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LA CAUSE PALESTINIENNE DOIT CESSER D'ÊTRE INSTRUMENTALISÉE, AFFIRME LA REPRÉSENTATION PALESTINIENNE À L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
New York, Sep 16 2005  4:00PM
La cause palestinienne doit devenir un « exemple de démocratie et de progrès » au lieu d'être instrumentalisée « pour exploiter les sentiments des opprimés dans le monde, encourager le terrorisme et créer un conflit entre les civilisations », a déclaré aujourd'hui le représentant palestinien à l'Assemblée générale, qui a souhaité la création d'un Etat avec Jérusalem-Est pour capitale.
« En Palestine, nous faisons face à deux tâches historiques et nous sommes déterminés à les remplir : celle de parvenir à l'indépendance et à la paix et celle du développement et de l'édification de nos institutions étatiques », a <"http://www.un.org/webcast/summit2005/statements16/pale050916eng.pdf">déclaré aujourd'hui le ministre des Affaires étrangères palestinien, Nasser Al-Kidwa, en tant qu'Observateur de la Palestine à l'ONU, transmettant un message du Président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.
« La première priorité est donc de mettre fin à l'occupation et de parvenir à la paix », a-t-il déclaré, rappelant que « la voie vers la fin de l'occupation était claire », citant notamment la <" http://www.un.org/french/newscentre/infocus/middle_east/roadmapF2003.pdf">Feuille de route adoptée dans la <" http://www.un.org/Docs/journal/asp/ws.asp?m=S/RES/XXXX (2005)">résolution 1515 (2003) du Conseil de sécurité, l'Initiative de paix arabe et la vision du Président Bush, pour parvenir à la création de deux Etats, la Palestine et Israël.
« Dans nos efforts pour parvenir à l'indépendance, nous travaillons à promouvoir une culture de paix et à rejeter la violence en éliminant ses causes », a déclaré Nasser Al-Kidwa.
« Car nous souhaitons édifier une société qui transforme les souffrances du peuple palestinien de ces dernières décennies en une énergie créatrice pour construire, afin que la cause palestinienne devienne un exemple de démocratie et de progrès, au lieu d'être instrumentalisée par ceux qui veulent exploiter les sentiments des opprimés du monde, encourager le terrorisme et créer un conflit entre les civilisations », a affirmé le ministre des Affaires étrangères.
Nasser Al-Kidwa a rappelé par ailleurs « les réformes lancées pour apporter une infrastructure à la création d'un Etat palestinien démocratique et moderne », appelant à un soutien accru de la communauté internationale « parce que la paix ne peut être réalisée dans la pauvreté et que le développement ne peut être réussi sous occupation ».
Il a rappelé qu'il existait une occasion de relancer le processus de paix, à la suite du désengagement [israélien] de la bande de Gaza et de certaines parties du nord de la Cisjordanie, soulignant que le retrait « avait été positif, bien qu'il ait été unilatéral » et que l'Autorité palestinienne avait « réussi à faire en sorte qu'il soit mené dans le calme et la sécurité ».
« Il incombe à Israël de transformer ce retrait unilatéral en un véritable processus positif », a-t-il affirmé, appelant à régler les questions du poste frontière de Rafah avec l'Egypte, de l'aéroport et du port maritime, ainsi que de la création d'un lien direct entre la bande de Gaza et la Cisjordanie.
« Sans cela, Gaza restera une immense prison », a-t-il souligné, appelant à la cessation complète de toutes les activités de colonisation, à la construction du mur et à la dissection de la Cisjordanie, qui la transforme en cantons et en îles isolées, en particulier Jérusalem.
« Jérusalem est la clef de la paix. Jérusalem-Est est la capitale de notre Etat », a déclaré Nasser Al-Kidwa, en écho à la déclaration d'Ariel Sharon, le Premier ministre israélien, qui avait commencé hier sa déclaration en affirmant que Jérusalem était la « capitale du peuple juif depuis plus de 3 000 ans et capitale éternelle et indivisible de l'Etat d'Israël » (voir notre <"http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=11054&Cr=sommet&Cr1=pales">dépêche du 15 septembre 2005).
« Son siège et son encerclement par le mur de séparation, son isolement, la destruction des moyens de subsistance et la privation de l'accès des citoyens palestiniens -- tant musulmans que chrétiens -- aux lieux saints ne peuvent que détruire les fondations de la paix », a déclaré le ministre des Affaires étrangères palestinien.
Nasser Al-Kidwa a rappelé l'importance du partenariat, « parce que les politiques unilatérales, même si elles réussissent partiellement, ne peut peuvent être que temporaires et ne seront manifestement pas globales ».
Il a en conséquence appelé à la reprise immédiate des négociations sur le statut final en vue de la création d'un Etat palestinien sur les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale, y compris un juste règlement de la situation des réfugiés.

 2005-09-16 00:00:00.000

 

 

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