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Ce que les médias mainstream
ne vous diront pas de la Ghouta
orientale
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Andrei Stenin
Jeudi 22 février 2018
Source :
Sputnik
En qualifiant la situation dans la
Ghouta orientale de «nouvelle
Srebrenica», les médias occidentaux
évitent de mentionner que la zone en
question est dominée par divers groupes
islamistes.
Il y a quatre
jours, les forces gouvernementales
syriennes ont lancé une opération ayant
pour objectif de nettoyer la Ghouta
orientale de groupes islamistes,
notamment de Jaysh al-Islam, mais aussi
du Front al-Nosra, d'Ahrar al-Sham et de
Faylaq al-Rahmane.
Alors que les
troupes syriennes intensifiaient leurs
tirs d'artillerie et les frappes
aériennes sur les combattants
islamistes, la Russie a exhorté les
groupes armés illégaux à abandonner la
résistance et à rendre les armes.
Pourtant, ces appels sont restés sans
réponse.
Sur fond de
dégradation de la situation humanitaire
dans la région, l'ambassadeur russe
auprès des Nations unies Vassili
Nebenzia a proposé de convoquer une
réunion d'urgence du Conseil de sécurité
pour que toutes les parties intéressées
puissent présenter leurs initiatives en
vue de régler la crise dans la Ghouta
orientale.
Les médias
occidentaux se sont pour leur part
empressés d'accuser le gouvernement
syrien de nouveaux crimes contre
l'humanité, tout en refusant de prendre
en considération les arguments avancés
par Damas.
«L'armée syrienne
combat les terroristes, et ceux qui
pilonnent Damas sont eux aussi des
terroristes, mais on préfère l'ignorer.
C'est une situation compliquée, il ne
s'agit pas d'une rue à sens unique», a
souligné M.Nebenzia.
Néanmoins, dans un
article consacré à la Ghouta orientale,
The New York Times a dénoncé la
«barbarie» de l'armée syrienne, citant
les déclarations du général Suheil
al-Hassan qui avait explicitement promis
de donner à ses ennemis «une leçon au
combat et dans le feu».
Pour sa part,
The Guardian a comparé la situation
qui s'est créée dans la Ghouta orientale
au massacre commis à Srebrenica en 1995
durant la guerre de Bosnie-Herzégovine.
Dans l'interprétation du grand quotidien
britannique, les forces syriennes et
leurs «soutiens russes» ciblent
délibérément les civils dans leurs
opérations militaires.
La chaîne qatarie
Al-Jazeera a rejoint le chœur, en
affirmant que les forces syriennes
appuyées par des avions de combat russes
avaient attaqué l'enclave, faisant trois
centaines de morts. À titre de preuve,
la chaîne cite les rapports fournis par
les Casques blancs, dont l'objectivité
et la véracité ont été à plusieurs
reprises remises en doute par le passé.
En fin de compte,
c'est le Département d'État américain
qui a accusé les forces syriennes
d'avoir mené des «frappes
indiscriminées» dans la Ghouta orientale
et d'avoir ainsi tué au moins une
centaine de civils.
La porte-parole de
la diplomatie américaine Heather Nauert
a en outre appelé Moscou à cesser de
soutenir le Président syrien Bachar al-Assad
alors que la violence redouble sur le
terrain. Pourtant, le Kremlin a
fermement rejeté les rapports sur le
meurtre massif de civils dans la Ghouta
orientale.
«Ce sont des
accusations infondées, on ignore sur la
base de quelles données elles sont
avancées (…). Nous ne pouvons pas les
accepter», a indiqué le porte-parole de
la présidence russe Dmitri Peskov.
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Publié le 25 février 2018
Le
dossier Syrie
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