Interview
Assad : Le
Hezbollah à Qousseir ne défend pas
l'Etat syrien
Al Manar
Photo: Al
Manar
Vendredi 31 mai
2013 Le
président syrien Bachar al-Assad a
assuré que le Hezbollah est intervenu à
Al-Qousseir non pas pour aider l’Etat
syrien mais pour faire avorter les
tentatives de l’étouffer.
Car d’après lui, les quelques
centaines de combattants du Hezbollah
dépêchés dans cette région ne
constituent rien par rapport aux
centaines de milliers de militaires
réguliers et de terroristes qui se
confrontent dans ce pays depuis près de
deux ans.
Le président syrien a tenu ces
propos dans un entretien télévisé
accordé exclusivement à notre chaine de
télévision AlManar et diffusé ce jeudi.
Interrogé
sur les progrès réalisés par l’armée
syrienne dans plusieurs régions, le
numéro un syrien a mis en avant l’échec
des planificateurs de l’insurrection
eux-mêmes. Sans oublier de signaler que
l’environnement qui a bercé les rebelles
au début a fini par se révolter contre
eux.
S'agissant de la livraison de la
livraison par la Russie du système anti
aérien S-300, il a affirmé que Moscou
allait honorer tous ses contrats
d'armements avec Damas.
Voici ci dessous l'interview
Q:
Nous sommes au cœur du Palais du Peuple.
Deux ans et demi après l’éclatement de
la crise syrienne, laquelle visait avant
tout à vous renverser, comment avez-vous
fait avorter les tentatives de vos
adversaires et ennemis. Quel est le
secret de cette persévérance ?
Ils ont échoué dans leurs
plans
R : D’une part, Il y a le côté syrien
qui est parvenu à déjouer ce plan ; de
l’autre, ce sont ses trameurs eux-mêmes
qui ont torpillé leur propre plan...
Parce que d’un côté ils ne connaissent
la situation en Syrie, et de l’autre ils
n’ont pas bien lu la situation en Syrie.
Ils ont au début lancé leur insurrection
en brandissant des slogans de
révolution. Mais toute révolution
nécessite des facteurs objectifs. On ne
peut faire une révolution avec de
l’argent. Comme ils ne sont pas parvenus
à réaliser les circonstances qui
introduisent une révolution, alors ils
sont passés à mettre en avant des
concepts et des slogans confessionnels
et sectaires afin de provoquer une
faille au sein de la société syrienne.
Ils ont pu entrer dans certains coins de
la société syrienne présents dans toute
société, des angles d’ignorance et
d’inconscience, le résultat qui en a
découlé est qu’ils ne sont pas parvenus
à vraiment instaurer cette faille
laquelle, si elle était présente, elle
aurait démembré la Syrie depuis les tous
débuts.
Ils ont utilisé un autre slogan qui
les fait tomber dans leur propre piège,
en disant que ce qui se passe est un
conflit pour le pouvoir. La réalité n’a
rien à voir avec un conflit pour le
pouvoir, la bataille est pour la partie,
et non pour le pouvoir. Personne ne
combat et ne tombe en martyre pour le
pouvoir de quelqu’un.
Q : Dans cette bataille, monsieur le
président, il semble, au bout de deux
ans et demi, que la direction syrienne
est en train de réaliser des progrès sur
le terrain. Pourquoi au bout de deux ans
et demi, avez-vous choisi de passer de
la défense à l’attaque, vous ne pensez
pas que vous vous y êtes mis un peu
tard, au risque que le cout soit très
élevé. Je prendrai comme exemple celui
d’al-Qousseir.
Des Syriens ont été arnaqués
R : Nous n’avons jamais abordé cette
question sous l’idée de la défense ou de
l’attaque. La tactique militaire
nécessitait de se comporter avec chacune
des petites batailles d’une façon
isolée. Nous nous comportions avec la
situation non point d’un point de vue
militaire, mais dans tous ses aspects,
dont politique et social. De nombreux
syriens ont été arnaqués au début.
