GAZA.
28 Septembre 2005.
Malgré
cinq ans de l'Intifada d'Al-Aqsa datée au 28.09.2000 et malgré
la mise en œuvre du plan unilatéral du désengagement lancé par
le premier ministre israélien; Ariel Sharon, que l'occupant israélien
continue ses agressions discriminatoires contre tout ce qui est
palestinien.
Les
statistiques sont incapables de saisir ni la barbarie ni
l'arbitrage de l'occupation israélienne en vue de la diversité
des moyens arbitraires utilisés, soit dans la politique soit dans
la sécurité, pourtant elle met en évidence que l'arsenal
militaire a été utilisé évidemment pour réprimer l'Intifada
tant enflammé que l'occupation israélienne pratique cette
politique unilatérale d'élimination.
L'Intifada d'Al-Aqsa a resurgit de l'entêtement israélien en
particulier en matière de négociations sur le statut final.
L'Intifada accompagné d'un bouillonnement palestinien a été déclanché
le 28.09.2005 après la visite du premier ministre israélien;
Ariel Sharon avec une bande d'environ 3000 soldats dans la mosquée
d'Al-Aqsa.
Sharon visait à faire une propagande pour sa campagne électorale
ce qui lui permettrait de pratiquer son extrémisme connu.
Avant le déclanchement de l'Intifada, l'an 1999 était la date
officielle de l'annonce d'état palestinien qui avait été
repoussée dans toutes les négociations précédentes, même dans
celles de Camp David en 2000 qui avait rassemblé le président de
l'Autorité nationale palestinienne; Yasser Arafat et l'ex premier
ministre israélien; Ehud Barak; où plusieurs questions avaient
été irrésolues relativement au refus de la création de l'état
palestinien en gros et en détails, du démantèlement de blocs
coloniaux, du droit au retour, revenir aux frontières de 1967 et
de la souveraineté palestinienne de Jérusalem.
Il était clair qu'après l'Intifada d'Al-Aqsa et le changement
politique israélien, Sharon n'a pas tardé à frapper les
Palestiniens comme il avait frappé les sièges de l'Autorité
palestinienne et l'infrastructure palestinienne après avoir
remporté les élections contre Barak le 06.02.2001.
Le fait qui a allongé le mandant du Sharon c'est qu'il a renforcé
l'expansion coloniale en Cisjordanie d'une façon évidente, lancé
un groupe de mesures arbitraires ainsi la construction du mur de séparation
entrepris le 29.03.2002 dont l'objectif est d'humilier les
Palestiniens et les perturber pour qu'ils adoptent un plan de paix
qu'avait élaboré le gouvernement israélien.
Après le 11 Septembre 2001, l'aspect de l'administration
s'agissait de voir toute personne opposante à elle comme
terroriste ce qui a facilité d'imposer le contrôle israélien
sur les Palestiniens, par conséquent, le président américain;
George Bush a vu le 30.01.2002 l'Autorité palestinienne en tant
qu'un démon, avant l'opération du mur préventive lancée par
l'Israël et justifiée par les Etats-Unis.
En date du 26.06.2002, Bush a prononcé son discours sur le
conflit israélo-palestinien, annonçant la création d'un état
palestinien provisoire jusqu'à sa création complète vis-à-vis
du changement politique et des réformes au sein de l'Autorité
palestinienne.
Dix jours auparavant du discours de Bush le 16.06.2002, les
bulldozers israéliens se préparent pour construire le mur de séparation
en Cisjordanie, le plan qu'avait révélé Sharon en tant qu'une
barrière de sécurité dans le but d'empêcher l'infiltration des
militaires palestiniens en Israël.
Sans se référer à l'Autorité nationale palestinienne, Sharon a
mis en œuvre son plan visant la construction du mur
discriminatoire qui avale 58% du total de la Cisjordanie, et la déchire
géographiquement et démographiquement sans mentionner la
confiscation des terrains palestiniens au profit de l'état hébreu.
Après le discours américain; le Quartet (La Russie, L'Union
européenne, les Etats-Unis et Les Nations unies) a présenté le
17.09.2002 sa vision concernant une solution pour le conflit israélo-palestinien
connue par le nom de la Feuille de route.
