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Interview

Al-Assad à Der Spiegel: La solution via le dialogue est toujours possible mais pas avec les personnes armées

Lundi 7 octobre 2013

Damas / Le président Bachar al-Assad a assuré que la solution via le dialogue est possible mais pas avec les personnes armées.

Dans un entretien avec le magazine allemand "Der Spiegel", le président al-Assad a affirmé que l'arrêt de l'afflux des milliards de dollars par l'Arabie Saoudite et le Qatar aux terroristes, et de l'aide logistique leur apportée par la Turquie, sont nécessaires pour réaliser la paix en Syrie. "L'on peut parler d'une solution de la crise en Syrie pendant quelques semaines en cas de l'arrêt du financement et du soutien logistique", a-t-il assuré.

Il a fait état des contacts avec certaines institutions en Allemagne et d'un échange d'informations via des canaux qui n'étaient pas dans le passé, "mais on ne peut pas parler de véritables liens politiques", a-t-il estimé.

"Pour Damas, l'Allemagne et l'Autriche ont la vision la plus objective et la plus proche de la réalité", a souligné le président al-Assad, qui a affirmé sa disposition à recevoir des envoyés allemands à Damas.

Il a estimé que les décisions politiques prises par l'Occident durant les dix dernières années avaient soutenu, d'une manière délibérée ou pas, al-Qaïda, et que grâce à cette aide, il y a en Syrie des combattants d'al-Qaïda venant de 80 pays.

Le président al-Assad a fait noter que l'Occident préfère avoir confiance en al-Qaïda qu'en gouvernements.

Estimant que l'Occident est toujours en retard quant à la compréhension des faits, le président al-Assad a rappelé que quand l'on avait parlé de violentes protestations en Syrie, l'Occident avait parlé des manifestations pacifiques et quand l'on a parlé des extrémistes, ce même Occident a évoqué de personnes armées. Il a ajouté que l'Occident comprend actuellement que 50 % des personnes armées se trouvant en Syrie sont des terroristes.

Il a appelé l'Occident à réviser sa position et s'est demandé "Quel est l'intérêt des peuples occidentaux quand la Syrie souffre du chaos soutenu par l'Occident?".

Sur un autre plan, le président al-Assad a affirmé que la vraie opposition doit avoir un programme politique sans porter l'arme, indiquant que nombre de personnes qui avaient porté l'arme, était revenues à l'Etat et elles combattent actuellement aux côtés de l'armée arabe syrienne.

Passant au sujet des déplacés, le président al-Assad a affirmé que plus de 100 mille déplacés syriens avaient regagné la patrie après avoir assuré que l'Etat va les protéger et que personne ne va les poursuivre.

Le président al-Assad a fait noter que c'est le peuple syrien qui décidera du sort du président de la république ou du son maintien au pouvoir. "La patrie n'est pas une propriété du président mais de tous les Syriens", a-t-il insisté.

En ce qui concerne la position du président américain, Barak Obama qui a estimé que la direction syrienne avait perdu la légitimité, le président al-Assad a dit: "Obama est le président des Etats-Unis et il n'a pas disposé de donner des jugements sur la Syrie ou de choisir au lieu du peuple syrien son président".

Il a indiqué que le peuple syrien avait souffert des actes de tuerie via les engins explosifs et les attentats terroristes, mais cette souffrance n'a aucun lien avec le poste de la présidence.

Il a rappelé que le gouvernement syrien avait répondu, dès le début de la crise, aux demandes des manifestants bien que les protestations n'étaient jamais pacifiques, soulignant qu'il y avaient des victimes parmi les soldats et les policiers depuis les premières semaines des protestations.

Et le président al-Assad d'assurer "Il est de notre devoir d'affronter le terrorisme, de défendre la patrie et de prendre les décisions nécessaires à cet effet".

Au sujet de l'arme chimique, le président al-Assad a nié toute utilisation par l'armée arabe syrienne de cette arme, affirmant que le président Obama n'avait pas donné une seule preuve sur les accusations portées contre la Syrie dans ce sens.

Il a qualifié de "bonne" l'accord russo-américain au sujet de l'arme chimique syrienne, précisant que cet accord ne porte pas atteinte aux intérêts syriens.

Le président al-Assad a indiqué que Moscou qui a une expérience dans son conflit contre le terrorisme en Tchétchénie, avait affirmé à plusieurs reprises sa position soutenant la Syrie dans les différents domaines et respectant tous les contrats conclus entre les deux pays, y compris, les systèmes de défense aérienne.

Il a estimé que les Russes, vrais amis de la Syrie, comprennent mieux que l'Occident la réalité des événements en Syrie et ils ont plus autonomes que les Européens qui adoptent la vision des Etats-Unis dans leurs politiques.

En ce qui concerne la tentative occidentale d'empêcher l'obtention par la Syrie de l'arme, le président al-Assad a affirmé que la Syrie, en tant qu'Etat, a le droit de se défendre conformément à la charte de l'ONU et s'est demandé "Pourquoi la communauté internationale n'empêche pas l'obtention par Israël de tous les types d'armes? Pourquoi l'Allemagne envoie à Israël trois sous-marins malgré qu'il est une force d'occupation?".

Soulignant que pour la Syrie, la paix et la stabilité sont nécessaires dans la région, le président al-Assad a affirmé que "Damas fera tout pour être forte et elle ne permettra à personne de détruire ses armes".

Questionné sur les tentatives de porter atteinte à l'image de l'armée syrienne, le président al-Assad a dit: "l'armée arabe syrienne représente la Syrie si non cette armée aurait été effritée depuis longtemps".

Il a insisté sur la cohésion entre l'armée et le peuple et la confiance en la réalisation de la victoire.

L.W. / L.A.

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Source : Sana
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