Beaucoup de pays amis à l’étranger ne
comprenaient pas la situation en Syrie.
On ne peut pas faire les mêmes choses
lorsqu’il n’y a pas de consensus.
C’est ce qui a aidé les forces armées
beaucoup plus à faire leur devoir et à
réaliser des exploits. Ce qui se passe
actuellement n’est pas un passage de la
phase de la défense à celle de
l’attaque. C’est un renversement de
l’équilibre des forces à l’avantage des
forces régulières.
Q : Comment cet équilibre des forces
a-t-il été renversé ? On reproche à la
Syrie d’avoir demandé l’aide de
combattants étrangers et nous allons
appeler les choses par leur nom. On
voudrait parler des combattants du
Hezbollah. Sachant que dans des
entretiens passés, vous aviez dit : nous
sommes un peuple de 23 millions, et
n’avons besoin de personne. Que fait le
Hezbollah en Syrie.
L’environnement qui
accueillait les miliciens s’est
bouleversé
R : La première raison de ce
renversement des équilibres de forces,
est due en réalité à un renversement
dans l’environnement qui avait accueilli
les rebelles. Certaines régions avaient
formé un environnement qui abrite les
miliciens, non pas par manque de
nationalisme, mais par manque de
connaissance. De nombreuses personnes se
sont pliées aux groupuscules
terroristes.
Ils pensaient qu’il s’agissait d’une
révolution contre les aspects négatifs
qui sévissaient. C’est cet environnement
s’est bouleversé. De nombreux miliciens
ont finalement quitté ces groupuscules
depuis et ont repris leur vie normale.
C’est la raison principale.
Le Hezbollah ne défend pas l’Etat
syrien.
L'intervention du Hezbollah
liée à l'intervention israélienne
En ce qui me concerne, ce qui est
soulevé actuellement sur le Hezbollah et
sur la participation de combattants
étrangers avec l’Etat, c’est un sujet
très important qui comporte plusieurs
aspects. Pour l’expliquer, nous avons
besoin de plusieurs éléments qui lui
sont inhérents.
Nous ne pouvons séparer ce qui a été
soulevé dernièrement sur le sujet du
Hezbollah dans la bataille d’al-Qousseir
de la frappe israélienne. Il s’agit de
trois aspects dans une seule affaire.
Laissez mois parler franchement.
Dernièrement surtout après le discours
de Sayyed Hassan Nasrallah, a été
soulevé dans les medias arabes et
étrangers que les combattants du
Hezbollah sont en train de combattre en
Syrie pour défendre le régime syrien.
Bien sûr, entre parenthèses, ils veulent
dire par le régime l’Etat syrien.
Plus de 100 mille miliciens
en Syrie
Parlons logiquement. Si le Hezbollah
voulait défendre la Syrie, combien
devrait envoyer de combattants ?
Quelques centaines, un millier, deux
mille ? Nous parlons d’une bataille à
laquelle participent des centaines de
milliers de l’armée syrienne et des
dizaines de milliers de terroristes si
ce n’est plus, peut-être plus de 100
milles, car leur nombre ne cesse
d’enfler. L’alimentation du nombre des
miliciens se poursuit de la part d’Etats
voisins et d’Etat soutenus par des
étrangers. Le nombre de participants a
travers lequel le Hezbollah contribue en
Syrie en comparaison avec celui des
terroristes et des militaires de
l’armée, et compte tenu de la superficie
syrienne, ne peut ni protéger l’Etat, ni
la Syrie.
D’autre part, s’ils disent que le
Hezbollah défend l’état syrien, pourquoi
aujourd’hui seulement, pourquoi en ce
moment exclusivement ? Les batailles ont
commencé après le mois de Ramadan 2011,
et se sont intensifiées en été 2012,
date à laquelle a été déclenchée la
bataille de Damas, au cours de laquelle
l’heure zéro a plusieurs fois été
annoncée pour lancer l’attaque, et il y
a eu l’assassinat des quatre officiers
et plusieurs opérations d’évasion et de
défections, de nombreux avaient cru que
la chute du régime s’approchait, mais
cela n’est pas arrivé. Et pourtant, le
Hezbollah n’est pas intervenu en ces
moments. Pourquoi a-t-il décidé de le
faire aujourd’hui ?