La Feuille de route était le nouvel essai de la part des parties
locales et internationales pour cerner la violence dans les
territoires palestiniens après au plus de deux ans d'Intifada, témoin
de nombreux tours diplomatiques à l'issue de l'échec des négociations
du Camp David en 2000 et le déclanchement de la deuxième
Intifada comme résultat, les meetings du Charm Al-Cheikh qui ont
échoué à mettre un terme à la détérioration sécuritaire,
suivis par la visite du Comité dans les territoires palestiniens,
présidé par George Michel qui a présenté ses recommandations
dans l'espoir d'arrêter cet état de détérioration de la sécurité
sans parvenir à ce but.
La Feuille de route consiste en trois phases principales
dont la première débute d'octobre 2002 au Mai 2003 et prévoit
le gel de la colonisation, se retirer des territoires occupés
depuis 28.09.2000, arrêter les actes de violence ainsi que la
provocation contre l'occupation israélienne.
La deuxième phase du juin au décembre 2003, a pour objectif de
tenir une conférence mondiale pour reprendre les négociations
israélo-arabes et palestino-israélien sur le règlement final au
bout de l'an 2003.
La troisième phase du plan, de 2004 à 2005 a pour objectif de
tenir une troisième conférence mondiale rassemblant l'Israël et
l'Autorité nationale palestinienne, sur le règlement final au
bout de l'an 2005 relatif aux frontières, à la ville de Jérusalem
et aux colonies en plus de naturaliser les relations israéliennes
avec le monde arabe.
Au vu des demandes israéliennes, le plan de la Feuille de
route a été modifié.
Les politiciens et les analystes ont estimé ceci d'une mise en œuvre
exemplaire du principe " sécurité contre règlement final
et juste" en plus que le plan a reposé toutes les questions
sensibles telle Jérusalem, les réfugiés et les colonies pour
après.
Tant le gouvernement israélien a continué son agression sur les
territoires palestiniens que la politique de liquidation a été
courante, c'est que l'Israël a assassiné de nombreux chefs du
Hamas de sorte qu'il a torpillé tous les efforts de paix visant
la reprise du processus de paix dans la région ainsi qu'amener la
Feuille de route à un chemin barré.
Dans un événement très unique et grave à la fois, le Cabinet
israélien présidé par Ariel Sharon, a approuvé le 11.09.2003
une décision qui prévoie exiler le président défunt; Yasser
Arafat des territoires palestiniens occupés, sauf que l'Israël
n'avait pas le feu rouge des Etats-Unis en vue que cette affaire
pourraient irriter les sentiments des Palestiniens ainsi les pays
arabes et européens.
Le 09.09.2003, l'Assemblée Générale a approuvé également un
projet de loi suggéré par le représentant des pays arabes; le
Soudan, ce projet demande à Israël d'arrêter ces menaces à
Yasser Arafat.
Ce projet après avoir introduit des modifications demandant l'arrêt
de toute forme de provocation, d'assassinat, d'agressions et de
destruction, a été approuvé par 133 pays dont tous les pays de
l'Union européenne, contre 4 pays et 15 pays neutres, ce projet a
soutenu la Feuille de route.
Sharon a estimé qu'il est nécessaire de mettre un nouveau plan
en œuvre pour dissimuler la corruption dont il et sa famille
avaient été accusés et ainsi réagir positivement aux pressions
mondiales particulièrement celle des Etats-Unis et pour tourner
sur la Feuille de route qui exige le gel de l'expansion coloniale.
Sharon a présenté en 2003, le plan du désengagement unilatéral,
prévoyant le retrait de la bande de Gaza et du nord de la
Cisjordanie, dont l'objectif implicite était de renforcer la
colonisation en Cisjordanie et de contrôler la bande de Gaza,
alors que l'état palestinien se limiterait dans la Bande de Gaza,
il pourrait se débarrasser de sa crise démographique afin d'en
faire une prison à ciel ouvert gérée par les Israéliens par la
gestion des passages principaux.
