Centre
Palestinien
d'Information
Rapport: commémoration
La Première Intifada, 22 ans plus tard :
confirmation de l'unité de la terre de la Palestine

Photo CPI
Jeudi 10 décembre 2009
Gaza – CPI
Durant la dernière guerre agressive
israélienne menée contre Gaza, Mme Mona et son mari ont perdu
plusieurs de leurs proches. Mais tous les assassinats et toutes
les dévastations n’ont fait que renforcer la volonté du couple à
éduquer ses enfants à l’amour de la patrie, de la terre, du
peuple palestinien. A les éduquer à la désaffection des
occupants de tous genres. Il faut les combattre et les jeter à
l’extérieur.
Les jours passent. La vie devient de plus en
plus difficile, conséquence de la guerre et de l’injuste blocus
imposé par les Israéliens sur la bande de Gaza. Mais un espoir
commence à agrandir chez cette dame palestinienne. Un nouveau
souffle bouge dans son vendre. Un enfant viendra bientôt
rejoindre l’armée des résistants, des combattants contre les
occupants et tous ceux qui les aident.
Puis l’enfant voit le jour. Abdallah sourit
à sa mère pour qu’elle oublie les souffrances de neuf mois. Mais
la joie de la mère n’a pas duré longtemps. Elle a remarqué que
son enfant n’était pas normal. Sa couleur jaune était un mauvais
signe. Le médecin a confirmé ses appréhensions. L’enfant est
venu au monde avec un cœur incomplet. Il pourra nous quitter à
tout moment.
« J’ai regardé le visage de mon fils, dit la
mère. J’avais espéré pouvoir lui donner ma vie. Je l’ai embrassé
avec force. J’ai chaudement pleuré. Sa respiration entrecoupée
touchait ma peau.
» Mon fils ! Assassiner ceux qui sont déjà
sur terre ne leur a pas suffi. Ils font pareil à ceux qui sont
dans les ventres des femmes ».
Abdallah ne reste parmi sa famille que
quelques heures, parmi des larmes. Cette visite furtive laissera
un souvenir amer. Ce souvenir amer est le reflet du malheur de
Gaza et ses habitants.
Et les souffrances de Mona sont les
souffrances de toutes les femmes de la bande de Gaza. Le fantôme
de la malformation des enfants les hante. Le phosphore blanc et
toutes les armes utilisées par les occupants israéliens durant
leur guerre agressive contre Gaza rendent minime aux enfants la
chance de venir au monde sans problème.
Les occupants visent nos enfants. Ils ont
peur que les enfants suivent leurs parents dans le chemin de la
résistance contre leurs projets coloniaux.
Remarquons que deux rabbins extrémistes
travaillant dans une école talmudique avaient publié un livre
intitulé « La foi du roi ». Le livre contient des avis
juridiques incitant à tuer tous ceux qui ne sont pas juifs,
mêmes les enfants. « Il est possible de tuer les enfants qui
ferment la route », écrivent-ils. De tels gens pourraient-ils
ressentir les malheurs de la bande de Gaza ?
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