Cet aspect revêt une importance
primordiale. Pourquoi n’avons-nous pas
vu le Hezbollah à Damas ou à Alep ?? Les
plus grandes batailles sont celles qui
ont lieu dans ces villes. Et non pas à
Qousseir. La ville de Qousseir est toute
petite. Pourquoi n’avons-nous pas vu le
Hezbollah à Homs ?
Tous veulent étouffer la
résistance
Toutes ces données ne sont pas
précises. Al-Qousseir est stratégique.
Toutes les frontières sont stratégiques
pour les terroristes. Toutes les
frontières sont utilisées pour le trafic
d’armes et de miliciens. Donc toutes ces
allégations n’ont rien à voir avec le
sujet du Hezbollah. Toutes les
lamentations et tous ces hurlements que
nous entendus dans le monde arabe ainsi
que les déclarations lancées par les
responsables étrangers, même Ban Ki-Mon
a déclaré appréhender l’intervention du
Hezbollah à Qousseir, tout cela vise à
étrangler la résistance. Ceci n’a rien à
voir avec la défense de la Syrie. Les
progrès que vous avez évoqués depuis
quelques temps sont très importants à
Alep, à Damas, dans la province de
Damas, et dans d’autres endroits, mais
nous n’avons entendu aucune lamentation.
Question: S’agissant de la nature de la
bataille que vous menez, vous et le
Hezbollah à Qousseir, d’aucuns croient
deviner que vous voulez y établir un
passage sécurisé reliant la côte
syrienne à Damas pour y instaurer votre
Etat alaouite, au cas où sont imposées
dans la région la partition ou des
modifications géographiques. Cette
bataille serait également liée au
conflit avec Israël.
On ne livre pas des batailles partout
pour la partition
Réponse: D'abord la côte libanaise et
syrienne ne passe pas par Qousseir.
Géographiquement parlant, ce discours
n'est pas logique. Le deuxième point,
personne ne livre une guerre pour aller
vers la partition.
Si vous voulez une partition, il faut y
aller tout droit. On ne peut engager des
batailles dans toutes les régions
syriennes, tout en ayant des velléités
de partition et pour aller prendre un
certain coin. Le cours des batailles ne
suggèrent nullement que d’aucuns
cherchent à diviser dans le rôle syrien.
Bien au contraire, ces batailles sont
des batailles pour préserver l'unité de
la Syrie, et non l'inverse.
Un autre point: nos ancêtres ont
essayé cela avec les Français lorsque la
France a réclamé la division Syrie,
depuis quelques décennies, et ils ont
montré qu’ils étaient bien conscients de
l’affaire. Est-ils possible que nous
autres, leurs petits-fils, soyons moins
conscients qu’eux de ce qui se trame?
Jamais.
Les lamentations arabes pour
Israël
Je le répète encore une fois. Tous
les hurlements qui parviennent à nos
oreilles sur ce qui se passe à Qousseir
sont liés au sujet d'Israël. Le timing
de la bataille de Qousseir est lié à la
frappe israélienne. Ce qui est exigé est
d’étrangler la résistance. C’est une
nouvelle vieille bataille, qui prend à
chaque fois une nouvelle apparence. Ce
n'est pas Qousseir qui est l'important,
mais la frontière. On veut étouffer la
résistance, sur terre et sur mer.
C’est pour cela qu’une question se
pose ici: on dit que la résistance
devrait pointer ses armes vers l'ennemi
et donc vers le sud. Cela a été dit le 7
mai, quand certains agents d’Israël au
Liban ont voulu confisquer les
télécommunications de la Résistance,
alors ils ont dit que la résistance
avait changé la direction de ses armes
vers l'intérieur. Ils ont dit la même
chose à propos de l'armée syrienne comme
quoi elle devrait se battre sur la
frontière avec Israël. Nous avons dit
très clairement que l'armée combat
l'ennemi partout où il se trouve. Quand
l'ennemi est au nord ou vient du nord,
on se doit de nous rendre au nord. De
même pour l’Est. C’est aussi le cas de
la résistance.