Pendant ce temps, Sharon visait la Cisjordanie à travers la
construction des milliers d'unités résidentielles dans les
colonies qu'y sont situées; notamment à Maali Adoumim et à
Ariel, et la construction du mur de séparation qu'avait considérée
la décision de la Cour Internationale de Justice à La Haye, édictée
le 09.07.2004, d'illégale et devrait être stoppée immédiatement.
En date du 11.11.2004, le peuple palestinien a perdu son symbole;
Yasser Arafat lors qu'il était en France pour se soigner dont les
rapports ont indiqué qu'il a été empoisonné par Israël.
Les Palestiniens ont choisi le 19.01.2005 Mahmoud Abbas comme
nouvel président par des élections présidentielles.
Malgré le changement complet de l'attitude politique
palestinienne, Israël a continué son opération du poing de fer
contre les Palestiniens sans aucun espoir de terminer ce conflit
malgré leur approbation complète de la Feuille de route et de la
prise des négociations avec la part israélienne pour réaliser
la paix.
Après que Sharon a vulgarisé le plan du désengagement dans le
monde et dans la Communauté internationale et qui avait eu la
probation de la rue israélienne, il devait le mettre en œuvre réellement,
même plan qu'avait rejeté le Likoud en particulier l'ex ministre
des Finance; Ben Yamin Netanyahu.
Sharon a déclaré que l'objectif de ce projet était l'annexion
de l'implantation de Maali Adoumim à Jérusalem-Est en tant
qu'une partie de l'état hébreu ainsi qu'achever la construction
du mur de séparation et écarter la ville de Jérusalem des négociations
finales.
En résumé, on peut dire que Sharon qui appliquait le12.09.2005
le plan du désengagement unilatéral de la Bande de Gaza et du
nord de la Cisjordanie, renforçait parallèlement le maintien
israélien en Cisjordanie.
Des paramètres statistiques
Ces paramètres statistiques de fin d'Intifada sont la preuve
concrète que le gouvernement de l'occupation israélienne ne
cherche pas à réaliser la paix dans la région, par contre il a
renforcé l'utilisation de la force contre les Palestiniens.
Le nombre des Palestiniens martyrs du 28.09.2000 au 12.09.2005 est
(4130) martyrs dont 2165 martyrs dans la Bande de Gaza (52.4%), et
1965 martyrs en Cisjordanie (47.6%).
Pendant l'Intifada, 677 enfants sont tombés en martyrs, 269
femmes, 137 martyres aux barrages militaires israéliens, 343
palestiniens assassinés (peine capitale illégale) ,36
fonctionnaires dans le domaine de la santé, et 9 journalistes.
Le nombre des blessés vaut (45486) palestiniens dont 30461 en
Cisjordanie (67%) et 15025 dans la Bande de Gaza (33%).
Quant aux prisonniers et aux détenus, il y a 8600 détenus dont
288 enfants, et 115 femmes.
Pendant les derniers jours, les forces de l'occupation israéliennes
ont lancé une campagne intensive d'arrestation, ils ont arrêtés
vers 300 citoyens en Cisjordanie.
Il y a 72105 maisons endommagées à cause des opérations de
bombardement et d'arrachement produits par les forces de
l'occupation israélienne, 7618 maisons détruites complètement
,63842 détruites partiellement ,235 bâtiments civils, et 415 bâtiments
et installations sécuritaires.
A propos des pertes agricoles, le total des territoires agricoles
arrachés par l'occupant israélien vaut 767867 dunums, 135529
arbres arrachés, 405 puits d'eau souterraine endommagés, 31261
dunums arrachés des réseaux d'irrigation et 902662 mètres des
tuyaux d'aux détruits.
Le nombre des installations industrielles qui ont été endommagées
à cause des invasions israéliennes égale 417 installations.
Le taux du chômage pour la 5ème année d'Intifada a atteint
26.5%, cependant celui de la pauvreté a atteint 64.6%.
La superficie des territoires confisqués au profit de la
construction du mur de séparation, par les forces de l'occupation
israélienne est 239798 dunums.
Peut-être, les paramètres statistiques sont la véritable preuve
de la monstruosité de l'occupation israélienne, et de son désire
de saboter les négociations et de ne pas donner aux Palestiniens
leurs droits légaux dont la création d'un état palestinien indépendant
avec Jérusalem pour capitale.
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