LE CONSEIL DE SÉCURITÉ CONTINUE DE
RECHERCHER L'UNITÉ SUR LA CRISE LIBANAISE, AFFIRME SON PRÉSIDENT
New York, Aug 2 2006 6:00PM
« Le Conseil de sécurité servira mieux les intérêts de la
communauté internationale s'il revient avec une position
commune sur la question libanaise », a estimé aujourd'hui le
Président du Conseil de sécurité pour le mois d'août et
Représentant permanent du Ghana, Nana Effah-Apenteng.
Le président du Conseil de sécurité pour le mois d'août présentait
aujourd'hui à New York le programme de travail mensuel du
Conseil.
<" http://webcast.un.org/ramgen/pressconference/pc060802pm.rm"><img
src="/News/dh/latest/media/video.gif" width="10"
height="10" border="0">
<font color="red" size="1"
face="Verdana"><strong>Retransmission de la
conférence de presse</strong></font><font
size="1"
face="Arial">[22mins]</font>
La date et le format d'une autre réunion sur le Liban n'ont
pas encore été fixés, a <" http://www.un.org/News/fr-press/docs/2006/Conf_de_presse_CS_GHANA.doc.htm
">affirmé Nana Effah-Apenteng, qui a précisé qu'ils
seraient fonction de l'évolution de la situation sur le
terrain et des progrès réalisés par les membres du Conseil,
actuellement divisés, vers une position commune.
Estimant qu'il y avait peu de chances pour que cette réunion
ait lieu cette semaine, il a souligné qu'il n'était pas
exclu qu'elle prenne la forme d'un débat public, comprenant
notamment un exposé du Secrétariat.
En sa qualité de Représentant permanent du Ghana, M.
Effah-Apenteng a déclaré que son gouvernement était
favorable à la cessation des hostilités au Liban pour
permettre l'acheminement de l'aide humanitaire et le lancement
des discussions sur un cadre politique. Il a ajouté qu'il
n'existait pas à sa connaissance d'autre délégation que
celle des États-Unis qui était opposée à la cessation des
hostilités.
Le nouveau Président du Conseil a assuré que le silence «
momentané » des membres du Conseil n'était pas synonyme
d'indifférence à la gravité de la situation, comme en témoigne
la réunion d'urgence convoquée dimanche dernier. Mais selon
lui, le Conseil servira mieux la communauté internationale
lorsqu'il fera preuve d'unité.
La situation au Moyen-Orient sera d'ailleurs à l'ordre du
jour des consultations prévues demain matin, a-t-il précisé.
Le 9 août, aura lieu un débat public sur la consolidation de
la paix en Afrique, qui sera présidé par le Ministre des
affaires étrangères du Ghana. M. Effah-Apenteng a rappelé
que sous la présidence du Représentant permanent du Japon,
le Conseil de sécurité avait adopté de nouvelles méthodes
de travail, dont l'application, prévue dans le courant du
mois, affectera le format des débats publics.
Abordant ensuite la situation au Darfour, largement dominée
par une grave crise humanitaire, le Président du Conseil a
annoncé que la question du déploiement d'une force des
Nations Unies dans la région, qui rencontre la résistance du
Gouvernement soudanais, pourrait être à l'ordre du jour du
Conseil.
Par ailleurs, les membres du Conseil attendent un exposé préliminaire
sur la tenue des élections en République démocratique du
Congo (RDC). Compte-tenu de la taille du pays et des difficultés
logistiques qui lui sont liées, l'élaboration d'un rapport
global à ce sujet prendra un certain temps. Une première évaluation
sera toutefois donnée au cours des consultations prévues
demain matin, a annoncé le Président du Conseil.
2006-08-02 00:00:00.000
Source : Centre de nouvelles ONU
http://www.un.org/french/newscentre/
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