Palestine - Solidarité

   


 

DOSSIER 
Prisonniers Palestiniens

 

 


Women`s Organization for Political Prisoners (WOFPP)

Bulletin Décembre 2005


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Fax: +972-3-5299771  
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Pendant la durée d' environ un mois l'entrée aux prisons était défendue à l'avocate de la WOFPP, Taghrid Jahshan. Dès le 11 Novembre elle a pu reprendre ses visites, et la première a pris place le 17 Novembre.

La Prison de Hasharon :

Les conditions dans les cellules détériorent de plus en plus. Il y a des souris partout. Ils ont accès aux chambres par les toilettes ouvertes.  La plupart des vêtements d'hiver emmagasinés depuis le printemps a été dévoré par les souris. A présent que l'hiver approche il y a un manque considérable de vêtements chauds et de couvertures. Les autorités de la prison ont bien fait un effort pour exterminer les souris mais les cadavres en sont laissés partout, et l'odeur est insupportable.

Pendant la saison des pluies, l'eau pénètre dans les chambres du deuxième étage. On a informé les femmes qui y habitent qu'il y avait des difficultés pour remédier la situation parce qu'il faut installer un nouveau toit.

Les fenêtres ne peuvent toujours pas être ouvertes parce que, comme nous l'avons mentionné dans notre bulletin du Juillet 2005, elles continuent d'êtres couvertes par des plaques de métal qui empêchent la lumière d'entrer et ne laissent que peu d'air pour respirer.

Les prix à la cantine ont augmenté pour un nombre d'objets, et il y en a qui coûtent deux fois plus qu'à l'extérieur. Pourtant, les femmes n'ont pas de choix: Ce n'est qu'à la cantine de la prison qu'elles peuvent acheter tout ce dont elles ont besoin. Elles y achètent aussi de l'eau en bouteille parce que l'eau des robinets est sale.

Les prisonnières furent autorisées à acheter des radiateurs, mais à condition qu'elles les achètent à la cantine de la prison et les paient par moyen de leurs comptes de cantine.

On continue de les punir en leur imposant des amendes qui sont déduites de leurs comptes de cantine. Autre punition est la privation de visites de la famille.

En raison de directives et régulations variées (de l'armée Israélienne ou des autorités de la prison), un grand nombre de membres des familles est empêché de rendre visite à leur proche. Pour cette raison, la plupart des visiteurs sont des enfants qui sont amenés à la prison par moyen d'un autobus de la Croix Rouge. Ils quittent leurs maisons très tôt le matin et y retournent très tard dans la nuit dû aux attentes interminables aux postes de contrôle. Après de quitter l'autobus aux heures avancées de la nuit, ils doivent traverser de longs trajets, seuls, sans être accompagnés par un adulte.

Après le retour d'Amne Muna de Névé Tirza à la Prison de Hasharon le 9 octobre 2005, les autorités de la prison ont refusé de l'accepter comme une des représentatives d'un des groupes. Depuis le début de décembre - et jusqu'à ce jour - ce groupe refusent de  se rendre à la cour pendant les récréations pour protester contre ce refus.

Les lettres des familles et de l'étranger qui parviennent aux prisonnières sont extrêmement rares. Par le moyen de la liste envoyée par les expéditeurs, l'avocate de la WOFPP va essayer d'examiner la situation et déterminer combien de lettres parviennent aux destinataires. -  Les prisonnières doivent acheter les timbres à la cantine, mais, pendant une période prolongée, ils n'ont pas été disponibles.

Après une longue pause, les membres d'un des groupes furent de nouveau autorisés à se rendre visite dans les chambres. Ces visites sont permises au cours de trois jours par semaines.

Les études des prisonnières politiques à la Israeli Open University sont payées par l'Autorité Palestinienne. Les femmes ne peuvent ni avoir recours aux vidéos, qui sont pourtant disponibles en prison, ni se servir de dictionnaires électroniques. Comme elles ne peuvent étudier qu'en Hébreu et Anglais et non pas dans leur langue maternelle, l'Arabe, les dictionnaires seraient une aide importante.

Le 14 novembre 2005, le Ministre Palestinien  des Affaires des Prisonniers  a rendu visite aux prisonnières à Hasharon et leur a apporté de l'équipement de sport fourni par L'Autorité Palestinienne. Les autorités de la prison n'ont pas encore transmis cet équipement aux prisonnières politiques.

La campagne pour la libération de Manal continue. Le 4 janvier 2006 il y aura une audition à la Cour Régionale de Tel Aviv au sujet de l'appel du refus du Comité de Sursis de libérer Manal après qu'elle a purgé deux tiers de sa peine de prison.

Ahlam elTamimi, 25 ans, de Ramallah, souffre de douleurs au dos et aux genoux. Elle ne reçoit pas de traitements médicaux adéquats.

Abeer 'Odeh, 31 ans, une détenue administrative, a subi une quatrième extension de sa détention, chaque fois pour une période de quatre mois. Elle est emprisonnée depuis environ un ans et demi. Elle souffre d'un grand nombre de problèmes de santé, émotionnels aussi bien que physiques.

Condamnations :

Rasha el'Aza fut condamnée, au début d'octobre,  à 38 mois de prison.

Il y a un problème au sujet des visites da sa mère: Les autorités de la prison doutent qu'elle soit vraiment la mère de Rasha. Elle doit fournir des documents pour prouver ses liens de parenté. Entre temps c'est uniquement son frère de 13 ans qui peut lui rendre visite.

Saja 'Arqawy, 17 ans, de Jénine, fut condamnée à 7 mois de prison.

Tawra 'Arqawy, 17 ans, de Jénine, fut condamnée à 9 mois de prison.

Arij Bader fut condamnée à 8 mois de prison.

Nouvelles Prisonnières :

Samar Sabih fut détenue au "Russian Compound" (Moscobiyeh) pendant deux mois. Pendant presque toute cette période, il lui était défendu de communiquer avec un avocat. Samar est enceinte.

Nasreen Khashane de Naplouse. Elle fut mise en liberté peu de temps après son arrestation.

Sabha de Tulkarem.

Reeham Abu 'Ayash, de Hébron.

Raja A'amar, de Hébron.

Lina Hadida du Camp de Réfugiés  de Tulkarem.

Istiqlala Tyaseery, 14 ans.

Asra S'aid, 14 ans.

Yasmin de Hébron

Mises en Liberté :

Reem Hamadan, 18 ans, du Camp de Réfugiés de Balata, arrêtée le 9 avril 2003.

Aqram elTawil, 27 ans, de Hébron, arrêtée le 17 octobre 2003.

Hiba Jarar, 18 ans, de Jénine, arrêtée le 28 juin 2003.

Gaiza Gabarat, 14 ans et Faida Gabarat, 20 ans, deux sœurs de Tulkarem

Yusra 'Abdu, 18 ans, de Naplouse, arrêtée le 13 septembre 2004.

Raida Jadalla, 21 ans, de Rafidia, Naplouse, arrêtée le 19 avril 2003.

Mona Q'adan, 32 ans, de Jénine, arrêtée le 14 septembre 2004.

Malaq Khanes

 


 Source : Susanne Moses


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