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LIBAN : KOFI ANNAN PRÉSENTE AU CONSEIL DE SÉCURITÉ SON RAPPORT SUR LA RÉSOLUTION 1701
New York, Sep 18 2006  2:00PM

Le Secrétaire général a présenté aujourd'hui lors de consultations à huis clos son rapport sur la mise en oeuvre de la résolution 1701 sur le Liban et sur son récent voyage dans la région destiné à obtenir un appui faveur du texte qui avait permis de mettre fin le 14 août dernier aux hostilités entre Israël et le Hezbollah.
« Une fois encore, une partie du Moyen-Orient sort d'une situation de guerre, de destruction et de crise. Un conflit tragique de 34 jours a replongé la région dans l'instabilité qui y a régné pendant des décennies », indique le <" http://www.un.org/Docs/journal/asp/ws.asp?m=S/2006/730">rapport sur la <" http://www.un.org/Docs/journal/asp/ws.asp?m=S/RES/1701 (2006)">résolution 1701 (2006) rendu public vendredi soir (<" http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=12780&Cr=moyen&Cr1=conseil">dépêche du 11.08.06).
« Depuis mon rapport précédent en date du 18 août, les parties ont largement respecté la cessation des hostilités », affirme le Secrétaire général, « même si la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (<"http://www.un.org/french/peace/peace/cu_mission/finul/finul.htm">FINUL) a observé de nombreux incidents mineurs et violations dans sa zone d'opération, entre le Litani et la Ligne bleue liées au renforcement des positions des forces de défense israéliennes et de la barrière technique ».
« Au lendemain de ce conflit, il reste beaucoup à faire et, malheureusement, à refaire. J'ai indiqué au Conseil comment les populations libanaises et israéliennes ont été brutalement entraînées de nouveau dans la guerre et l'affrontement », poursuit-il.
« Je constate avec plaisir qu'au Liban, le gouvernement, fort d'un véritable consensus national, a clairement décidé que la loi, l'ordre et l'autorité ne peuvent émaner que d'une seule source. Je trouve également très encourageants les propos que m'ont tenus les parties concernées, notamment la République arabe syrienne et la République islamique d'Iran, pendant ma mission dans la région et je compte sur leur coopération véritable », ajout-t-il.
« Aucun État de la région ou d'ailleurs ne saurait tolérer l'existence de groupes armés qui remettent en question le monopole de l'État en matière d'emploi légitime de la force sur l'étendue de son territoire. En effet, de nombreux États voisins du Liban et d'autres acteurs concernés ont pris des mesures rigoureuses pour assurer la primauté de l'État. J'ose espérer qu'ils feront preuve d'une coopération entière dans la mise en ?uvre des mesures pertinentes », fait-t-il observer.
Kofi Annan souligne notamment que « toutes les forces autres que les Forces armées libanaises régulières doivent être désarmées, comme le prévoit la résolution 1701 (2006) » et que « parallèlement, du côté israélien, les survols doivent complètement cesser ».
« Pour empêcher la reprise de la violence et du bain de sang, il faut s'attaquer aux causes profondes du conflit dans la région. On ne peut passer sous silence les autres crises, en particulier dans le territoire palestinien occupé, en raison de leur corrélation. Tant que la communauté internationale n'insistera pas sur l'instauration d'une paix juste, durable et globale au Moyen-Orient, l'un ou l'autre de ces conflits peut dégénérer et embraser la région tout entière », conclut-t-il.
Dans l'immédiat, le rapport met l'accent en particulier sur « la libération inconditionnelle des soldats israéliens enlevés et la question des prisonniers libanais détenus en Israël ».
Kofi Annan indique à cet égard avoir nommé « un facilitateur chevronné ». « Vu la nature des efforts à entreprendre, je ne puis présenter de manière détaillée l'action qui pourrait être menée pour la libération des soldats enlevés et des prisonniers », indique le rapport.
Interrogé sur l'identité de ce facilitateur, lors de son point de presse à New York, le porte-parole du Secrétaire général, Stéphane Dujarric, a indiqué aujourd'hui qu'elle ne serait pas rendue publique dans l'immédiat afin de faciliter sa tâche.
Le porte-parole a par ailleurs indiqué que le commandant de la FINUL, le général Alain Pellegrini, avait aujourd'hui présenté à la ministre de la Défense de la France, Michèle Alliot Marie, un exposé de l'état du retrait des forces israéliennes.
Le conflit entre le Hezbollah et Israël au Liban, entre le 12 juillet et le 14 août, a fait 1 187 morts et 4 092 blessés, dont un grand nombre d'enfants, au Liban et causé la mort de 43 civils israéliens principalement touchés par des roquettes, ainsi que 117 membres des Forces de défense israéliennes (FDI).
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (<" http://www.reliefweb.int/rw/dbc.nsf/doc100?openForm">OCHA) estime qu'entre le 12 juillet et le 14 août, 1 million de Libanais ont été déplacés, dont quelque 735 000 ont cherché refuge au Liban et 230 000 à l'étranger.
 2006-09-18 00:00:00.000

Source : Centre de nouvelles ONU
http://www.un.org/french/newscentre/

 

 

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