BDS
Touche pas à ma liberté d'agir pour la
Palestine
Myriam De Ly
Samedi 5 septembre 2015
Début juillet, lors du match entre le
Sporting de Charleroi
et Beitar Jérusalem, la
Plate-forme Charleroi-Palestine
a lancé en quelques jours
une mini-campagne d'information
concernant Beitar Jérusalem,
une équipe dont les supporters sont
connus pour leur racisme, leurs cris "Morts
aux Arabes" dans les tribunes, ou
leurs ratonnades à Jérusalem
après les matches; une équipe qui refuse
d'affilier des joueurs arabes, alors
qu'un cinquième de la population d'Israël
est d'origine palestinienne.
La Plate-forme
Charleroi-Palestine voulait
distribuer un tract le soir du match,
pour expliquer que le racisme de Beitar
reste impuni. Qu'Israël
emprisonne les athlètes palestiniens,
détruit leurs infrastructures sportives,
autorise les équipes des colonies
israéliennes illégales de
Cisjordanie occupée à faire
partie de ses ligues.
Que l'apartheid israélien,
tout comme l'apartheid sud-africain à
l'époque, n'a pas sa place dans le
football international.
Les autorités communales n'ont pas
voulu que tout cela se sache...
Par voie d'Arrêté de police, ils ont
empêché la Plate-forme
d'agir, tout en autorisant de façon
particulièrement laxiste ceux de
Beitar et bon nombre de
supporters d'extrême droite du
Sporting à se rassembler ou à
manifester librement en ville.
La Plate-forme
Charleroi-Palestine prépare la
riposte. La première étape : une
présence au Conseil communal ce lundi 7
septembre, où des conseillers communaux
devraient interpeller le bourgmestre.
RV à 18 h, Hôtel de Ville,
entrée place du Manège, avec votre
keffieh...
Déjà en 2011,
les limitations à la libre expression de
la Plate-forme Charleroi-Palestine
ont
nécessité une mobilisation au Conseil
Communal.
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