FINUL : À BRUXELLES, KOFI ANNAN
OBTIENT PLUS DE LA MOITIÉ DES EFFECTIFS ENVISAGÉS
New York, Aug 25 2006 2:00PM
Lors d'une conférence de presse donnée à Bruxelles, le Secrétaire
général a annoncé aujourd'hui qu'il avait obtenu des pays
européens plus de la moitié des effectifs souhaités ? 15
000 hommes - pour renforcer la Force intérimaire des Nations
Unies au Liban (FINUL) que la France continuera de commander
jusqu'à la fin du mois de février.
« La réunion est un succès. Plus de la moitié des forces
demandées, non seulement des troupes sur le terrain, mais
aussi des équipements navals et aériens, ont été promis »,
a déclaré à la presse, à l'issue d'une réunion avec les
ministres des Affaires étrangères européens.
« L'Europe fournit l'épine dorsale de la force. Nous pouvons
maintenant commencer à mettre en place une force crédible
sur le terrain que la Conseil a autorisé par sa <" http://www.un.org/Docs/journal/asp/ws.asp?m=S/RES/1701
(2006)">résolution 1701 », a-t-il affirmé.
Kofi Annan a également indiqué que la France continuerait de
commander la <" http://www.un.org/french/peace/peace/cu_mission/finul/finul.htm
">FINUL jusqu'à la fin du mois de février 2007, date
à laquelle l'Italie prendrait le relais.
Entre temps, un général italien prendra la tête d'une
nouvelle cellule stratégique qui sera basé9e au siège à
New York, a-t-il précisé.
Son porte-parole, Stéphane Dujarric, a confirmé aujourd'hui
à New York qu'un contingent supplémentaire de 150 soldats
français était arrivé aujourd'hui à Naqoura dans le sud du
Liban ? 400 sont déjà sur le terrain.
Le président Chirac a annoncé hier que 2 000 soldats français
au total participeront à la FINUL.
Kofi Annan entamera une tournée au Moyen-Orient la semaine
prochaine avec une visite au Liban et en Israël. Il se rendra
ensuite dans les Territoires Palestiniens, au Qatar, en Arabie
Saoudite et en Turquie.
« Nous devons démontrer notre solidarité avec les peuples
de la région, avec les Israéliens et les Libanais. La
communauté internationale dans son ensemble doit assumer ses
responsabilités et le faire rapidement. Les Libanais doivent
aussi assumer leurs responsabilité et trouver des solutions
nationale pour la mise en oeuvre de la résolution 1701 »,
a-t-il poursuivi devant les journalistes.
La résolution 1701 qui appelle à une « cessation totale des
hostilités » entre le Hezbollah et Israël, « demande au
gouvernement libanais et à la FINUL (?) de déployer leurs
forces ensemble dans tout le Sud, et demande au gouvernement
israélien (?) de retirer en parallèle toutes ses forces du
Sud-Liban ».
« La cessation des hostilités se maintient, bien que la
situation demeure fragile. Les forces israéliennes se
retirent progressivement du Sud et les forces armées
libanaises se déploient. C'est un événement historique que
la communauté internationale pousse depuis 1978 », a souligné
le secrétaire général, avant de féliciter le Premier
ministre Siniora et son gouvernement.
Le Secrétaire général voit dans ce nouveau développement
l'opportunité de transformer « la cessation des hostilités
en un cessez-le-feu durable et une solution à long terme »
ainsi que le demande la résolution 1701.
Pour appliquer cette résolution, il est vital, selon Kofi
Annan, de déployer une FINUL II qui soit à la fois « forte,
crédible et robuste ».
« Cette réunion me donne une bonne base pour continuer à
approcher d'autre pays pour demander des contributions »,
a-t-il estimé, saluant les engagements de la Malaisie, de
l'Indonésie et du Bangladesh et précisant qu'il menait des
consultations avec la Turquie sur la question.
A son arrivée à Bruxelles, le Secrétaire général s'était
dit confiant de trouver à terme les 15 000 hommes envisagés
pour renforcer la FINUL (<" http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=12846&Cr=finul&Cr1=liban">dépêche
précédente).
2006-08-25 00:00:00.000
Source : Centre de nouvelles ONU
http://www.un.org/french/newscentre/
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