l'ogre soviétique n'est plus là pour assurer un certain équilibre. Cette barbarie qui n'a pas manqué de se manifester contre les abandons de Mahmoud Abbas, feu Abou Mazen. Son commandant en chef, le Potus Barack Obama appose son refus. Péremptoire, du haut de sa puissance militaire, il pense tout seul mais veut que tout le monde doit penser comme lui qu’«une paix véritable ne peut être réalisée que par les Israéliens et les Palestiniens eux-mêmes». Personne n'a osé lui rétorquer que les Israéliens sont justement le problème, alors que l'on sait qu'il laisse à Israël le soin de décider ou non qu'il a fait le plein de terres, en lui garantissant une sécurité non négociable. Ici, il y a une nuance de taille qu'il faut relever. Les barbares d'antan avaient l'hypocrisie et le cynisme en moins par rapport à ceux d'aujourd'hui. Pour s'en convaincre voilà ce qu'a dit Obama pour se justifier : «nous croyons si fort dans les aspirations du peuple palestinien que l'Amérique a investi tant de temps et d'efforts dans la construction d'un État palestinien, et dans les négociations pour en établir un». Aucun membre de l'Assemblée générale des Nations unies ne s'est levé pour lui dire «menteur !» Car la seule vérité qui est sortie de sa bouche est celle-ci : «Il faut bien comprendre que l'engagement des Etats-Unis pour la sécurité d'Israël est infaillible». La phrase, inutile devant les faits, qui ponctue toutes ses interventions et qui sert à confirmer que toute tentation de lire autre chose dans ses mots est nulle et non avenue. A quelque chose malheur est bon, dit l'adage. Le déni étatsunien devrait empêcher une seconde Nakba de se produire, car à quoi servirait un Etat aux Palestiniens dans ces conditions, quand le danger est ailleurs, dans la nature des rapports qu'entretiennent les sionistes avec la «légalité» internationale et qui feront qu'ils peuvent décider d'annexer tout ce qu'ils veulent, le Sinaï par exemple ou la Jordanie et toute partie de la région qui correspondrait à cette grossière escroquerie, convoquée du fond des âges : la «Terre promise».

Article publié sur Les Débats
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