Pourquoi le Hezbollah se trouve-t-il
à la frontière au Liban ou en Syrie ?
Parce que la bataille est la même : avec
l'ennemi israélien ou contre ses agents
en Syrie ou au Liban.
Q : Concernant l’entrée d’Israël dans
l’équation de la crise syrienne
dernièrement à travers les raids aériens
menés dans la banlieue de Damas, Israël
l’a directement lié à des messages :
celui ente autre qu’il ne veut pas de
bataille ascendante et qu’il ne veut pas
d’immixtion dans la crise syrienne. D’où
la question qui se pose : que veut
Israël ou quel type d’intervention
voudrait-il dans l’équation syrienne ?
Les objectifs d’Israël
R : ceci est la confirmation de ce
que j’étais en train de dire. Le but
consiste à étouffer la résistance en
premier lieu. L’intervention israélienne
auprès des terroristes et le soutien
qu’il leur accorde ont pour objectif
deux choses : premièrement étouffer la
résistance ; deuxièmement, bombarder les
défenses aériennes syriennes. Ce sont
ses principaux buts. Le reste lui est
bien égal.
Q : Tant que les objectifs d’Israël sont
clairs, pourquoi la riposte syrienne,
d’après ce qu’on lui reproche, a été
aussi faible ? Tout le monde a attendu
la riposte syrienne. Dans la déclaration
du gouvernement syrien, il y avait
allusion au droit de riposte au moment
et dans le lieu propices. Pourquoi la
riposte n’a pas été directe et immédiate
? Est-il suffisant, selon les fuites
d’une source haut placée, de diriger les
missiles vers l’ennemi israélien, et de
dire que chaque agression allait être
répliquée sans retour au haut
-commandement ?
Réponse: Nous avons informé toutes
les parties étrangères et arabes qui
nous ont contactés, que nous allons
répondre la prochaine fois. Bien sûr,
depuis il y a eu des tentatives de
violations israéliennes auxquelles nous
avons répliqué. Mais la réponse
temporaire n'a aucune valeur.
C’est-à-dire la réponse à caractère
politique. Si nous voulons répliquer à
Israël, nous devons le faire
stratégiquement.
Q: Comment, en ouvrant le front du
Golan, par exemple?
Réponse: Cela dépend d'abord de la
situation populaire, si elle penche vers
la résistance ou pas?
Q: Comment vont les choses aujourd'hui
en Syrie?
Une pression populaire pour
ouvrir le front du Golan
A: Il y a une pression publique
claire pour ouvrir le front du Golan
pour résister. Il y a même un
enthousiasme arabe dans ce sens : des
délégations arabes sont venues nous voir
et nous dire : où les dizaines jeunes
peuvent-ils s’inscrire? Ils veulent
venir pour combattre Israël. Bien sûr,
le processus de résistance n'est pas un
processus simple, et il ne s’agit pas
d’une ouverture au sens géographique du
terme seulement. La question est d’ordre
idéologique, social et politique et
militaire dans l’ensemble.
Q: Monsieur le Président, si nous
prenons en compte ce qui s'est passé
dans le Golan, concernant les véhicules
militaires qui ont franchi la ligne
d'engagement et ont pris pour cible.
Sommes-nous face à un changement des
règles du jeu dans les règles
d'engagement. S’il en est ainsi, quelle
est donc cette équation?
Réponse: Le véritable changement dans
les règles d'engagement, c'est quand le
peuple ira en direction de la résistance
populaire. Tout autre changement est un
changement temporaire, sauf si nous
allons vers la guerre. Toute riposte
pourrait être de nature morale ou dans
l’apparence celui d'un changement dans
les règles d'engagement, mais je ne le
crois pas. Le véritable changement est
lorsque les gens opteront pour la
résistance. Il s'agira d'un changement
radical ou dramatique..
