En direct de Gaza
Un prisonnier palestinien de 45 ans
est mort ce mercredi 2 septembre 2020 dans
une prison israélienne
Six mois avant
sa libération !
Ziad Medoukh
Jeudi 3 septembre 2020 Le prisonnier
palestinien Dawoud Al-Khatib, âgé de 45
ans, originaire de Bethléem, détenu dans
les prisons israéliennes depuis 18 ans,
est décédé ce mercredi 2 septembre 2020
dans la prison israélienne d'Ofar.
Le détenu Dawoud
est mort suite à une crise cardiaque, il
a été arrêté en 2002, et il a été
condamné à 19 ans de prison.
Ce prisonnier qui
devrait être libéré en mars 2021 ,
entravé par la police, soi-disant la
plus morale du monde, d'un
Etat, soi-disant le seul
Etat démocratique de la région, ne sera
ni le premier ni le dernier détenu
palestinien mort dans une prison
israélienne.
De par une
négligence médicale délibérée, de
par les mesures atroces de l’occupation
contre tous nos prisonniers, mais
surtout, de par le silence complice de
la communauté internationale, cette
situation va se répéter.
La mort de Dawoud
va inciter toute notre population
à continuer son combat pour
la libération de tous les détenus des
ghettos israéliens., et contre toutes
les mesures illégales de cet état
d'occupation.
Cet état
d’apartheid continue sa politique
agressive contre eux, comme contre toute
notre population civile. Il poursuit ses
crimes contre des prisonniers isolés qui
sont de plus en plus abandonnés à
l’arbitraire et à l’acharnement criminel
des autorités pénitentiaires, sans suivi
médical, ni visites.
Dans ces prisons,
leur situation se dégrade jour après
jour, et les autorités israéliennes
aggravent encore leur souffrance par des
mesures illégales et des provocations
permanentes. Une mort lente attend les
cinq mille prisonniers qui sont toujours
derrière les barreaux israéliens.
Ces conditions qui
se sont aggravées ces derniers jours,
avec le risque d'avoir une contamination
rapide pour ces prisonniers par le
coronavirus. Surtout qu'aucune mesure
urgente n'a été prise par les autorités
pénitentiaires israéliennes pour freiner
la propagation de ce virus dans toutes
les prisons, ni pour protéger les 5000
prisonniers palestiniens toujours
derrière les barreaux de l'occupation.
Des prisonniers qui vivent la
surpopulation carcérale.
Au contraire, jour
après jour, les prisonniers palestiniens
s'exposent à une négligence médicale
délibérée, ils reçoivent leur traitement
médical avec beaucoup de retard,
beaucoup de détenus très malades et très
âgés sont sur la voie de mourir dans des
prisons surpeuplées et privées de kits
de dépistage.
Personne ne bouge
pour réagir devant le sort réservé à ces
prisonniers ? Pourquoi ?
...mais le combat
de nos prisonniers continue jusqu’à la
liberté, et pour la justice.
En attendant,
derrière les prisonniers palestiniens,
tout notre peuple va poursuivre le
combat, jusqu’à la conquête de ses
droits légitimes et jusqu’à la sortie du
dernier détenu des prisons et des
ghettos israéliens.
Les analyses et poèmes de Ziad Medoukh
Le dossier des prisonniers palestiniens
Les dernières mises à jour
|