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Opinion

Stéphane Hessel, le sionisme et ses porte-voix
Ahmed Halfaoui


© Ahmed Halfaoui

Dimanche 10 mars 2013

Dans un rapport publié le 6 mars dernier, l'Unicef informe l'opinion publique internationale de ce que font les militaires sionistes aux enfants palestiniens. L'organisation utilise un euphémisme pour qualifier ce qu'ils subissent. Selon les termes du texte, le «mauvais traitement» est «répandu, systématique et institutionnalisé». C'est le contraire qui aurait étonné, puisque le crime est permanent depuis des dizaines d'années et se produit au vu et au su du monde entier, sous la pointilleuse protection des Etats-Unis et de leurs satellites européens. On apprend que chaque année, 700 enfants palestiniens, âgés entre 12 et 17 ans, sont arrêtés par les services sionistes de sécurité. Les arrestations se font «les yeux bandés et les mains attachées par des liens en plastique, chez eux entre minuit et 5 h par des soldats lourdement armés». Les «aveux forcés» et «l'absence d'accès à un avocat ou à des membres de la famille pendant l'interrogatoire» sont la règle, alors qu'à partir de 14 ans, les victimes peuvent encourir une peine de 10 ans de prison pour un jet de pierre, durée qui peut atteindre 20 ans si c'est «un véhicule en mouvement» qui est visé. L'Unicef rappelle tout de même, parce qu'elle ne peut pas faire autrement, que «ces pratiques violent le droit international qui protège tous les enfants contre les mauvais traitements quand ils sont au contact des forces de l'ordre et des institutions militaires et judiciaires». Elle aura fait son devoir, sans plus. François Hollande, quant à lui, n'a même pas dû jeter un coup d'œil sur le document. Il n'en a pas besoin quand il s'agit de ce type de sujets. Il en a fait sa religion, comme nous allons le voir. On dit qu'il a tenu absolument à assister aux funérailles de Stéphane Hessel, Allemand naturalisé français, membre de la résistance au nazisme dans les Forces françaises libres, rescapé des camps de concentration nazis, mais... militant antisioniste. Il le couvre de louanges : «Nous sommes réunis, rassemblés autour d'un homme qui fut une conscience, un grand Français, un juste.» Comme c'était trop peu, il ajoute : «Stéphane Hessel était un homme libre, libre de ses choix, libre de ses engagements, libre de sa parole, libre de sa vie. La vérité, c'était sa passion.» Le président français ne pouvait dire moins, car c'était peu dire. Puis est venu le moment du discours où il devait montrer patte blanche aux sionistes, sous peine d'on ne sait quel châtiment. Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) avait déjà insulté la «mise au pavois» de celui qui d'après la succursale parisienne du sionisme «fut avant tout un maître à ne pas penser». François Hollande lui donne sa part en entachant Hessel, quitte à se dédire : «Il pouvait aussi, porté par une cause légitime comme celle du peuple palestinien, susciter par ses propos l'incompréhension de ses propres amis. J'en fus. La sincérité n'est pas toujours la vérité.» Cela a été dit. Il a sauvé la face, sa face. Fort heureusement, quelqu'un lui a répondu. C'est Michel Rocard qui a dû ne pas supporter les attaques faites à ce concentré d'humanité qu'est le défunt. Il mérite d'être cité. Très applaudi, il demande à Hollande et aux autres de «faire d'abord leur examen de conscience…»

Article publié sur Les Débats
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