Question: Ne pensez-vous pas que ce
discours est venu trop tard, je veux
dire pourquoi, après quarante ans
d’accalmie et de trêve dans le Golan, on
parle maintenant de faire bouger ce
front, d’introduire de nouvelles
équations, et de nouvelles règles du
jeu?
L’Etat ne crée pas la
résistance, mais la laisse faire ou...
Réponse: ils disent toujours que la
Syrie a fermé le front ou l’a ouvert.
L'Etat ne crée pas de résistance, si ce
n'est une résistance spontanée et
populaire. La résistance ne peut être
fabriquée. L’Etat ne peut que soutenir
ou entraver, pour se déplacer, comme
c'est le cas dans certains pays arabes.
Mais je pense que l'État qui fait face à
la résistance est un état téméraire.
L’affaire aujourd’hui n’est pas que la
Syrie a décidé, après quarante ans,
d’aller dans cette direction.
Il y a une armée qui fait son devoir.
De point de vu situation mentale et
patriotisme, il y a ceux qui assument
cette responsabilité de libérer la
terre. S'il n'y avait pas d'armée, comme
au Liban, lorsque l’armée était divisée
et le pays aussi pendant la guerre
civile, la résistance serait apparue
depuis très longtemps.
Or, dans ces circonstances, il y a
plusieurs facteurs qui conduisent à
cette tendance : la première, les
attaques israéliennes répétées, qui sont
un facteur clé dans la création de ce
désir et de cette motivation.
Deuxièmement, il y a le fait que l'armée
et les forces armées sont préoccupées
dans plusieurs endroits sur le
territoire syrien, et cela donne le
sentiment chez de nombreux citoyens,
qu’il est de leur devoir maintenant
d’aller dans cette direction afin de
soutenir les forces armées sur le front
du Golan.
Q: Monsieur le Président, Netanyahou a
déclaré qu'Israël n'hésiterait pas à
frapper à Damas dans le cas de transfert
d'armes au Hezbollah qui pourrait briser
l’équilibre. Si Israël met en exécution
ces menaces, je voudrais une réponse
directe, quelle serait la réponse de la
Syrie ?
Réponse: Comme je l'ai dit, nous
avons informé les autres pays que nous
répondrons à la frappe par une rappe.
Bien sûr, il est difficile de déterminer
maintenant quels genres de moyens seront
utilisés en termes militaires, cela
relève du choix du commandement
militaire. Mais nous avons mis au point
plusieurs possibilités, selon les
circonstances et le moment de la frappe.
Cela dépendra des circonstances qui
privilégient l’utilisation d’une méthode
particulière ou d’une arme particulière
d'une manière plus efficace, au
détriment d'une autre.
Q: Monsieur le Président, après le
récent raid israélien sur la Syrie, il a
été question des antis missiles aériens
S 300, considéré être un armement qui
brise l'équilibre. A la base de ce qui a
été évoqué à propos de ce sujet, M.
Netanyahu s'est rendu à Moscou. Question
immédiate: Est-ce que ces missiles sont
sur le chemin de Damas ou sont-ils
désormais en Syrie?
Tous les contrats de la
Russie seront honorés
Réponse: Habituellement, nous ne
faisons pas de révélations dans le
domaine militaire sur ce que nous
obtenons et ce que nous avons. Mais pour
la Russie, les contrats ne sont pas liés
à la crise, nous négocions avec eux
(Russes) sur différents types d'armes
depuis des années, et la Russie s'est
engagée avec la Syrie pour honorer ses
contrats. Je veux dire, ce n'est ni la
visite de Netanyahu, ni la crise
elle-même, ni leurs conditions
n’affecteront la fourniture d'armes.
Tous les contrats que nous avons conclus
avec les Russes, et dont une partie a
été exécutée, seront honorés.
A suivre vendredi (la prochaine
conférence de Genève)
Le
dossier Syrie
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